AndromedaArt - Social addict
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LA VIE VA !
Dis vague, où va la vie ?
La vie divague
suit ses envies
la vie vogue
la vigie voit
la vie bogue
et la diva boit
La vie louvoie
la vie exode
la vie élague
les nuits sans joie
la vie navigue
la vie pirogue
la vie cascade
et puis s’en va !
Dis vague, où va la vie ?
2001
Terrible.... le genre de film qu'il faut voir pour ne pas oublier et ne pas laisser le déni hélas toujours très d'actualité effacer les mémoires, le genre de film qui ne devrait jamais avoir besoin d'exister... Dédié aux femmes de Srebrenica et à leurs 8372 fils, pères, maris, frères, cousins, voisins assassinés...
"Alors que les forces serbes entrent à Srebrenica, une interprète auprès des casques bleus se démène pour sauver son mari et ses fils... Porté par la figure d'une mère courage, un film choc sur l'une des plus grandes tragédies de la guerre de Bosnie. Par Jasmila Zbanic, réalisatrice de "Sarajevo, mon amour", Ours d'or à la Berlinale 2006.
Bosnie-Herzégovine, juillet 1995. Enseignante d'anglais à Srebrenica, Aïda Selmanagic a été réquisitionnée en tant qu'interprète auprès du contingent néerlandais de casques bleus, qui a pris ses quartiers dans une usine désaffectée à la sortie de la ville. Paniqués par l'avancée des troupes serbes, commandées par le général Mladic, les habitants se réfugient en masse aux abords du camp afin de bénéficier de la protection des soldats onusiens. Alors que la plus grande confusion règne, Aïda, consciente du danger, se démène pour obtenir les sauf-conduits qui sauveront son mari et ses deux fils...
Peuple martyr
"Vous n'avez rien à craindre", rassure le général Mladic lorsque les premiers autocars arrivent près du camp de la Forpronu pour transférer les femmes et les enfants. Puis, c'est au tour des hommes d'être embarqués par camions entiers. Placés sous la protection d'une force de l'ONU livrée à elle-même et dépassée par la situation, les Bosniaques de Srebrenica vont vivre un effroyable cauchemar. Quinze ans après Sarajevo, mon amour, Ours d'or à la Berlinale 2006, la réalisatrice bosnienne Jasmila Zbanic signe un film choc sur le massacre au cours duquel plus de 8 000 hommes et adolescents furent exécutés par les forces serbes lors de la guerre de Bosnie (1992-1995). Interprétée par l'actrice serbe Jasna Duricic, Aïda se fait, entre douleur et résilience, la voix d'un peuple martyr, devant faire face, à l'heure d'une réconciliation que l'on pressent fragile, aux bourreaux d'hier, qui ont la figure familière de ses anciens élèves et voisins."
Une amie m'a conseillé ce livre et je viens de le terminer, j'ai un avis mitigé, le sujet me parle, la personnage principale pourrait même être ma propre caricature et pourtant je n'ai pas réussi à la trouver totalement crédible et je n'ai pas pris vraiment plaisir à la lecture, je veux dire sur le plan littéraire, c'est peut-être dû à la traduction, comme si j’avançais sur un terrain trop cahotant, où on s'embourbe, on décroche trop facilement, et donc je me dis, vu que l'auteur a eu un prix Nobel quand même (pour un autre livre), que ça doit être la traduction... Je dis mitigé parce qu'il y a quand même une ambiance qui parfois m'a bien plu, et puis bon le sujet lui me parle au point que peut-être je n'ai justement pas pu apprécié ce qui me semble être une caricature. C'est curieux, car je n'arrive pas à vraiment m'expliquer pourquoi je n'ai pas été enthousiaste à cette lecture.
Olga Tokarczuk est une romancière et essayiste polonaise née le 29 janvier 1962 à Sulechow : elle a obtenu le prix Nobel de Littérature 2018, décerné en 2019. Elle est reconnue par le public et par la critique.
Voilà la présentation : "
Après le grand succès des Pérégrins, Olga Tokarczuk nous offre un roman superbe et engagé, où le règne animal laisse libre cours à sa colère. Voici l’histoire de Janina Doucheyko, une ingénieure en retraite qui enseigne l’anglais dans une petite école et s’occupe, hors saison, des résidences secondaires de son hameau. Elle se passionne pour l’astrologie et pour l’œuvre de William Blake, dont elle essaie d’appliquer les idées à la réalité contemporaine. Aussi, lorsqu’une série de meurtres étranges frappe son village et les environs, au cœur des Sudètes, y voit-elle le juste châtiment d’une population méchante et insatiable.
La police enquête. Règlement de comptes entre demi-mafieux ? Les victimes avaient toutes pour la chasse une passion dévorante. Quand Janina Doucheyko s’efforce d’exposer sa théorie – dans laquelle entrent la course des astres, les vieilles légendes et son amour inconditionnel de la nature –, tout le monde la prend pour une folle. Mais bientôt, les traces retrouvées sur les lieux des crimes laisseront penser que les meurtriers pourraient être… des animaux !"
Prix Nobel de littérature, Olga Tokarczuk a reçu le Man Booker International Prize 2018 pour Les Pérégrins. Traduit en français en 2010 chez Noir sur Blanc, ce roman avait été couronné par le prix Niké (équivalent polonais du Goncourt), un prix que, chose rarissime, l’auteure a une nouvelle fois reçu pour son monumental roman : Les Livres de Jakób.
Née en Pologne en 1962, Olga Tokarczuk a étudié la psychologie à l’Université de Varsovie. Romancière polonaise la plus traduite à travers le monde, elle est reconnue à la fois par la critique et par le public. Sept de ses livres ont déjà été publiés en France : Dieu, le temps, les hommes et les anges ; Maison de jour, maison de nuit (Robert Laffont, 1998 et 2001) ; Récits ultimes, Les Pérégrinset Sur les ossements des morts (Noir sur Blanc, 2007, 2010, 2012) ; Les Enfants verts (La Contre-allée, 2016) ; et enfin Les Livres de Jakób (Noir sur Blanc, 2018).