Jone Reed
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le décès instantané
D’un petit matin frais
Fauché en pleine course
Par un quotidien trop pressé
aux dernières nouvelles
Le champ des possibles
S’écoule encore de son ventre
Sur la chaussée
in Juste après la pluie
des vigiles métalliques nous expliquent qu’ils lacèreront nos enfants
si jamais nous en faisons
in Chroniques du Diable consolateur
La proue du cœur fend le ciel dehors dedans, la même électricité.
in le livre des sensations
on fait pisser nos rêves à la laisse comme des chiens
in Juste après la pluie
La beauté perdue
Je mangerai la terre et les racines j'avancerai sur le ventre lombric humain
j'ai une telle faim des éléments du Simple
la vie du siècle m'écrase
la ville moderne me déchire
aujourd'hui partout où je vais c'est dans la beauté perdue
j'ai vu disparaître les rivières leurs sources et des fleuves même
rivages quais parcs profonds et tant de jardins subtils
allées promenades hameaux villages quartiers entiers
j'ai vu se bétonner des plaines des collines rasées
les voitures s'y garent sur l'Ombre animale des chevaux disparus
la brutalité des hommes est énorme !
pourtant
parfois
la tendresse d'un homme seul m'éblouit encore
in Station du chemin
Échapper au médiocre ne signifie pas échapper à la simplicité ! Ainsi en est-il pour les éternels insatisfaits. Les échecs ne sont que des feuilles malades qui meurent et qui tombent. Renouvellement.
cg in Journal 1995
Il m’est vraiment difficile de comprendre comment tout s’est effondré.
J’ai eu les enfants. Gabor est parti.
J’ai eu peur, moi qui n’avais peur de rien.
Mon corps s’est tu.
Il a fallut que je travaille.
J’ai enfilé une blouse.
in Chambre 2