Odilon Redon
L'artiste vient à la vie pour un accomplissement qui est mystérieux. Il est un accident. Rien ne l’attend dans le monde social.
in Journal, 1867-1915 : notes sur la vie, l'art et les artistes
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L'artiste vient à la vie pour un accomplissement qui est mystérieux. Il est un accident. Rien ne l’attend dans le monde social.
in Journal, 1867-1915 : notes sur la vie, l'art et les artistes
Dans la nudité de la blancheur la créatrice fait sourdre ses angoisses avec les nôtres mais pour créer ce que Ponge nommait l’ « Objoie » à savoir le lieu où le plaisir de gribouiller devient orgasme. Cathy Garcia devient la voyante par intermittence de l’art. Lorsque la poétesse devient taiseuse elle est l’intruse qui sait que les mots parfois ne résolvent rien. Le dessin scanne leur pénombre et auscultent les lieux retirés de l’être. Les « griboulglyphes » brusquent le regard. Cela répond à une nécessité intérieure. De telles images ressemblent à ces linges de famille qui jadis se transmettaient sur plusieurs générations. Chez elle ce linge invente un univers dont la noirceur éclairait l’intérieur de nos armoires secrètes par soulèvement des vagues et surgissement du vivant.
Jean-Paul Gavard-Perret
Source : http://salon-litteraire.com/fr/arts/content/1906082-l-oeuvre-plastique-de-cathy-garcia
Écrire à longueur de journée, tranquillement installé chez soi, libre de ses horaires, de son rendement, de ses mouvements.
Pas de patron démoralisant ni de collègue envahissant.
On travaille pour soi, à son rythme, selon ses envies, et dans la passion...
Auteur : le métier idéal !...
Détrompez-vous...
Être auteur, c'est aussi passer son temps à travailler gratuitement, sans garantie de retour sur investissement. C'est galérer financièrement, et ne bénéficier d'aucune considération, ni d'un point de vue juridique, ni d'un point de vue social.
Un auteur, même lorsqu'il est scénariste, n'a aucun statut. Il n'a pas droit aux allocations chômage, en revanche, il cotise. Auprès des "Agessa", qui le ponctionnent sur toutes les sommes touchées, même minimes. Il n'a pas de "congés payés", ni d'assurance maladie avantageuse, ni de "13ème mois". L'auteur n'est protégé par aucune convention collective, et doit se soumettre à ce qu'on tolèrera de lui donner en cas de contrat. Et c'est, le plus souvent, maigre... très, maigre.
L'auteur est un être isolé, auquel on demande d'être "professionnel", tout en considérant, dès qu'il s'agit de le payer, qu'il pratique en fait un hobby. Un romancier se doit de "savoir écrire", de maîtriser parfaitement sa langue, de connaître la construction dramatique sur le bout des doigts, et de travailler son talent pour produire des ouvrages dignes de ce nom. Un scénariste se doit d'être à l'aise avec le cahier des charges de l'écriture scénaristique, de travailler vite, de savoir s'adapter, "il s'agit d'un métier", répètent avec sévérité les producteurs.
Par contre, quand il s'agit de le payer... de considérer le travail accompli, de lui donner toute sa valeur, non seulement en termes quantitatifs, mais aussi qualitatifs, là, tout à coup... être auteur devient un "hobby".
"Après tout, il fait ça parce que ça lui plaît, ce n'est pas une profession à proprement parler"...
On me demande souvent pourquoi la création (particulièrement audiovisuelle) est si peu dynamique ou de mauvaise qualité en France.
Je pense que la réponse se trouve dans les phrases précédentes.
Il est psychologiquement et nerveusement extrême, de travailler dans des conditions financières catastrophiques, une reconnaissance quasi-inexistante, une précarité perpétuelle, et un taux d'échecs épuisant.
Car être auteur, c'est aussi accepter de beaucoup travailler sur des écrits, tout en sachant pertinemment que les éditeurs ou les producteurs, 95 fois sur 100, vous diront non, même si votre travail est de qualité. Ce n'est "pas le moment", "pas ce qu'on cherche", "pas la tendance", sont des arguments qu'on vous renvoie en plein visage sans ciller, sans ambages, sans aucune considération pour les semaines de travail fourni en amont, visant à répondre aux demandes d'idées nouvelles et de créativité sans cesse renouvelées.
Quand vous allez voir un architecte pour qu'il vous construise une maison, même si, au final, vous ne tombez pas d'accord sur ses propositions, vous le payez pour le travail fourni.
Lorsqu'un technicien du cinéma travaille sur un tournage, même si le film ne se fait pas pour X raisons, le technicien sera payé.
L'auteur, lui, travaille sans filets, sans garantie, et la plupart du temps, sans être rémunéré.
Être auteur, en France, c'est donc vivre dans le paradoxe.
Notre culture adore la création, l'imagination, les arts. Elle les encense, les vénère, leur reconnaît tous les mérites, et se targue de briller dans le monde entier. Et pourtant, l'auteur n'a pas d'existence tangible. Il n'a pas de factures à payer, pas d'estomac à remplir, et pas de vie à gérer. Il "ne travaille pas", il s'amuse, des heures durant, pour parvenir au résultat final qui vous enthousiasme tant.
Les lecteurs réclament sans cesse de nouveaux livres,
les spectateurs de nouveaux films et programmes télévisés,
toujours et encore, toujours et encore...
Comment pensez-vous que ces œuvres se font pour répondre à vos attentes ?...
Les auteurs travaillent. Beaucoup.
Mais ne sont pas autorisés à vivre de leurs compétences.
Alors oui...
être auteur est un métier difficile.
Mieux vaut être conscient de cet état de fait avant de se lancer à corps perdu dans un métier qu'on fantasme souvent, sans réellement en connaître les tenants et aboutissants.
Être auteur est un sacerdoce, un Everest qu'on gravit en tongs et sans oxygène. Il faut aimer les défis, et à vrai dire... il ne faut même aimer que cela.
Stéphanie Aten
Scénariste et romancière "engagée", parce qu'être auteur, c'est alimenter l'inconscient collectif et participer à l'élaboration de la société. Voir la page de l'auteur
Source : https://www.skop.io/a/auteur-un-metier-difficile...
Un article publié il y a 17 mois, sur lequel je viens tout juste et par hasard de tomber, les éditions de l'Atlantique avait déjà mis clé sous porte cependant, donc Eskhatiaï a repris sa forme originelle en deux recueils autoédités et disponibles sur demande : Salines, 2007 et Mystica perdita, 2009,Purgatoire du quotidien est également toujours disponible.
Et Cathy Garcia-Canales recréa la femme
Dès lors et si les poèmes de Cathy Garcia tourne autour d’elle-même il n’existe pas pour autant la moindre effusion de l’égo. Saurons-nous tout d’elle ? Non sans doute. Mais sa silhouette féminine est mise à nu comme de l'intérieur dans un mouvement poétique rappelant parfois des "glissements" à la Bacon par des effets de déchirures qui ramène l’être à sa douleur, à sa solitude. Par sa voix de fantômes la poétesse permet de faire jaillir de la masse brute de la vie l’écume des sensations et des émotions parfois telluriques. La poésie devient un lieu sobrement lyrique d’épaississement autant que d’éclaircissement Chaque texte en sa concentration comme en ses élancements produit un renversement : ce qui est matière perd en densité, ce qui est de l'ordre de l'impalpable devient matière. Le lecteur se retrouve aux sources du langage : la forme décompose le monde pour le recomposer autrement et dans l’espoir de la chimérique expatriation du feu intérieur.
Jean-Paul Gavard-Perret
Cathy Garcia-Canalès, « Eskhataï, Salines suivi de Mystica Perdita », Editions de l’Atlantique, « Purgatoire du quotitien », Editions A tire d’ailes.
Source : http://salon-litteraire.com/fr/cathy-garcia/review/1916026-et-cathy-garcia-canales-recrea-la-femme
L’amertume, la résignation
Pseudo sagesse qu’on se raconte
Sans oser voir que nos rêves
Sont des baleines échouées sur la grève
cg in Histoires d'amour, histoires d'aimer
Mots cramponnés à la page
que n’avez-vous la grâce
des griffures d’oiseaux sur le sable.
in La sagesse est toujours en retard
Parlerez-vous
Les sources d’indicible ?
Les fioles
Au murmure d'océan ?
Entendrez-vous
Les langages tout puissants
Distillés goutte à goutte ?
cg in Mystica perdita, 2009
J'ai tendu mon âme comme un câble au-dessus de l'abîme
et jonglant avec les mots, je m'y suis balancé.
Introduction par Walter Ruhlmann, éditeur
L'été de mes 21 ans, je m'ai tué… Bon, il ne faut pas exagérer ! Cet été là, dès juin en fait, l'idée de créer une revue littéraire me germe dans la tête. Je lis de la poésie depuis un petit moment et j'en écris depuis plus longtemps encore, avec la publication de L'orchidée noctambule l'automne précédent.
C'est de cette rencontre avec l'éditeur et poète Frédéric Maire que germe réellement la graine, que je veux mauvaise, loin des clichés de la poésie à l'eau de rose que je lis trop souvent ici, ou là.
Thierry Piet, qui co-animait, les éditions Echo Optique fut aussi d'un précieux conseil. Et il y en a eu tellement d'autres qui d'une façon ou d'une autre m'ont fait avancer à coups de pied au derrière ou par leur soutien sans faille : Teresinka Pereira, Jan Bardeau, Erich von Neff, Paul van Melle, Pierre Vaast, Bruno Tomera, Aurora Antonovic...
La graine a alors germé, la plante a pu pousser comme une rose sur un tas d'ordure.
Ce n'est pas une grande surprise si cette revue a souvent été comparée et associée aux fleurs : chardons, orties, mandragores, daturas… Sauf que l'idée n'a jamais été qu'elle respire l'air pur, que son odeur soit agréable, et pour sortir de la métaphore, que les textes qu'on y lit soient complaisants. Notre credo de l'époque (je n'ai pas toujours été seul à la barre: Craig McCafferty, Morgane, Bzone) : que le texte qu'on vient de lire ne nous donne pas envie de lire tout de suite autre chose, que ce texte nous traumatise suffisamment pour ne pas pouvoir en sortir immédiatement.
Dans ce numéro très spécial du 20ème anniversaire, vous découvrirez des textes inédits d'auteurs et des œuvres d'artistes fidèles qui ont eux mêmes choisi des textes ou des illustrations déjà publiés dans la revue ces 20 dernières années. Vous pourrez aussi lire des textes que j'ai choisis de rééditer. Vous verrez aussi à travers les polices de caractère choisies l'évolution de la revue : d'un format A5 tapé à la machine aux dernières possibilités d'éditions en ligne.
J'aurais encore beaucoup à dire, notamment penser à ceux qui sont présents dans ce numéro, ont été publiés dans les pages de Mauvaise graine – mgversion2>datura – mais ont disparu. Je ne dirai rien, je deviendrais liquoreux.
Je n'ai donc plus qu'à remercier tous ceux qui depuis un, cinq, dix ou vingt ans sont là, vous tous de me faire confiance en me confiant vos textes et vos illustrations et vous souhaiter une bonne lecture.
Contents | Sommaire mgv2_85 | 07_16
Cover illustration: originally by Craig McCafferty, reworked by Bruno Bernard, then Walter Ruhlmann, finally by Stéphane Bernard.
Inside illustrations: Stéphane Bernard, François Biajoux, Volodymyr Bilyk, Sophie Brassart, Alexandra Bouge, Henri Cachau, Gustave Caillebotte, Stephen Farr, Cathy Garcia, Alain Lacouchie, Marie C. Lecrivain, Flora Michèle Marin, Karla Linn Merrifield, Norman J. Olson, Joann Sorolla, Tomasz, Amanda Velocet, Andy Vérol, Laurent de Walick, Brenda Whiteway.
Jan Bardeau: Deux textes courts
Le choix de Jan Bardeau: Textes d'Alexandra Bouge
Editor's picks | Les choix de l'éditeur
Norman J. Olson: Unsafe Sex in the Suburbs
Norman J. Olson's pick: My Lost Brother by Jan Oskar Hansen
Editor's picks | Les choix de l'éditeur
Alexandra Bouge: Deux textes courts – Photographie
Le choix d'Alexandra Bouge: To Be An Asylum Seeker by Handsen Chikorowe
Alain Crozier: Nuit norvégienne
Le choix d'Alain Crozier: Une photo de Flora Michele Marin
Patrice Maltaverne: Trois poèmes
Le choix de Patrice Maltaverne: Une photo de François Biajoux
Cathy Garcia: Mordre le temps et Trois cornues
Le choix de Cathy Garcia: Chutes de Jan Bardeau
Jean-Christophe Belleveaux: toxique
Le choix de Jean-Christophe Belleveaux: Une photo de François Biajoux
Denis Emorine : Chez Tigris
Le choix de Denis Emorine: Une peinture de Norman Olson
Marlène Tissot: Le bon pinard
Le choix de Marlène Tissot: Des excuses, toujours des excuses, (De connerie en connerie) de Ludovic Kaspar
Editor's picks | Les choix de l'éditeur
Steve Klepetar: Reruns
Steve Klepetar's pick: Writer’s Conference Brochure by Lyn Lifshin
Lyn Lifshin: Father Throws Four Kids Off Bridge
Lyn Lifshin's pick
Daniel Y. Harris & Irene Koronas: Two excerpts from h.e/s.he scatology in 315 wor./d sec./tions
Daniel Y. Harris' pick: Anselm by Gregory Vincent St Thomassino
Christopher Barnes: Five Counter-factual Poems
Christopher Barnes' pick: The Slave by Peter O'Neill
Sébastien Ayreault: Oil Change, Une histoire de pingouin et Quelques souvenirs de Bulgarie
Le choix de Sébastien Ayreault: Sur la banquette arrière de Marlène Tissot
Editor's picks | Les choix de l'éditeur
Jeanne Gerval Arouff: La danse du rire
Le choix de Jeanne Gerval Arouff: Beach Boys in Motion
Helen Hagemann: First Seduction and Last Time in a Restaurant
Helen Hagemann's pick: Rose by Lyn Lifshin and an ink by Norman Olson
Fern G. Z. Carr: Pigalle
Fern G. Z. Carr's pick: Dangle Mountain by Katherine Czerwinski
Karla Linn Merrifield: The Twins, Château d’Ivre Is a Long Way from St.-Sulpice Cloister
Karla Linn Merrifield's picks: Biodiverse and Pollen du soir by Sophie Brassart
J.J. Steinfeld: Betrayals
J.J. Steinfeld's pick 1: Photograph by Brenda Whiteway
J.J. Steinfeld: Three Sealed Envelopes with Delicate Wings
J.J. Steinfeld's pick 2: Holocaust Genealogy by Fern G.Z. Carr
Ben Nardolilli: Country Living and No Network Access
Ben Nardolilli's pick: To the Moon and Back by Steve Klepetar
Editor's picks | Les choix de l'éditeur
Stéphane Bernard: Amuser la sève, Un ragoût d'orgueils, Stable comme une tombe et Spermoderme
Le choix de Stéphane Bernard: Deux poèmes de Christophe Bregaint
Fabrice Farre: Poème
Le choix de Fabrice Farre: Deux poèmes de Stéphane Bernard
Vincent: Polaroid d’une autodestruction mal programmée et Barcelone by life
Le choix de Vincent: Un moyen de s'apprivoiser de Marlène Tissot
Caleb Puckett: Diver Down and A Bench in Bonaventure Cemetery.
Caleb Puckett's pick: An ink by Norman J. Olson
David Herrle: Between Chronons, Fatherless Time and Katy Perry and Rihanna
David Herrle's pick: Face by Flora Michèle Marin
Volodymyr Bilyk: Brow, Itch and The Badass Man
Volodymyr Bilyk's pick: A vispo by Amanda Earl
Perrin Langda: Lettre à un jeune poète pour qu'il évite de perdre sa copine une treizième fois, Punchlines d'un lover à un pote et Poème coool
Le choix de Perrin Langda: The Dock Walker de Walter Ruhlmann
Elizabeth Tyrell: Fang
Elizabeth Tyrell's pick: The Dominatrix by Peter O'Neill
Ruth Sabath Rosenthal: City of Lights
Ruth Sabath Rosenthal's pick
Cédric Bernard: Contenance
Le choix de Cédric Bernard: un poème de Sophie Brassart
Alain Lasverne: La vie continue
Le choix d'Alain Lasverne: Pensées de Lucien Suel
James B. Nicola: Three poems
James B. Nicola's picks: “The Dog” by Erich von Neff, a photograph by Marie Lecrivain and a photograph by François Biajoux
Sophie Brassart: A sophisticated war et Le crime et la lumière
Le choix de Sophie Brassart: Trade, Commerce d'Erich von Neff
Emily Ramser:I Googled The Word Exorcise After You Tried To Add Me On Facebook and Stage of Grief
Emily Ramser's picks: A Hungry Creature That Hates Fast Food by J. J. Steinfeld and Rez School Lunch by Emily Severance
Editor's picks | Les choix de l'éditeur
Marie C. Lecrivain: If I Died First…
Marie C. Lecrivain's pick 1:Still Fires Burning by Deborah Guzzi
Marie C. Lecrivain: The Fall and Rise of a Black Star: A Coronet of Sonnets Dedicated to David Bowie
Marie C. Lecrivain's pick 2: drawing tree branches and ink on paper by Norman J. Olson
Peter O'Neill: Grottesque
Peter O'Neill's pick: Sommets by Cee Jay
Gabrielle Burrel: Soufle et Ile
Le premier choix de Gabrielle Burel: Portrait du poète d'aujourd'hui de Jean-Pierre Lesieur.
Le deuxième choix de Gabrielle Burel: un poème extrait de Les chants du malaise de Walter Ruhlmann
Gary Beck: Digital Excess and Contrivance
Gary Beck's pick: The Congo Kid Comes Home by Tom Sheehan
Deborah Guzzi: The Mean High Tide Line, A Case of Ubiquitous Observation, White Man’s Burden
Deborah Guzzi's pick: The Swimming Pool by Jan Oskar Hansen
CeeJay: Aux arbres citoyens
Le choix de Cee Jay: La cuisine du diable (The Devil's Kitchen) by Jack Grady
Jack Grady: Dark Voyage
Jack Grady's pick: Something Grows bt Steve Klepetar
François Ibanez: Trois poèmes
Le choix de François Ibanez: poèmes de Christophe Brégaint
Editor's picks | Les choix de l'éditeur
Murièle Modély: poème
Le choix de Murièle Modély: Sea Out d'Eleannor Bennet
Bruce Louis Dodson: Discovery and Postcard from Kowloon, Chungking Mansions
Margaret O'Driscoll: Dewdrops
Margaret O'Driscoll's pick: The Summer Dawn (extract) by Julien Burri
Greg Patrick: Traveler
Greg Patrick's pick: Cool on my Island by Stephen Farr
Steve Slavin: Swingers
Steve Slavin's pick: Viewing Pleasure by Gary Beck and So It's a Fire by Matt McGee
Tim Tipton: My Hand is a Poem and Solitude
Tim Tipton's pick: God Must Be a Beautiful and Lonely Outcast by Kyle Hemming
Irene Koronas: three excerpts from Codify
Irene Koronas' pick: Flash de Cathy Garcia
Editor's picks | Les choix de l'éditeur
Contributors' biographies | Biographies des contributeurs
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Quand on a un marteau dans la tête, on voit tous les problèmes sous la forme d'un clou.