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CATHY GARCIA-CANALES - Page 692

  • Odilon Redon

     

    L'artiste vient à la vie pour un accomplissement qui est mystérieux. Il est un accident. Rien ne l’attend dans le monde social.

     

    in Journal, 1867-1915 : notes sur la vie, l'art et les artistes

     

     

     

     

  • L'oeuvre plastique de Cathy Garcia par Jean-Paul Gavard Perret

     

     
     Lorsqu’elle ne peut plus écrire Cathy Garcia reprend ses « griboulglyphes » pour respirer. C’est pourquoi elle ne se considère pas comme une artiste « professionnelle ».Néanmoins par ses gris brouillages elle embue de couleurs et de taches les figures du dehors pour en consumer le vernis jusqu’à la transparence. Ils créent des no man’s land qui ne laissent rien perdre de l’absence qu’ils retiennent. L’artiste nie la neige et  retourne aux  terres noires.

     

    Dans la nudité de la blancheur la créatrice fait sourdre ses angoisses avec les nôtres mais pour créer ce que Ponge nommait l’ « Objoie » à savoir le lieu où le plaisir de gribouiller devient orgasme. Cathy Garcia devient la voyante par intermittence de l’art. Lorsque la poétesse devient taiseuse elle est l’intruse qui sait que les mots parfois ne résolvent rien. Le dessin scanne leur pénombre et auscultent les lieux retirés de l’être.  Les « griboulglyphes » brusquent le regard. Cela répond à une nécessité intérieure. De telles images ressemblent à ces linges de famille qui jadis se transmettaient sur plusieurs générations. Chez elle ce linge invente un univers dont la noirceur éclairait l’intérieur de nos armoires secrètes par soulèvement des vagues et surgissement du vivant.

     

    Jean-Paul Gavard-Perret

     

    Source : http://salon-litteraire.com/fr/arts/content/1906082-l-oeuvre-plastique-de-cathy-garcia

     

     

     

     

  • Auteur : un métier difficile ?

                                      

     

     PAR STÉPHANIE ATEN

      

    Écrire à longueur de journée, tranquillement installé chez soi, libre de ses horaires, de son rendement, de ses mouvements.

    Pas de patron démoralisant ni de collègue envahissant.

    On travaille pour soi, à son rythme, selon ses envies, et dans la passion...

    Auteur : le métier idéal !...

    Détrompez-vous...

    Être auteur, c'est aussi passer son temps à travailler gratuitement, sans garantie de retour sur investissement. C'est galérer financièrement, et ne bénéficier d'aucune considération, ni d'un point de vue juridique, ni d'un point de vue social.

    Un auteur, même lorsqu'il est scénariste, n'a aucun statut. Il n'a pas droit aux allocations chômage, en revanche, il cotise. Auprès des "Agessa", qui le ponctionnent sur toutes les sommes touchées, même minimes. Il n'a pas de "congés payés", ni d'assurance maladie avantageuse, ni de "13ème mois". L'auteur n'est protégé par aucune convention collective, et doit se soumettre à ce qu'on tolèrera de lui donner en cas de contrat. Et c'est, le plus souvent, maigre... très, maigre.

    L'auteur est un être isolé, auquel on demande d'être "professionnel", tout en considérant, dès qu'il s'agit de le payer, qu'il pratique en fait un hobby. Un romancier se doit de "savoir écrire", de maîtriser parfaitement sa langue, de connaître la construction dramatique sur le bout des doigts, et de travailler son talent pour produire des ouvrages dignes de ce nom. Un scénariste se doit d'être à l'aise avec le cahier des charges de l'écriture scénaristique, de travailler vite, de savoir s'adapter, "il s'agit d'un métier", répètent avec sévérité les producteurs.

    Par contre, quand il s'agit de le payer... de considérer le travail accompli, de lui donner toute sa valeur, non seulement en termes quantitatifs, mais aussi qualitatifs, là, tout à coup... être auteur devient un "hobby".

    "Après tout, il fait ça parce que ça lui plaît, ce n'est pas une profession à proprement parler"...

    On me demande souvent pourquoi la création (particulièrement audiovisuelle) est si peu dynamique ou de mauvaise qualité en France.

    Je pense que la réponse se trouve dans les phrases précédentes.

    Il est psychologiquement et nerveusement extrême, de travailler dans des conditions financières catastrophiques, une reconnaissance quasi-inexistante, une précarité perpétuelle, et un taux d'échecs épuisant.

    Car être auteur, c'est aussi accepter de beaucoup travailler sur des écrits, tout en sachant pertinemment que les éditeurs ou les producteurs, 95 fois sur 100, vous diront non, même si votre travail est de qualité. Ce n'est "pas le moment", "pas ce qu'on cherche", "pas la tendance", sont des arguments qu'on vous renvoie en plein visage sans ciller, sans ambages, sans aucune considération pour les semaines de travail fourni en amont, visant à répondre aux demandes d'idées nouvelles et de créativité sans cesse renouvelées.

    Quand vous allez voir un architecte pour qu'il vous construise une maison, même si, au final, vous ne tombez pas d'accord sur ses propositions, vous le payez pour le travail fourni.

    Lorsqu'un technicien du cinéma travaille sur un tournage, même si le film ne se fait pas pour X raisons, le technicien sera payé.

    L'auteur, lui, travaille sans filets, sans garantie, et la plupart du temps, sans être rémunéré.

    Être auteur, en France, c'est donc vivre dans le paradoxe.

    Notre culture adore la création, l'imagination, les arts. Elle les encense, les vénère, leur reconnaît tous les mérites, et se targue de briller dans le monde entier. Et pourtant, l'auteur n'a pas d'existence tangible. Il n'a pas de factures à payer, pas d'estomac à remplir, et pas de vie à gérer. Il "ne travaille pas", il s'amuse, des heures durant, pour parvenir au résultat final qui vous enthousiasme tant.

    Les lecteurs réclament sans cesse de nouveaux livres,

    les spectateurs de nouveaux films et programmes télévisés,

    toujours et encore, toujours et encore...

    Comment pensez-vous que ces œuvres se font pour répondre à vos attentes ?...

    Les auteurs travaillent. Beaucoup.

    Mais ne sont pas autorisés à vivre de leurs compétences.

    Alors oui...

    être auteur est un métier difficile.

    Mieux vaut être conscient de cet état de fait avant de se lancer à corps perdu dans un métier qu'on fantasme souvent, sans réellement en connaître les tenants et aboutissants.

    Être auteur est un sacerdoce, un Everest qu'on gravit en tongs et sans oxygène. Il faut  aimer les défis, et à vrai dire... il ne faut même aimer que cela.

     

    Stéphanie Aten

     

    Scénariste et romancière "engagée", parce qu'être auteur, c'est alimenter l'inconscient collectif et participer à l'élaboration de la société. Voir la page de l'auteur

     

    Source : https://www.skop.io/a/auteur-un-metier-difficile...

     

     

  • Lue par Jean-Paul Gavard-Perret

    Un article publié il y a 17 mois, sur lequel je viens tout juste et par hasard de tomber, les éditions de l'Atlantique avait déjà mis clé sous porte cependant, donc Eskhatiaï a repris sa forme originelle en deux recueils autoédités et disponibles sur demande : Salines, 2007 et Mystica perdita, 2009,Purgatoire du quotidien est également toujours disponible.

     

     

    Et Cathy Garcia-Canales recréa la femme

     
    Cathy Garcia sait qu’il n’y a pas d’avènement de la poésie sans un certain sens du rite de la fusion. Mais aussi à ce sur quoi cette fusion butte : l’immobilisation du désir et son achèvement chez l’un qui entraîne l’inachèvement chez l’autre. Mais de ce dernier émerge aussi le langage poétique. C’est sans doute pourquoi chez la poétesse la nudité n’est jamais scabreuse et ne contient rien de frelaté. Loin d’une pathologie sentimentale elle offre une sensation vitale. Même lorsque celle-ci s’affaisse sous le poids de la vie des émotions plus complexes.

     

    Dès lors et si les poèmes de Cathy Garcia tourne autour d’elle-même il n’existe pas pour autant la moindre effusion de l’égo. Saurons-nous tout d’elle ? Non sans doute. Mais sa silhouette féminine est mise à nu comme de l'intérieur dans un mouvement poétique rappelant parfois des "glissements" à la Bacon par des effets de déchirures qui ramène l’être à sa douleur, à sa solitude. Par sa voix de fantômes la poétesse permet de faire jaillir de la masse brute de la vie l’écume des sensations et des émotions parfois telluriques. La poésie devient un lieu sobrement lyrique d’épaississement autant que d’éclaircissement  Chaque texte en sa concentration comme en ses élancements produit un renversement : ce qui est matière perd en densité, ce qui est de l'ordre de l'impalpable devient matière. Le lecteur se retrouve  aux sources du langage : la forme décompose le monde pour le recomposer autrement et dans l’espoir de la chimérique expatriation du feu intérieur.

     

    Jean-Paul Gavard-Perret

     

    Cathy Garcia-Canalès, « Eskhataï, Salines suivi de Mystica Perdita », Editions de l’Atlantique, « Purgatoire du quotitien », Editions A tire d’ailes.

     

    Source : http://salon-litteraire.com/fr/cathy-garcia/review/1916026-et-cathy-garcia-canales-recrea-la-femme

     

     

     

     

  • 20 ans ! Numéro anniversaire de mgv2>datura : mgv2_85 | 07_16

    Introduction par Walter Ruhlmann, éditeur


    L'été de mes 21 ans, je m'ai tué… Bon, il ne faut pas exagérer ! Cet été là, dès juin en fait, l'idée de créer une revue littéraire me germe dans la tête. Je lis de la poésie depuis un petit moment et j'en écris depuis plus longtemps encore, avec la publication de L'orchidée noctambule l'automne précédent.
    C'est de cette rencontre avec l'éditeur et poète Frédéric Maire que germe réellement la graine, que je veux mauvaise, loin des clichés de la poésie à l'eau de rose que je lis trop souvent ici, ou là.
    Thierry Piet, qui co-animait, les éditions Echo Optique fut aussi d'un précieux conseil. Et il y en a eu tellement d'autres qui d'une façon ou d'une autre m'ont fait avancer à coups de pied au derrière ou par leur soutien sans faille : Teresinka Pereira, Jan Bardeau, Erich von Neff, Paul van Melle, Pierre Vaast, Bruno Tomera, Aurora Antonovic...
    La graine a alors germé, la plante a pu pousser comme une rose sur un tas d'ordure.
    Ce n'est pas une grande surprise si cette revue a souvent été comparée et associée aux fleurs : chardons, orties, mandragores, daturas… Sauf que l'idée n'a jamais été qu'elle respire l'air pur, que son odeur soit agréable, et pour sortir de la métaphore, que les textes qu'on y lit soient complaisants. Notre credo de l'époque (je n'ai pas toujours été seul à la barre: Craig McCafferty, Morgane, Bzone) : que le texte qu'on vient de lire ne nous donne pas envie de lire tout de suite autre chose, que ce texte nous traumatise suffisamment pour ne pas pouvoir en sortir immédiatement.
    Dans ce numéro très spécial du 20ème anniversaire, vous découvrirez des textes inédits d'auteurs et des œuvres d'artistes fidèles qui ont eux mêmes choisi des textes ou des illustrations déjà publiés dans la revue ces 20 dernières années. Vous pourrez aussi lire des textes que j'ai choisis de rééditer. Vous verrez aussi à travers les polices de caractère choisies l'évolution de la revue : d'un format A5 tapé à la machine aux dernières possibilités d'éditions en ligne.
    J'aurais encore beaucoup à dire, notamment penser à ceux qui sont présents dans ce numéro, ont été publiés dans les pages de Mauvaise graine – mgversion2>datura – mais ont disparu. Je ne dirai rien, je deviendrais liquoreux.
    Je n'ai donc plus qu'à remercier tous ceux qui depuis un, cinq, dix ou vingt ans sont là, vous tous de me faire confiance en me confiant vos textes et vos illustrations et vous souhaiter une bonne lecture.

     

     

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    Contents | Sommaire mgv2_85 | 07_16

    Cover illustration: originally by Craig McCafferty, reworked by Bruno Bernard, then Walter Ruhlmann, finally by Stéphane Bernard.
    Inside illustrations: Stéphane Bernard, François Biajoux, Volodymyr Bilyk, Sophie Brassart, Alexandra Bouge, Henri Cachau, Gustave Caillebotte, Stephen Farr, Cathy Garcia, Alain Lacouchie, Marie C. Lecrivain, Flora Michèle Marin, Karla Linn Merrifield, Norman J. Olson, Joann Sorolla, Tomasz, Amanda Velocet, Andy Vérol, Laurent de Walick, Brenda Whiteway.
    Jan Bardeau: Deux textes courts
    Le choix de Jan Bardeau: Textes d'Alexandra Bouge
    Editor's picks | Les choix de l'éditeur
    Norman J. Olson: Unsafe Sex in the Suburbs
    Norman J. Olson's pick: My Lost Brother by Jan Oskar Hansen
    Editor's picks | Les choix de l'éditeur
    Alexandra Bouge: Deux textes courts – Photographie
    Le choix d'Alexandra Bouge: To Be An Asylum Seeker by Handsen Chikorowe
    Alain Crozier: Nuit norvégienne
    Le choix d'Alain Crozier: Une photo de Flora Michele Marin
    Patrice Maltaverne: Trois poèmes
    Le choix de Patrice Maltaverne: Une photo de François Biajoux
    Cathy Garcia: Mordre le temps et Trois cornues
    Le choix de Cathy Garcia: Chutes de Jan Bardeau
    Jean-Christophe Belleveaux: toxique
    Le choix de Jean-Christophe Belleveaux: Une photo de François Biajoux
    Denis Emorine : Chez Tigris
    Le choix de Denis Emorine: Une peinture de Norman Olson
    Marlène Tissot: Le bon pinard
    Le choix de Marlène Tissot: Des excuses, toujours des excuses, (De connerie en connerie) de Ludovic Kaspar
    Editor's picks | Les choix de l'éditeur
    Steve Klepetar: Reruns
    Steve Klepetar's pick: Writer’s Conference Brochure by Lyn Lifshin
    Lyn Lifshin: Father Throws Four Kids Off Bridge
    Lyn Lifshin's pick
    Daniel Y. Harris & Irene Koronas: Two excerpts from h.e/s.he scatology in 315 wor./d sec./tions
    Daniel Y. Harris' pick: Anselm by Gregory Vincent St Thomassino
    Christopher Barnes: Five Counter-factual Poems
    Christopher Barnes' pick: The Slave by Peter O'Neill
    Sébastien Ayreault: Oil Change, Une histoire de pingouin et Quelques souvenirs de Bulgarie
    Le choix de Sébastien Ayreault: Sur la banquette arrière de Marlène Tissot
    Editor's picks | Les choix de l'éditeur
    Jeanne Gerval Arouff: La danse du rire
    Le choix de Jeanne Gerval Arouff: Beach Boys in Motion
    Helen Hagemann: First Seduction and Last Time in a Restaurant
    Helen Hagemann's pick: Rose by Lyn Lifshin and an ink by Norman Olson
    Fern G. Z. Carr: Pigalle
    Fern G. Z. Carr's pick: Dangle Mountain by Katherine Czerwinski
    Karla Linn Merrifield: The Twins, Château d’Ivre Is a Long Way from St.-Sulpice Cloister
    Karla Linn Merrifield's picks: Biodiverse and Pollen du soir by Sophie Brassart
    J.J. Steinfeld: Betrayals
    J.J. Steinfeld's pick 1: Photograph by Brenda Whiteway
    J.J. Steinfeld: Three Sealed Envelopes with Delicate Wings
    J.J. Steinfeld's pick 2: Holocaust Genealogy by Fern G.Z. Carr
    Ben Nardolilli: Country Living and No Network Access
    Ben Nardolilli's pick: To the Moon and Back by Steve Klepetar
    Editor's picks | Les choix de l'éditeur
    Stéphane Bernard: Amuser la sève, Un ragoût d'orgueils, Stable comme une tombe et Spermoderme
    Le choix de Stéphane Bernard: Deux poèmes de Christophe Bregaint
    Fabrice Farre: Poème
    Le choix de Fabrice Farre: Deux poèmes de Stéphane Bernard
    Vincent: Polaroid d’une autodestruction mal programmée et Barcelone by life
    Le choix de Vincent: Un moyen de s'apprivoiser de Marlène Tissot
    Caleb Puckett: Diver Down and A Bench in Bonaventure Cemetery.
    Caleb Puckett's pick: An ink by Norman J. Olson
    David Herrle: Between Chronons, Fatherless Time and Katy Perry and Rihanna
    David Herrle's pick: Face by Flora Michèle Marin
    Volodymyr Bilyk: Brow, Itch and The Badass Man
    Volodymyr Bilyk's pick: A vispo by Amanda Earl
    Perrin Langda: Lettre à un jeune poète pour qu'il évite de perdre sa copine une treizième fois, Punchlines d'un lover à un pote et Poème coool
    Le choix de Perrin Langda: The Dock Walker de Walter Ruhlmann
    Elizabeth Tyrell: Fang
    Elizabeth Tyrell's pick: The Dominatrix by Peter O'Neill
    Ruth Sabath Rosenthal: City of Lights
    Ruth Sabath Rosenthal's pick
    Cédric Bernard: Contenance
    Le choix de Cédric Bernard: un poème de Sophie Brassart
    Alain Lasverne: La vie continue
    Le choix d'Alain Lasverne: Pensées de Lucien Suel
    James B. Nicola: Three poems
    James B. Nicola's picks: “The Dog” by Erich von Neff, a photograph by Marie Lecrivain and a photograph by François Biajoux
    Sophie Brassart: A sophisticated war et Le crime et la lumière
    Le choix de Sophie Brassart: Trade, Commerce d'Erich von Neff
    Emily Ramser:I Googled The Word Exorcise After You Tried To Add Me On Facebook and Stage of Grief
    Emily Ramser's picks: A Hungry Creature That Hates Fast Food by J. J. Steinfeld and Rez School Lunch by Emily Severance
    Editor's picks | Les choix de l'éditeur
    Marie C. Lecrivain: If I Died First…
    Marie C. Lecrivain's pick 1:Still Fires Burning by Deborah Guzzi
    Marie C. Lecrivain: The Fall and Rise of a Black Star: A Coronet of Sonnets Dedicated to David Bowie
    Marie C. Lecrivain's pick 2: drawing tree branches and ink on paper by Norman J. Olson
    Peter O'Neill: Grottesque
    Peter O'Neill's pick: Sommets by Cee Jay
    Gabrielle Burrel: Soufle et Ile
    Le premier choix de Gabrielle Burel: Portrait du poète d'aujourd'hui de Jean-Pierre Lesieur.
    Le deuxième choix de Gabrielle Burel: un poème extrait de Les chants du malaise de Walter Ruhlmann
    Gary Beck: Digital Excess and Contrivance
    Gary Beck's pick: The Congo Kid Comes Home by Tom Sheehan
    Deborah Guzzi: The Mean High Tide Line, A Case of Ubiquitous Observation, White Man’s Burden
    Deborah Guzzi's pick: The Swimming Pool by Jan Oskar Hansen
    CeeJay: Aux arbres citoyens
    Le choix de Cee Jay: La cuisine du diable (The Devil's Kitchen) by Jack Grady
    Jack Grady: Dark Voyage
    Jack Grady's pick: Something Grows bt Steve Klepetar
    François Ibanez: Trois poèmes
    Le choix de François Ibanez: poèmes de Christophe Brégaint
    Editor's picks | Les choix de l'éditeur
    Murièle Modély: poème
    Le choix de Murièle Modély: Sea Out d'Eleannor Bennet
    Bruce Louis Dodson: Discovery and Postcard from Kowloon, Chungking Mansions
    Margaret O'Driscoll: Dewdrops
    Margaret O'Driscoll's pick: The Summer Dawn (extract) by Julien Burri
    Greg Patrick: Traveler
    Greg Patrick's pick: Cool on my Island by Stephen Farr
    Steve Slavin: Swingers
    Steve Slavin's pick: Viewing Pleasure by Gary Beck and So It's a Fire by Matt McGee
    Tim Tipton: My Hand is a Poem and Solitude
    Tim Tipton's pick: God Must Be a Beautiful and Lonely Outcast by Kyle Hemming
    Irene Koronas: three excerpts from Codify
    Irene Koronas' pick: Flash de Cathy Garcia
    Editor's picks | Les choix de l'éditeur
    Contributors' biographies | Biographies des contributeurs

     

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