Louis Jover
Patte de velours
amours félins
contre le sein
l'édredon
et le chat-huant
dans la nuit
cg in Tobogan de velours
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Patte de velours
amours félins
contre le sein
l'édredon
et le chat-huant
dans la nuit
cg in Tobogan de velours
ILS
saisissent le jour nouveau
à bras le corps
et lui font passer un sale quart d'heure
Ensuite ils ont quartier libre
Jusqu'au lendemain
in Mais qui sont-ils ? Minicrobe 33
Des singes et des poèmes acrobates
Dégringolant les échelles
D’incarnat et de miel,
Trois cents blancs cavaliers,
Surgissant des murailles !
cg in Pandémonium 1 (Clapàs 2001)
dégorgez des chimères la
crinière trempée et qu’appareille
enfin le galion des embruns
cinglant ses sortilèges
délavez des légendes la pourpre et la dorure
mettez à nu le blanc dont le temps fait des spectres
in Ah ! salines des aubes…
Mes ongles ont poussé, on dirait des griffes. Le temps se rétrécit à force de mettre des trucs dedans. Quelque chose nous appelle, simple autant qu’inaccessible.
cg in A la loupe
Et alors, j'ai pris feu dans ma solitude car écrire c'est se consumer... L'écriture est un incendie qui embrase un grand remue-ménage d'idées et qui fait flamboyer des associations d'images avant de les réduire en braises crépitantes et en cendres retombantes. Mais si la flamme déclenche l'alerte, la spontanéité du feu reste mystérieuse. Car écrire c'est brûler vif, mais c'est aussi renaître de ses cendres.
in Lettre à Edouard Peisson, Aix-en-Provence le 21 août 1943
Vie et mort
J’ai la connaissance
Des profondeurs
C’est pour cela
Que le serpent m’a aimée
cg in Universelle
Viendront encore
Des forges violées par le feu
Des branches sans oiseaux
Avec des cordes qui pendent
Du grand deuil des cerisiers
Sous lesquels les mâchoires tremblent
in See you later alligator
Des rêves, reste cette argile rouge et molle entre les doigts. Colmater les fissures, se peindre la face et hurler à la vôtre des sons barbares qui ne racontent rien d’autre que le cœur battant, le sang dans le ventre et le limon de nos sexes. Vous, mes semblables si dissemblables, si prévisibles, je veux poser mes mains sur vos corps qui s’effacent, qui s’aplatissent et s’étalent en pixels. Cette chair si corruptible, cette ordure, je veux la retenir encore et creuser en elle des chemins de fête, ô divine solitude. Je ne vis que par le vent qui me traverse, qui me caresse, je suis si lasse de vous regardez tourner en rond dans vos boîtes. Je voudrais vous ouvrir, comme des fruits trop mûrs qui refusent de délivrer leurs graines.
cg in A la loupe