Nizar Ali Badr - Gens
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Vous entrez dans un autre pays
Une autre saison
La parole se fait maintenant plus lente
Elle peut dire ce bruit de paille
Dans le vent
D’une pluie coupée.
in Triptyque du veilleur
SIMPLE COMME AU REVOIR
Il a rêvé de tortues stellaires
Et s’éveille convaincu
De détenir la vérité
L’univers a des crocs de dinosaure
Dans une bulle close par un cadenas
Dieu est un feu follet.
cg 2002
Les plaies de la misère couvrent des larves.
La faim ouvre son sillon et s’échoue dans de vieux ports abandonnés
Sur le sable
Et au danger de la jungle.
Il n’y a pas assez de sépultures, de niches, de fosses communes,
D’extensions suffisantes,
Pour enterrer les nombreuses prises d’enfants
D’une seule journée. On les assiègent la nuit,
Pendant leur sommeil parmi les cartons de la rue.
Il paraît qu’ils font du tort du commerce.
in Tiers-Monde
Les hommes politiques et les couches doivent être changés souvent ...
et pour les mêmes raisons.
Sur les écrans l’existence est une passagère folle
in Une quinte sous nos doigts
Les rues mettent en marche leurs moteurs
leurs machines à hacher
dévoilent la texture de mazout de la nuit
in Cat in the bag