Arno Rafael Minkkinen
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Écrire, effraction dans la voix de l’autre
in Promesse achevée à bras nus
Je lis à propos d’un poète et à travers ce que je lis, je me lis. Me relie à cette angoisse universelle qui pousse à crier, à appeler, à convoquer et à conjurer par l’écriture.
cg in A la loupe
Du ciel vidé reste
La nervure en lignes de fuite
cg in Mystica perdita, 2009
Unique ambition : être à hauteur de l’instant.
in Disponibilité
J’aimerais pourtant encore une dernière fois
marcher sur le sentier
qui va vers nulle part
même vers une grange pleine de foin
qui sent les brebis et la camomille
même vers une touffe de châtaigniers
vers un ancien feu allumé par des chasseurs
vers l’empreinte d’un ours
le long d’un ruisseau de rouille
in Vous qui passez par Roncevaux
Je tourne en rond, il me manque une envolée !
cg in Journal 1997
M’aimer, c’est tout, dans cette longue nage, je voudrais profiter du voyage pour saluer les dauphins. Voir les baleines me chavirerait le cœur. Voyager quelle que soit la façon, pour que le sang circule, la vie…
cg in Journal 2005
Dans l’inspiration raréfiée, plane une interrogation.
L’incompétence poétique sonne trompette au fond des eaux de cuvette.
in (c)Ourse bipolaire
Je cherche toujours à communiquer quelque chose d’incommunicable, à expliquer quelque chose d’inexplicable. Ce n’est peut-être rien d’autre, au fond, que cette fameuse peur dont je parle si souvent, mais étendue à tout : peur du grand et du petit ; peur convulsive de dire un mot. Peut-être pourtant, à vrai dire, cette peur n’est-elle pas uniquement peur, mais aussi désir passionné de quelque chose de plus grand que tout ce qui la provoque.