Francesc Català Roca
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La surface de l’eau
Semble ornée comme la soie…
La pluie du printemps
Po Chu Yi
Le monde est plein de bruits et de fureur Il fait froid Trop paresseux pour me lever Les pensées en désordre J’ouvre mon vieux livre de poèmes Je pense à l’endroit où personne ne vient Je pense aux arbres, aux nuages et aux rochers Je pense à l’odeur des herbes Je pense aux corbeaux de la montagne Je pense au jardin de Lo Yang Je pense aux deux grues qui savent danser Je pense à Po Chu Yi Je pense au poète tranquille et oisif Je pense au parfum du vin Je pense au son de la pluie Je pense au goût du ciel Je pense à la nuit profonde et silencieuse Je pense au poète qui s’enivre et dort profondément Je pense au bon vent dans le clair de lune
Tout ce qu'on entend est une opinion, pas un fait.
Tout ce qu'on voit est une perspective, pas la vérité.
les hommes, cinq ans, font des châteaux de sable
les dieux, deux ans, les détruisent
in Microbe n°69
Crève rouge abcès, que sorte le poison, que se vide la bile qui m’empoisonne. J’ai les maux muselés qui bavent de rage folle, désespoir. Les canines usées à mordre l’absurde, à distiller du vent qui fait tourner l’encre…
cg in Journal 2004
je sais
qu’elle est
là
quelque part
à
archiver
d’encre
les lèvres
du fleuve
in l’archiviste du brouillard
Nous avons marché pieds nus pour toucher l'âme des gravats, et nus, nous avons marché afin que l'âme des vents nous habille de femmes qui nous renvoient les dons de la nature.
in Au dernier soir sur cette terre