Gérard Collas
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Un sage qui se dispute avec un imbécile ne récolte que de la fatigue
Les rencontres m’effraient
et pourtant je le sais
qu’on ne lave bien son âme
que dans le regard d’autrui
in Sous les couteaux des horloges
Voir au-delà du voir, sentir… La moindre cellule est à la fois peau œil bouche oreille.
cg in Le livre des sensations
Il n’est de sommeil plus puissant
Que notre intelligence à ne pas vivre
in L’éponge des mots
Et quelle main a déposé dans mes besaces
Autant de reptiles à la morsure fatale ?
Je suis la pauvreté, la poussière
Et le bourgeon séché sur la branche.
in Pour retendre l’arc de l’univers
Je fais reculer la mort à force de vivre, de souffrir, de me tromper,
de risquer, de donner et de perdre.
Les pierres ne quittent jamais le monde.
Elles lui laissent un peu de leur poids et un peu de leur forme.
Tu les écartes à peine en les lançant, leur exil n’est pas même un départ.
in La terre voudrait recommencer