Jorris Martinez
Le vent froisse les ramures, frissons de feuilles, chute des glands où dorment les rêves d’arbres futurs. C’est l’heure du goûter des oiseaux.
cg in Chroniques du hamac, 2008
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Le vent froisse les ramures, frissons de feuilles, chute des glands où dorment les rêves d’arbres futurs. C’est l’heure du goûter des oiseaux.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien adapté
à une société profondément malade.
PÈRE MÈRE
on persévère
on perd ses rêves
père disparu
et tout amour
quand la mère
n’est qu’amère.
in Mon collier de sel
Le boa et le cheval mort sont une même nuit
Et le matin le soleil ouvre le ventre du serpent
Couteau de lumière
Tout ce qui vous distingue vous isole.
Fuis dans la solitude, mon ami ! Je te vois assourdi par le bruit des grands hommes et déchiré par les aiguillons des petits. Dignes, forêt et rocher savent se taire en ta compagnie. Sois de nouveau semblable à l'arbre que tu aimes, celui aux larges branches : silencieux, aux écoutes, suspendu au-dessus de la mer
in Ainsi parlait Zarathoustra