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Dora Raymaker - Babalon
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Emile Renard - 1880
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Denise Grunstein
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Baron Adolf de Meyer
Photogravure, 1899
Chine, 1912
The Saturn Fountain, 1912
Ruth St. Denis dans The Revelation of the Goddess from Omika,1913
Jeanne Eagels
Rose Dolores - 1918
Né Demeyer Watson, le Baron Adolf Gayne de Meyer est né le 3 septembre 1868 dans le 16e arrondissement de Paris, fils d'un banquier juif allemand installé à Paris. Il s’installe à Londres dans les années 1890. Son goût, sa fortune et son homosexualité l’amènent à fréquenter l’entourage du Prince de Galles. Il épouse Olga Caracciolo, fille illégitime du Prince Edward (selon la rumeur publique) et se spécialise dans le portrait de personnalités de la haute société. La première guerre mondiale ayant détruit la fortune de la famille, Adolph et Olga partent pour les États-Unis. Son titre, ses connexions sociales et ses manières font sensation à New York, Newport et Boston. En 1913, il devient photographe pour les publications de Condé Nast, Vogue et Vanity Fair. A cette époque, il n’y avait pas encore de genre représentant la « photographie de mode », les modèles et les vêtements étaient illustrés par des dessins. En 1921/1922, de Meyer accepte de revenir à Paris pour devenir chef de la photographie du magazine Harper's Bazaar, appartenant au célèbre homme d'affaires William Randolph Hearst ; il y passera les 16 prochaines années de sa vie. Vers 1934, un nouvel éditeur est chargé de rajeunir l´image du magazine, ce qui mettra fin à la carrière d´Adolf de Meyer au sein de la publication. Il voyage alors en Europe avant de quitter à nouveau le vieux continent à. Il est mort le 6 janvier 1946 dans l"anonymat et la pauvreté à Los Angeles en Californie. Seule une partie de son œuvre a survécu jusqu’à nos jours, la majorité ayant été détruite durant la Seconde Guerre mondiale, et par Adolf de Meyer lui-même à la fin des années 1930.
(portrait par Frederick Hollyer, 1890)
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Barbara Vidal
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B.A. Bosaiya - 2004
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Silvana Mangano dans Arroz amargo de Giuseppe de Santis (1949)
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Ayako Wakao dans Irezumi de Yasuzo Masumura (1966)
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Alison Trentelman
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Enkhjargal Ganbat - Lullaby to Mother Earth
Enkhjargal Ganbat (aka Eya) née en 1981, est une artiste contemporaine mongole et fondatrice du groupe Art Nomad Wave. Elle est sortie avec un diplôme en peinture de l'Institut des Beaux-Arts d’Oulan-Bator en 2005. Après avoir mis une belle petite fille au monde, elle est retournée sur la scène artistique avec de nouvelles performances et des installations plastiques.
Sa performance «Une berceuse pour la Terre-Mère » entend rappeler l'amour des gens pour la nature, et comment al société moderne les ont trop séparé d’elle. La performance a circulé en Mongolie, demandant aux citoyens ordinaires de la rejoindre et de diffuser le concept -
Dorjdererm Davaa (Даваагын Дорждэрэм)
work in progress, 2011
An opposite freedom
Voice in Space - 2009
Voice in Space - 2006
Voice in the Space, 2006
Ten years ol wife
O Fortuna ! 2005
Artiste mongol né en 1981. Vit et travaille à Oulan Bator.
"Je ne me souviens quasi pas de mon enfance, mais je me souviens d'une chose, c'est qu'une fois, j'ai fait un grand cheval avec tous les restes de pâte à modeler que j'ai eu. J'avais environ 5-6 ans à l'époque. Je pense que ce fut la première fois où j'ai essayé de m'exprimer. J'ai senti alors que je devais devenir peintre, sculpteur ou artiste en tout cas. "Son œuvre comprend des peintures, installations, sculptures et photographies. Il est diplômé de l'Institut des Beaux-Arts à Oulan-Bator et a été depuis un membre du groupe de la « Blue Sun Art contemporain".
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Lecture de 'Jardin du causse' à Solomiac (Gers)
De et par moi-même, le 15 février à 19 heures,
lors de la première escale de Babel-Gum dans le cadre de la Vie Rurale #2
à Solomiac du 12 au 19 février.
Ci-joint le programme : prog babel-gum solomiac.pdf -
Les Sheela Na Gig
Une Sheela Na Gig (ou Sheela-Na-Gig) est une sculpture figurative féminine aux traits grotesques, présentant une exagération du sexe et que l'on trouve dans les îles Britanniques.
Elle se rencontre le plus souvent dans les églises et les châteaux, parfois accompagnée d'un équivalent masculin.
Les Sheela Na Gigs seraient des protections contre le Diable et la mort, de même que les gargouilles et les représentations grotesques de démons dans les églises et cathédrales d'Europe.
La plus célèbre des Sheela Na Gig se trouve dans l'église de Kilpeck, dans l'Ouest de l'Angleterre. Néanmoins, ces sculptures sont plus nombreuses en Irlande (101 recensées) qu'au Royaume-Uni (45 recensées).Il y a une polémique concernant l'origine et la signification du nom qui n'est pas traduisible de l'irlandais. Il est possible de rencontrer les termes Sheila, Síle et Síla. Le terme de Seán-Na-Gig a été créé par Jack Roberts pour désigner les sculptures masculines analogues aux Sheela Na Gig.
Eamonn Kelly mentionne une phrase en irlandais qui contient les termes Sighle na gCíoch signifiant la vieille sorcière aux seins et Síle-ina-Giob signifiant Sheila sur les genoux (Sheila provenant de l'irlandais Síle, l'équivalent de Cécile ou Cécilia). Mais ces interprétations sont remises en cause car peu de Sheela Na Gig ont les seins visibles et la dérive de ina-Giob et na Gig ne fait pas l'unanimité.
Sheela Na Gig désigne simplement pour Barbara Freitag une sorcière ou une vieille femme. Elle évoque dans son livre « Sheela-Na-Gigs : Unravelling an Enigma » (Sheela-Na-Gigs : Interprétation d'une énigme) une étymologie du terme et son évocation bien plus tôt que 1840, notamment un bateau de la marine royale et une danse appelés Sheela na Gig au XVIIIe siècle. Ce sont les plus vieilles mentions de ce nom mais il ne s'applique pas aux sculptures. Barbara Freitag indique que le terme désigne un esprit féminin irlandais et que gig était de l'argot de l'anglais nordique pour désigner les parties génitales d'une femme. Mais un mot actuel irlandais, Gigh (prononcé comme le prénom Guy) a la même signification et l'amalgame reste possible.
Une hypothèse avancée par Jørgen Andersen dans l'ouvrage «The Witch on the Wall» (La sorcière sur le mur) et reprise par James Jerman et Anthony Weir est que ces sculptures ont vu le jour au XIe siècle en France et en Espagne avant d'être introduites dans les îles britanniques au XIIe siècle. Eamonn Kelly, conservateur des antiquités irlandaises au Museum National d'Irlande à Dublin remarque que la distribution des Sheela Na Gig en Irlande correspond aux zones envahies par les Anglo-Saxons. Les Sheela Na Gigs des églises auraient ainsi été apposées pour dénoncer la convoitise et la perversion que représenteraient les femmes.
Une autre théorie, adoptée par Joanne McMahon et Jack Roberts, est que les Sheela Na Gig sont une rémanence de la religion pré-chrétienne de la fertilité et de la Déesse-Mère. Selon eux, les Sheela Na Gigs se seraient rencontrés dans des édifices du culte pré-chrétien et se seraient intégrées dans l'architecture des églises. Des différences ont été relevées avec les sculptures du continent où les figures masculines et des positions extravagantes sont beaucoup plus présentes que dans les îles britanniques, ce qui accréditerait la thèse d'une assimilation de ses représentations en Irlande et au Royaume-Uni.(source : wikipedia)
C'est cette seconde théorie qui me parait la plus vraisemblable, ou en tout cas qui me plait le plus. Certaines évoquent la vie, d'autres plutôt la mort, deux aspects de la déesse. Suivons donc ses traces...
Dunaman Castle, Limerick, Irlande
Killeagh, Cork, Irlande
Kiltinan Church, Irlande
Cavan Museum, Irlande
Llandrindod, Wells
Fiddington, Somerset, Angleterre
Kilpeck, Herefordshire, Angleterre
Ballylarkin (Kilkenny) Irlande
Easthorpe, Angleterre
Penmon, Pays de Galles
Twywell, Angleterre
Lavey Cavan, Irlande
Ballinderry Castle près de Tuam County, Galway, Irlande
Woodkirk, Angleterre
Kilcoe Castle, Cork, Irlande
Eglise Sainte-Radegonde de Poitiers, France
et en guise de clin d'oeil :
Déesse Lajja Gauri - déesse de la fertilité, une des formes de Devi - détail d'un pilier de bois sculpté), Vallée de l'Indus.
La déesse Lajja Gauri est gravée par les hommes préhistoriques d'Europe Centrale avec son symbole "M+V" qui sont reproduits jusqu'au 3eme millénaire av.JC par les divers peuples héritiers de leur culture, des peuples du Danube a l'Europe de l'ouest, à la Mésopotamie et l'Indus et à la Chine de l'ouest.
La représentation graphique complète du modèle qui caractérise l’attitude Lajja Gauri semble avoir apparu en Europe Centrale, à Mezin en Ukraine, à la période de l’Age de glace, gravée sur plusieurs objets en ivoire de mammouth clairement associés au culte phallique dédié à la déesse de la sexualité.
Pour moi, il y a là une preuve irréfutable que les Sheela-na-gig sont dans la continuité de ces représentations.
La gravure des « Lajja Gauri » y est associée avec les signes qui désignent la déesse de la sexualité : M + V. « M » ou son inverse, est le graphisme de la position jambes écartées en offrande sexuelle. « V » ou son inverse, celui du sexe féminin.
On songe aussi aux Baubos de la Grèce antique, ces figurines en terre représentant une femme exposant son sexe. On dit que la représentation serait venue d'Egypte. Dans la tradition orphique de la mythologie grecque, Baubo (en grec ancien Βαυϐώ / Baubố est une figure féminine liée aux mystères d'Éleusis et à l'histoire de Déméter et Coré.
Ptolémaic, Egypte
Musée d'Agen, date de l'époque romaine
Statuette romaine
Pictogramme hopi
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Les Déesses Mères
Laussel, Dordogne, FRANCE
Laussel, Dordogne, FRANCE
Venus de Hohle Fels (6cm de haut), en défense de mammouth, trouvée en 2008 près de Schelklingen, Allemagne. Datée entre 35.000 & 40000 ans
Abri Pataud, Dordogne, FRANCE
Awdiejewo, Kursk - RUSSIE
Venus de Galgenberg, serpentine, 30000 ans
Balzi Rossi - Communauté de Monaco
Dolní Věstonice - Brno - République Tchèque - Céramique - 26000 av JC
Gagarino - Voronezh - RUSSIE
Isturitz, Paus Basque, FRANCE
Kostienki, Voronej - RUSSIE
Malte
Milandes, Dordogne - FRANCE
Montpazier, France
Moravany nad Váhom - près de Piestany, Slovaquie
Tursac, Dordogne, calcite
Cireuil, Dordogne
La Mouthe, Dordogne - FRANCE
Parabita - province di Lecce - ITALIE
Pavlov, Tchéquie
Pileta, Espagne
ROC-aux-SORCIERS, Angles-sur l'Anglin, Vienne - FRANCE
ROC-aux-SORCIERS, Angles-sur l'Anglin, Vienne - FRANCE
Savignano sul Panaro, Province de Modène - ITALIE
Willendorf, Autriche
Zaraysk - Oblast de Moscou - Russie
Une mine de déesses ici : http://www.nihilum.republika.pl/
Merci à JL Millet pour ce lien fabuleux !
Et puis encore :
Çatalhöyük 15,5cm, 6ème millénaire
Çatal Höyük, Anatolie, Turquie
Çatal Höyük, Anatolie, Turquie
Çatal Höyük, Anatolie, première motié du VIe millénaire av. J.-C., Turquie
Ankara, Turquie, Néolithique
Déesse Hacilar terre cuite, 24cm, 6ème millénaire
Hacilar, Anatolie, fin du néolithique, Chalcolithique, VIe millénaire av. J.-C.
Déesse inconnue, Vallée de l'Indus, Bactriane
Déesse inconnue, Balochistan. 6,000-3,000 av JC
Culture de Halaf, Syrie, Tell Halaf, néolithique ancien
Thrace, néolithique
Golovita, culture de Hamangia (VIe-Ve millénaire, Roumanie).
Cucuteni, Ve millénaire, province de Moldavie, Roumanie
Roumanie 4000 av JC
El-kadada, Khartoum, néolithique
Déesse mère Mongolie
Anatolie, Chalcolithique, Turquie
Vallée de l'Indus - 3000 à 2500 av Jc
Chypre, Chalcolithic, 3000 - 2500 av JC
Oronte - 1300- 1400 av jc
Kamakhya, yoni de la Déesse Mère, déesse des menstruations, Inde
Déesse aztèque Tlazolteotl, Mexico
Cihuacoatl, Mexique
Cihuacoatl, Mexique
Mutwa Nomkhubulwane, la toute puissante déesse mère africaine