Daniel F. Gerhartz
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Découvert grâce à la revue de poésie Décharge, dont il a illustré un numéro, ce fut le coup de coeur.
Né en 1970, Cyril Réguerre vit à Paris. Diplômé de l’école Boulle en ébénisterie et de l’école Camondo en design, Cyril Réguerre consacre depuis 1998 tout son temps à la peinture et au dessin.
Avec cette photo André Benamour a été le 1er lauréat du concours photo France Inter / Et pourtant elle tourne :
Agadès, Niger, octobre 2006
mais d'autres photos moins "spectaculaires" sont toutes aussi belles :
Bilma, Agades, Niger
Bellah, Niger
Beni Isguen, Ghardaïa, Algérie
Pêcheurs de sable
Tambourinaire
Tiebele, Burkina Faso
Oursi
André Benamour est hydrogéologue (chez Egis Eau - Montpellier), originaire de Mascara (Algérie), il sillonne l'Afrique dans le cadre de son métier.
Né en 1897 à Wurtzbourg, mort en 1966 à Wamel (aujourd'hui une partie de la municipalité de Möhnesee en Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Il était un ami d'Hermann Hesse. Ses photos sont très "modernes" pour l'époque, dans son souci d'objectivité, il se positionne à l'opposé des pictorialistes. Ses photos industrielles et publicitaires ne me touchent pas, mais sa démarche est intéressante et quand elle se tourne vers d'autres sujets, notamment la nature, cela donne de belles photos aux lignes épurées qui captent aussitôt le regard.
1924
1926
1927
1928
1930
1935
Arnsberger Wald, novembre 1936
Saint-Malo 1942
Me suis posée la question de l'implication de ce photographe avec le régime nazi, je n'ai rien trouvé à ce sujet, aussi je pense qu'il a été comme beaucoup, ni pour, ni ouvertement contre...
Son œuvre a été récompensée en 1957 par la Médaille David Octavius Hill et en 1960 par le Prix culturel de la Société allemande de photographie.
Au cours des vingt dernières années, plus d'une centaine de ses œuvres sont passées en vente publique, généralement aux alentours de 2 000 à 3 000 euros, parfois seulement quelques centaines d'euros mais une de ses œuvres a atteint près de 50 000 euros chez Christie's en 2007.
Deux cent-douze de ses œuvres sont conservées au musée Sainte-Anne de Lübeck.
Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Renger-Patzsch
Coriat, né en 1961, artiste touche à tout et qui ne réussit pas à tous les coups, mais c'est intéressant de s'y arrêter un peu.
1989
1989
1989
La fée frileuse, 1974
Les chats dans le tiroir, 1976
La Folie, 1978
Arbre généalogique n°2,1980
Femmes racines
Le joueur de femmes, 1981
La déchirure, 1984
Le parfum, 1988
Paysage de stéarine, 1990
La jetée, 1991
La grenouille de bénitier, 2001
Aphrodite
Le mariage
Claude Verlinde est né à Paris XXème, le 24 juin 1927, de parents flamands. Il sent très tôt sa vocation et entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris puis à l’Académie de la Grande Chaumière vers l’âge de vingt ans. Très vite, la richesse de sa peinture, sa grande sensibilité maîtrisée par une technique rigoureuse, font de lui un maître incontesté de l’art visionnaire de notre époque. Plus proche de la Renaissance, il cherche avant tout le lyrisme et la liberté d’expression. Il est très influencé par Jérôme Bosch, Cranach, Francisco Goya, James Ensor… Bien qu’il ne s’en réclame pas, l’utilisation dans son œuvre d’éléments académiques pour traiter de façon décalée et ironique des thèmes contemporains, permet de le rattacher au postmodernisme. http://www.claude-verlinde.fr/
Chen Rong (Ch’en Jung; zi Gongchu; hao Suoweng) (1235–1262), né à Changle, dans la province de Fujian, était un peintre et poète chinois, particulièrement réputé pour ses dessins de dragons. Notamment pour Le rouleau des Neuf Dragons (1244), considéré comme une pièce maîtresse
Onze peintures de dragons lui sont attribuées, dont 3 pourraient être des copies faites durant la deuxième période de la dynastie Song : les Song du Sud (1127-1279). Il réussit brillamment à l'examen de deuxième années des services du tribunal civil sous l'ère de l'empereur Duanping Lizong de la dynastie des Song du Sud (1235). Il était administrateur en chef de l'Imperial College. Il se spécialisa dans les peintures monochrome à l'encre de chine représentant ces dragons et écrivit des poèmes héroïques vers 1250. Il aurait étudié les poèmes et les peintures de dragons volants de Li Yu (937 - 978), le dernier souverain des Tang du Sud.
Christien Dutoit, hollandaise, née en 1955, a découvert la céramique au cours de ses études à l'Institut Saint-Luc à Gand. Après plus de 30 ans de formes créatives dans la céramique, elle réalise maintenant des bronzes dans la technique de la "cire perdue". La nécessité de faire des sculptures en bronze est venue de l'impossibilité de réaliser en argile certaines attitudes et compositions.
Janvier 2013, traduit de l’espagnol par Denise Laroutis, 150 p. 15 €
Voici une bien drôle d’histoire, serait-on tenté de dire. Dans une ambiance inquiétante qui frôle le fantastique, Javier Tomeo nous fait assister tout au long de La nuit du loup à une longue et étrange discussion. Cela se passe une nuit de 30 novembre, une date qui n’est pas anodine, cependant le sujet n’est pas là. Le sujet, ce sont deux hommes partis faire un petit tour après le repas, et qui tous deux, à une cinquante de mètres de distance l’un de l’autre, se foulent malencontreusement la cheville. Les voilà donc immobilisés là, dans la lande déserte. Tout proches, et cependant hors de vue, à cause d’un virage qui sépare Macarío, le premier, réfugié sous un abribus, d’Ismael, le deuxième, assis plus loin au bord de la route. Macarío vit à cinq cents mètres à peine de là, c’est un retraité solitaire, poète lyrique et un peu bizarre. Ismael, qui s’est foulé la cheville quelque temps après Macarío, est un assureur qui devait passer une nuit à l’hôtel du village, après avoir vendu quelques assurances-vie à des villageois faciles à convaincre. Un homme qui ne fait rien de plus que son métier, en somme, un citadin, marié, dont la seule bizarrerie serait d’aimer les films de vampires et de loups-garous, ce qui ne peut que nourrir l’imagination un peu plus qu’il ne le faudrait dans une telle situation.
« Il ne parle pas en l’air, il se juge assez entendu en la matière. Il n’a pas eu besoin d’aller voir sur Internet pour savoir tout ce qu’il sait sur les loups-garous. Au cours des quinze dernières années, il a vu tous les films de Dracula et de loups-garous qui sont passés au cinéma de son quartier et à la télévision, et il est capable de faire la différence entre les loups qui naissent loups et ces hommes atteints de mélancolie qui finissent par se transformer en lycanthropes ».
Macarío lui, est doté d’une grande érudition du genre « googlelienne », qu’il a acquise en passant des heures et des heures, jour après jour, sur internet. Il a mémorisé toutes sortes de choses, de chiffres, de détails, à propos de tout et n’importe quoi, ce qui n’est peut-être pas très utile en soi, mais se révèlera bien pratique pour alimenter une conversation, presque tout au long d’une nuit. Presque, parce que l’humain est ainsi fait – mettons ça sur le compte de la lune, pleine cette nuit-là – qu’il demeure au fond de lui un fond d’agressivité, de cruauté, de folie, qu’il est parfois difficile de contenir et dissimuler trop longtemps sous le vernis mondain. Seuls témoins de cette conversation à bâtons rompus qui, pour contrer la peur et les ténèbres qui siègent à l’intérieur même de chacun, galope et dérape en toutes directions, parfois jusqu’à l’absurde, un corbeau, un hibou et mêmes deux grillons, qui croassent, ululent et chantent, comme pour approuver ou désapprouver ces échanges, durant lesquels la lune, jouant avec les nuages, jouera aussi un rôle de révélateur et d’amplificateur.
C’est presque une fable que nous offre ici Javier Tomeo, non dénuée d’humour, tantôt léger, tantôt grinçant, où l’on apprend plein de choses, des choses qui ne servent à rien, comme savoir que la girafe n’a que sept vertèbres, ou pouvoir réciter dans l’ordre alphabétique les cinq pays du monde dont le nom commence par la lettre k, ou encore raconter la vie des saints du calendrier, mais qui pourraient se révéler bien utiles, s’il nous fallait ainsi parler toute une nuit à un inconnu sans le voir.
Cathy Garcia
Javier Tomeo Estallo est un écrivain et dramaturge né le 9 septembre 1932 dans l’Aragon. Il a passé une licence de Droit et de Criminologie à l’Université de Barcelone. En 1963, il a publié, avec Juan María Estadella, La brujería y la superstición en Cataluña (La sorcellerie et la superstition en Catalogne). En 1967, il écrit son premier roman. Il a obtenu en 1971 le premio de novela corta Ciudad de Barbastro, pour El Unicornio. Dans les années 70 sont apparus d’autres titres comme El castillo de la carta cifrada. Dans les années 80, il écrit Diálogo en re mayor, Amado monstruo ; dans la décennie suivante ont été publiés de nombreux livres, comme El gallitigre (1990), El crimen del cine Oriente (1995), Los misterios de la ópera (1997), Napoleón VII (1999) ou Cuentos perversos (2002), La mirada de la muñeca hinchable (2003), Los nuevos inquisidores (2004), El cantante de boleros (2005), Doce cuentos de Andersen contados por dos viejos verdes (2005), entre autres. Quelques unes de ses œuvres ont été portées sur les scènes avec un accueil favorable de la critique, et surtout en France. Amado monstruo (Monstre Aimé) a été donné au Théâtre National de la Colline de Paris en 1989 avec un grand succès. Il a reçu le Premio Aragón a las letras en 1994 et la médaille d’or de la municipalité de Saragosse. Il rédige aussi des articles pour différents médias, comme ABC.
Difficile à saisir, à définir, ce dessinateur, illustrateur, photographe et cinéaste belge, né en 1969, est un de ces artistes au sens plein du terme, aventureux et polyvalent. Il serait vain de chercher à l’inscrire dans une quelconque mouvance ou filiation contemporaine, l’homme est libre et son travail unique. La qualité de son trait et la poésie de ses images suffisent à en prouver la valeur.
Pilgrim in Ganges - 2003 - Lavis - encre sur papier - 29 x 22 cm
1999
Atomic tree (vidéo), 2005
Flor de Oidicius, 2009
Foules 4
Foules 5
A travel life survival kit - Grotte ambulante, 2009
Babel-Lille-2012- Naissance et mortd de Babylone - rouleau de 720 x 1024
True Eve
Citoyen du monde, libre et nomade, c'est un artiste-explorateur, qui conjugue avec brio la photographie, la peinture, le dessin et la vidéo dans son univers empreint d’humanité. D’abord illustrateur, Charley Case dessine, peint, photographie, note, griffonne, filme. Le dessin est sa technique de prédilection, il s’en sert comme écriture. A l’encre de Chine ou indienne, tracé à la plume ou au pinceau, son trait est libre, fluide et assuré. La qualité de son trait et la poésie de ses images font la beauté du geste de Charley Case. L’être humain est mis à nu ; c’est l’émotion pure . Le foetus, le couple entrelacé, le gisant, le conflit, la spirale du temps. Les relations humaines et les paradoxes de l’humanité sont éléments fondateurs de son oeuvre. La complémentarité et la dualité. Toujours inspiré par ses voyages (Sangam), Charley Case se dit «citoyen du monde, libre et nomade», s’interroge sans relâche sur le sentiment de la solitude dans la foule. Il se plaît également à représenter la folie des ordinateurs ou l’euphorie de l’homme face à l’instrument.
Admirateur de Marlène Dumas, d’Anish Kapoor (rencontrés en 1997), il fait une incursion superficielle et personnalisée dans le Pop’art (illustrations dans The Gardian). Puis en 1999, il met sur la scène cinématographique (Friday, June 18, 1999, City of London) une rage anticapitaliste déchaînée tout en présentant l’émergence d’une solution hors système. Des toiles rondes et la thématique de la fécondité complètent la singularité de cette oeuvre en confrontant l’homme à son cycle de vie. Celle-ci est symbolisée par l’arbre (Série «Arbres de vie») pourvoyeur d’énergie (Série «Du rôle de l’Arbre») dont il réalisera un travail monumental où figure une multitude de petits humanoïdes (La Verrière Hermès,Bruxelles, 2004, oeuvre associée à Caminothérapie» (2005), puis l’usage des technologies l’entraîne dans des réalisations plus complexes (Atomic Tree, 2005).
Pour cette participation au projet DreamTime ce duo a conçu pour la grotte du Mas d’Azil une série de vidéos en hommage à la grotte matrice et protectrice depuis maintenant 20 000 ans. L’oeuvre projetée cette année reprend celle produite en 2009 pour la première édition de DreamTime. S’intitulant el Mago (Le Magicien), elle réactive la figure du «Masque» d’une des galeries ornées. Représentant le profil d’une figure humaine, elle est à nouveau projetée en diptyque cette fois dans la salle du Temple et du Musée situé dans le village. Jouant des parois il aime à croire que l’âme est matière et que c’est à travers la matière qu’il risque de l’atteindre. « Fantasmatiquement, j’aimerais toucher le spectateur par dessous la peau et qu’il en fasse pareil avec moi, à la découverte d’espaces interdits, importants et convoités. »
Photographe, née le 28 septembre 1985, à Timisoara, Roumanie, où elle vit toujours.
Anca Ceroschi
Alias Luminous Lu. 26 ans, photographe, née et vivant à Porto, Portugal.
http://www.flickr.com/photos/luminous-lu/
Photographe américain né le 11 juin 1882 à Boston – mort au Pays de Galles le 23 novembre 1966.
Edimburgh, 1905
Setubal, Portugal, 1905
Portland Place, London - 1906
The Intelligence of Flowers, 1907
Cadiz, 1908
Kesington Garden, London, Novembre 1910
The Coal Cart, New York, 1911
The Octopus, New York, 1912
1912
Michio Ito, Dancer, 1916
Il commença à photographier à l'âge de huit ans en 1890 et a exposé dès 1898. Dans le journal de Stieglitz, Camera Work, apparaissent pour la première fois en 1904 des photos de Coburn.
Etude, Miss R, 1904
Il photographie surtout des personnes de la vie publique, en particulier des écrivains (comme George Bernard Shaw)
George Bernard Shaw en Penseur de Rodin, 1899
Il visite l'Europe, ne cesse les allers-retours avec les Etats-Unis, vit à Paris puis s'installe en Angleterre en 1912.
Duncan Grant, 1912
Coburn a continué de renforcer sa notoriété en publiant ce qui allait devenir son livre le plus célèbre, Men of Mark, en 1913. Le livre présente 33 copies d'héliogravure d'importants auteurs européens et américains, artistes et hommes d'Etat, dont Henri Matisse
Henry James, Auguste Rodin
1908
Mark Twain
1913
Theodore Roosevelt et Yeats.
William Butler Yeats, 1910
Vers 1916, il rencontre George Davison, un photographe compatriote et un philanthrope qui est impliqué dans la Théosophie et la franc-maçonnerie. Cela le conduit à étudier le mysticisme, les idéaux métaphysiques et le Druidisme.
Sous l'influence de son ami Ezra Pound, il participe au vorticisme. Ces nouvelles esthétiques visuelles ont intrigué Coburn et, poussé par sa quête spirituelle croissante, il a commencé à réexaminer son style photographique.
Ezra Pound, 1913
À cette époque, il réalise des photographies abstraites, qu'il nomme "vortographies", une série d'images qui sont parmi les premières photos entièrement non-représentatives. Pour cela, Coburn a inventé un instrument en forme de kaléidoscope avec trois miroirs serrés ensemble. Pound a appelé cet instrument un "Vortoscope". Alvin Lagdgon Coburn a réalisé environ 18 vortographies différentes, prises sur une période d'un mois à peine, en 1917 et pourtant elles restent parmi les images les plus frappantes de la photographie du début du 20e siècle.
Ezra Pound
Après avoir vécu en Angleterre plus de vingt ans, il deviendra un citoyen anglais en 1932. Dans les années 1960, il lègue ses quelque 20 000 photographies et négatifs à la George Eastman House, à New York.
Fantasia, 1957
Alvin Langdon Coburn par W.E. Dassonville
Charles Augute Mengin, né le 5 juillet 1853 et mort le 3 avril 1933 à Paris, peintre et sculpteur français.
Charles Allan Gilbert, connu sous sa signature C. Allan Gilbert, est un illustrateur américain né en 1873 dans le Connecticut et décédé en 1929 à New York.