Graveyard Train - The Doomsday Cult Blues
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Nous savons témoigner des mots lovés dans
les terriers de chair. Mots désastres du corps perdu.
Mots qui n’ont plus leur place dans la bouche…
Nous sommes des brûleurs d’eau froide.
L’aube est sans laisse, et le cœur est immense.
L’âge du monde est notre voie.
in Je ne suis jamais sorti de Babylone
Car les poissons de sang et de sel
Savent les cargaisons de rêves
Éventrés sous nos paupières.
cg in Aujourd'hui est habitable
Mais elle a un besoin viscéral d’air pur, d’eau pure, de terre propre,
de la propreté des pensées, la propreté de l’âme…
cg in Sans titre provisoirement
Elle s’est retournée, je vois ses fesses rebondies, pâles, charnues, impudentes…
cg in sans titre provisoirement
Pour moi le sexe opposé, ce sont les femmes
car jamais un homme ne s’est opposé à mon sexe.
MA THÉMATIQUE
sur l’abscisse désordonnée de mes amours
j’ai posé
la circonférence
d’une lune pleine
sur les sinuosités de ma sauvagerie
j’ai lâché des aigles
brûlants
et aimé sentir ma chair
se détacher
par petits bouts
sur mes désirs parallèles
j’ai tendu des ponts
des passerelles instinctives
pour attirer la foudre
balafrer la plénitude
de mes courbes peut-être trop
maternelles
l’oiseau de nuit
s’acharne à prévenir
qui n’a pas d’oreilles
qui ne veut pas en avoir
effeuillage
un peu beaucoup
passionnément
pas du tout
je t’aime
veut tout
et rien
dire
cg in Salines, 2007
Des étincelles s’élancent au ciel des tempes où plane un aigle translucide.
Ses serres ont marqué ma chair.
Son cri est un appel.
cg in Fugitive, Cardère 2014
Autant de hanches, autant de gorges sur l’horizon. Autant de tailles cernées par l’océan, l’ambre et la pulpe des mots. La mer s’est retirée, découvrant l’étendue de la nuque, les halos de l’échine, la lune attardée des yeux dans les saules. Ce quelque chose qui fait de nous des puits, des corps tourbillonaires dans le chaos des rêves. Ecrire c’était hier, renaître c’était demain. L’océan quelquefois se noie dans nos suaires.
in Je ne suis jamais sorti de Babylone
brûle, ondule, l’œil pullule !
l’à l’endroit, là l’envers, tout est rues d’univers.
Garde l’or. Garde l’œil.
Ce qui vient entre nous sur terre.
Xam ! Xam ! C’est un rêve surnuméraire.
Il fait lèvre. Il fait froid. Sur ta peau d’hortensia.
Dans la rue du vagin, chevelure et brûlure.
O mon corps, loup de joie.
Fais-moi signe dans l’ici-bas.
in Je ne suis jamais sorti de Babylone