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  • Atelier collage & écriture du 11 février 2025 - Soucirac

     

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    Claudine

     

    Regard_réconfort_félin_royaume

     

     

    *

    Au royaume des félins, chat va bien !
    Le maître des lieux, c’est lui, poil soyeux, il s’allonge et s’étire. Le voilà les yeux mi-clos, mais assez ouverts pour apporter le réconfort à qui croise son regard !

    Édith

     

     

    *

    Lové sur un coussin moelleux, le chat observe la vie autour de lui. Il a l’air tout endormi, son petit museau rose délicatement posé sur ses pattes mais ne vous y fiez pas. Tout à coup sa pupille s’allume et il porte alors un regard à la fois hautain et bienveillant sur son royaume. Posez une main sur son doux pelage : il ronronne de plaisir et à son tour vous retourne tout le réconfort que vous attendiez de cette caresse. La chaleur de son corps, la douceur de son poil, les vibrations régulières et rassurantes de ses ronronnements vous apaisent et vous emportent bien loin… Petit à petit vous lâchez prise.

    Bernadette

     

     

    *

    Bienvenue au royaume des félins, ici tout n’est que calme et sérénité, plaisir et paresse, souplesse et volupté. Plongez dans le regard du sphinx de fourrure et sentez le réconfort que sa beauté vous procure. Bienvenue chez les chats, vous n’aurez plus envie de repartir, promesse de pachas !

    Cathy

     

     

    *

    LE CHAT 

    Au royaume des animaux : les félins et parmi eux, les chats ! Un seul regard de l’un d’entre eux m'apporte le réconfort que je recherche et me fait sombrer dans une grande quiétude.

    Claudine

     

     

     

     

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    Bernadette

     

    Larme_envolée_partir_rêver

     

     

    *

    La glorieuse envolée de l’ange a ouvert la fenêtre du palais. Un bouquet pour la princesse qui voit partir les oiseaux dans un vol que ses larmes ne peuvent retenir. Elle ne cherche pas l’instant des songes, mais le regard accroché au lustre scintillant, elle ne fait que rêver.

    Édith

     

     

    *

    REGARD OUVERT SUR LE MONDE 

    Ouvre tes yeux même remplis de larmes. Regarde le monde et mets-toi à rêver. En une envolée gagne l’autre bout de la Terre car il faut partir pour mieux revenir et savoir admirer les trésors qui nous entourent.

    Claudine

     

     

    *

    Elle a ouvert la fenêtre, besoin de respirer. Les souvenirs affluent, le bouquet, les voyages, les nuits sur la plage, tout revient et s’emmêle et elle doit tout laisser partir, libérer les souvenirs. Il y en a tant ! Les musées, la mer, la montagne, elle n’avait vu que les lumières, pas les ombres et rêver ensemble n’avait pas suffi. Elle respire, songe à la falaise et à la dernière envolée et laisse enfin ses larmes couler.

    Cathy

     

     

    *

    Pars, ouvre la fenêtre, de nouveaux espaces t’attendent. L’instant à vivre reste à venir. Les larmes sèchent, le regard renouvelé permet de rêver puis de se détacher et de partir dans une belle envolée vers de précieuses découvertes, vers des rencontres essentielles.

    Bernadette

     

     

     

     

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    Édith

     

    Sérénité_colorer_évasion_azimut

     

     

    *

    LA NATURE EN COULEURS 

    Est venu le moment de colorer le monde, moment empreint de sérénité pour que l’évasion soit plus belle. Oui, lancez vos flèches tous azimuts, les océans, les forêts, et la nature entière brilleront alors de mille feux.

    Claudine

     

     

    *

    Un rayon de soleil et la page tout à coup vient colorer le fade quotidien. La lumière tous azimuts inonde le paysage intérieur et une profonde sérénité nous submerge. Le temps et l’espace s’effacent, s’abolissent : l’évasion absolue est là, il suffit de fermer les yeux et de se laisser emporter.

    Bernadette

     

     

    *

    Suffit le marasme, suffit le morose, la grisaille ! Je m’en vais te prendre ce monde et le colorer tous azimuts ! Du jaune girafe et du bleu océan, du rouge papillon, du vert partout et du multicolore à foison, que ça fleurisse, que ça vibre et on va voir si la sérénité ne vient pas ! Je m’en vais te mettre de la couleur partout, plein les tuyaux, plein le cerveau ! Adieu marasme, adieu morosité, adieu pénibles rabat-joies ! Allez, c’est la grande évasion ! 

    Cathy

     

     

    *

    Jouons tous azimuts, lançons l’évasion vers le ciel et la mer.
    Que cette terre chaleureuse et colorée ne fasse qu’un avec son peuple.
    Fermons les yeux, écoutons le bruissement d’ailes des oiseaux, la sérénité nous touchera.
    Tendons encore l’oreille, le bruit du vent dans les voiles nous apportera la légèreté.
    Alors le rugissement de nos cœurs marquera le début de nos retrouvailles.

    Édith

     

     

     

     

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    Cathy

     

    Éclose_planète_contraste_tendre

     

     

    *

    À la jonction des planètes, à l’abri des Cyclades, les contrastes apparaissent dans la main de l’homme prêt à tendre les doigts vers celle qui l’attend sous son voile blanc.

    Édith

     

     

    *

    LA PLANÈTE EN DANGER 

    Belle Planète que faisons-nous de toi ? Des feux ravageurs guettent les fleurs juste écloses, les animaux hurlent de peur et s’enfuient. Certains Hommes essaient de tendre la main à toute cette souffrance mais par contraste, trop nombreux sont ceux qui préfèrent tourner le dos. Belle Planète qu’allons-nous faire de toi ?

    Claudine

     

     

    *

    Une nouvelle planète est éclose. De violents contrastes se heurtent, s’entrechoquent et nul ne sait ce qu’il adviendra après ce séisme. Dans ce terrifiant choc des éléments, les êtres humains tendent la main pleins d’espoir pour que l’étincelle de l’humanité se propage et ouvre des horizons apaisés et sereins.

    Bernadette

     

     

    *

    Étrange planète, tant de contrastes. Chercher l’Autre, lui tendre la main et se retrouver seul pourtant, face à ses propres questionnements, épreuves. Chercher la paix, trouver un abri. Entre le vivant et le figé, choisir sa voie. S’élever, nourrir ses ailes, accueillir le moment venu ce soleil nouvellement éclos dans le cœur. Sa chaleur, se sentir vivre, libre.

    Cathy

     

     

    Merci à toutes !

     

     

     

  • Cornouiller en fleurs

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    photo ce jour dans le jardin

     

    Des moutons jaunes broutent dans la paume des prés, gardés par des pâtres d’acier qui leur sifflotent des airs micro-ondes. Des gradins de calcaire semblent attendre depuis des siècles que viennent le théâtre et son public. Les cornouillers s’illuminent aux flancs des routes, jouent les beaux mimosas du causse.

     

    in Purgatoire du quotidien, à tire d'ailes, 2014

     

     

     

     

  • Pierre de foyer

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    Pierre de foyer depuis des années

    cela s'est imposé ainsi

    elle me l'a dit

    dressée au coin de la cheminée, c'était sa place

    aujourd'hui elle repose, sur le flanc

    comme une odalisque

    sur le poêle

    veilleuse toujours

    gardienne de la flamme

    les pierres parlent

    vous en doutiez ?

     

     

     

     

     

     

  • Winona Laduke

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    Winona LaDuke est une femme politique ojibwe américaine, née en 1959, membre du Parti vert, romancière et essayiste. Elle s'est engagée pour la récupération des terres amérindiennes, le développement économique communautaire et les droits des femmes.

     

     

     

     

  • le loup au crépuscule de Kent Nerburn

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    aux éditions du Sonneur, 2024

    La suite de ni loup ni chien, voir : 

    http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2024/12/13/kent-nerburn-ni-loup-ni-chien-6527061.html

     

     


    "Si tu ne vis que pour toi et que tu sais que tous les autres ne vivent que pour eux-mêmes, tu sais que personne ne t’aider si tu trébuches. Or, tout le monde trébuche un jour ou l’autre, aussi sûr qu’il y aura toujours de la pluie et du mauvais temps.

    (…) Tout de que votre système enseigne, c’est comment ne pas être mauvais. Il n’explique pas comment être bon.
    En apprenant aux enfants cette voie de la peur, on les met sur un mauvais chemin. On leur apprend à grandir en ne pensant qu’à eux-mêmes. Le partage n’est alors qu’une petite baguette et non pas la branche principale de l’arbre de la vie. Ils apprennent à protéger, pas à donner, et ça érige un mur autour de leur cœur.
    Il faut changer ça. Il faut leur apprendre la voir de l’entraide, leur donner une vision de ce qui est bon, pas seulement de ce qui est mauvais. On doit leur apprendre qu’être fort, c’est aider les faibles ; qu’être riche, c’est donner ; que diriger, c’est servir."

     

    Le loup au crépuscule raconte le drame des pensionnats, des orphelinats et des asiles dans lesquels des dizaines de milliers d'enfants des communautés autochtones ont été assimilés de force. Le loup au crépuscule est le deuxième volet de la trilogie consacrée par Kent Nerburn à Dan, vieil Indien lakota vivant dans une réserve du Dakota. Après avoir évoqué, dans ni loup ni chien la façon – douloureuse, vorace et violente – dont les États-Unis se sont construits aux dépends des Amérindiens, Kent Nerburn s'attache, dans le loup au crépuscule, à raconter le drame des pensionnats, des orphelinats et des asiles dans lesquels des dizaines de milliers d'enfants des communautés autochtones ont été assimilés de force et où ils étaient victimes d'horribles sévices. Car Dan, qui fut l'un d'eux, demande à Nerburn de l'aider à découvrir ce qui est arrivé à sa sœur Yellow Bird, disparue près de quatre-vingts ans auparavant. Nerburn part dès lors à la recherche de documents et d'indices pour aider le vieil homme à résoudre un mystère qui l'a hanté toute sa vie.
    Le loup au crépuscule s'inscrit dans la dénonciation de cet épisode tragique de l'histoire du continent nord-américain qui s'appuyait sur un réseau de milliers d'écoles gérées par le gouvernement ou des institutions religieuses, ayant comme objectif l'assimilation culturelle et la spoliation des territoires des peuples autochtones – dénonciation lancée il y a près d'une trentaine d'années en vue d'obtenir une reconnaissance de ces crimes, des excuses ainsi qu'une réparation.