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  • Prunes jaunes : chutney, confiture, façon umeboshi, cheong et clafoutis

     

    En chutney

     

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    En confiture au gingembre, épices et citron

     

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    lactofermentées façon umeboshi, bocal à droite

    à gauche le cheong en cours

     

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    Merci au prunier si généreux !

     

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    et clafoutis avec de la cannelle bien-sûr :

     

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    Délicieuses aussi en compotes avec pêches, abricots, gingembre et cannelle toujours !

     

     

     

  • État limite, documentaire de Nicolas Peduzzi (2023)

     

    Tourné dans le sillage du jeune psychiatre mobile de l’hôpital Beaujon, à Clichy (Hauts-de-Seine), ce documentaire sensible sonde le délabrement de notre système de santé et l’épuisement de celles et ceux qui le portent au quotidien.  Il est seul pour tout l’établissement. Baskets aux pieds, le docteur Jamal Abdel-Kader, secondé par des internes, court chaque jour entre les différents services, des urgences à la réanimation en passant par la gastro-entérologie et la gynécologie obstétrique. Porté par ses convictions, ce fils de médecins syriens établis en France, qui a grandi au sein de l’hôpital public, où il vivait avec ses parents, s’efforce, au prix d’une incessante bataille contre le temps et les impératifs de rendement, d’apaiser les souffrances de ses patients en créant les conditions d’un véritable échange, y compris avec leurs proches. Il y a là Aliénor, percutée par un train et multiamputée ; Vincent, en proie à des phobies d’impulsion, qui redoute les fenêtres ouvertes ; Windy, un jeune patient atteint de pancréatite, éprouvé par la solitude et d’intenses douleurs physiques ; ou encore cet homme égaré dans une "matrix", qu’il faudra se résoudre à attacher après de vaines tentatives de dialogue… À la nuit tombée, dans leurs rares moments de répit, le trentenaire et son collègue Romain, aide-soignant, se retrouvent pour partager leurs difficultés et constater les ravages grandissants de la crise qui ronge le système hospitalier. "Est-ce que je ne suis pas complice d’un truc qui est fou ?", s’interroge Jamal…  Dans les pas de plus en plus las de ce jeune praticien à l’intelligence et à l’humanité en alerte, la caméra de Nicolas Peduzzi (Ghost Song, Southern Belle) pénètre avec pudeur dans les chambres de l’hôpital, refuges de destins accidentés, pour observer l’émouvante construction d'une relation thérapeutique fondée sur le lien, entre tête-à-tête et atelier de théâtre. Mais comment soigner dans une institution malade ? Émaillé de photographies en noir et blanc de Pénélope Chauvelot, sublimes parenthèses d’immobilité au cœur de l’urgence, ce documentaire mélancolique et politique sonde le déclassement de la médecine psychiatrique et l’effondrement de l’hôpital public, miroir d’une société qui relègue les plus fragiles à la marge et pousse ceux qui prennent soin d’eux au-delà de leurs limites. 

     

     

  • Marc Tison - JE PARLE DE SI LOIN

     

    Extrait du Ep "je parle de si loin" https://mtmgmt.ffm.to/jeparledesiloin...

    Spoken word, beats old school. Poésie parlée, musique. Hommage au "Last Poets", vidéo poème. Réalisé par Pascal Gary aka phormazero https://www.phormazero.com/

    Marc Tison : Texte voix-musique https://marctison.wordpress.com/

    Marc Bernard : Musique-réalisation sonore

    Texte " Je parle de si loin / Des lambeaux de bruits blancs Aux fréquences animales / De la fissure entre colère et désir Il faut crier si fort / Je parle de si loin Je te reconnais à l’odeur des brulures Dans des décharges de métal / Sur les enchevêtrements de fibres optiques Saturées de mémoires Je reconnais par l’amour qui se lie / Serrés sont les corps Je parle de si loin entre l’assourdissement des commentaires et l’aphonie du dedans /Les écouteurs du silence sont flanqués aux oreilles Nous des lemmings décimés / exclus des flamboyances crépusculaires / Brulant l’horizon qu’on ne rattrape plus Malcom X / Aimé Césaire / Battaient aux tempes L’armature des siècles Je parle de si loin / Entre mes doigts et la terre qu’ils tiennent / Les nuages indolents au ciel / Mon insignifiance et les révolutions à faire "

     

     

  • Poets die, not poetry

     

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    Trois avions militaires
    viennent de déchirer le ciel
    mon échine hérissée
    les épaules rentrées
    une grimace tord mon visage
    et je pense et je pense
    à toutes celles et ceux 
    sur qui des avions
    chient la mort

     

    in Le monde et moi

     

     

     

     

  • Olivia Elias

     

     

    Bleu si bleu de Méditerranée noyé dans

    nuages noirs sursautés d’uranium & plutonium

    paysage frappé par astéroïde

    cratères d’une quinzaine de mètres   hôpitaux

    mi hospices pour résidents de l’enfer   mi

    mouroirs & morgues  les médecins se cachent

    pour pleurer

     

    ailleurs

    pont aérien & secours d’urgence accompagnés

    de grandes déclarations à propos de

    "valeurs universelles"     comprendre :

    Valant pour tous sauf ceux ghettoïsés emmurés

     

    Ici

    ni eau   ni nourriture   ni carburant & électricité

    (& pas de médicaments d’aucune sorte)

     

    Ici

    à mains nues    les hommes cherchent

    dans les décombres s’il reste des survivants

    & retirent de petits corps

     

    Gaza, Palestine

    Plaie saignante où aigles & monstres d’acier

    ont établi leurs quartiers de la Mort

     

    rendre la terre stérile   effacer   toute trace

    de culture & vergers

    abattre des arbres de famille plusieurs fois

    centenaires

     

    Ahmad est parti (il y a soixante-quinze ans juché

    sur les épaules de son père   il parcourut la piste

    des larmes menant de Yaffa au sud

    harcelés par les soldats pillards)

    Youssef & Samir   ses aînés aussi

    avec femmes   enfants   petits-enfants

    tous partis

     

    Gaza, Palestine

    oasis  heureuse    avant

    il y a si longtemps   avant

    l’arrivée de ceux  venus de

    l’autre côté de la mer

     

    aujourd’hui

    cimetière d’enfants au bord de la Méditerranée

    sur les écrans du monde entier

    agonise l’Humanité

     

                                                                                   

    N’ai rien vu de l’automne

     

    n’ai rien vu cette année

    n’ai pas vu l’automne se déployer

    l’acacia flamboyer   les grues

    s’envoler

     

    n’ai rien vu que bombes

    & encore plus de bombes sur Gaza

    en flammes

     

    ni eau, ni   nourriture    ni carburant & électricité

     

    ni acacia flamboyant   ni grues en partance

    seulement déluge phosphorique

     

    avec débordant au milieu de la folie

    le grand fleuve vivant aux bras multiples

    des enfants de Gaza

     

    leurs petits corps     qui n’auront pas eu le

    temps de grandir

    leurs rêves     qui n’auront pas eu le temps

    de fleurir

     

    leurs petits corps    fleurs de sang

    leurs rêves    envolés sur les airs du vent

     

    n’ai rien vu de l’automne cette année

    n’ai pas dit adieu aux feuilles d’or    aux grues

    dire adieu   adieu   adieu    à toute chose

     

    comme ils le font là-bas    parents & enfants

    qui se prennent dans les bras chaque nuit

    & se disent adieu avant de s’endormir

     

    Peut-être aurons-nous la chance d’être à nouveau réuni

    dans une autre vie    une vie qui ne sera pas

    ghettos & bantoustans   prisons   bombes

    & extinction

     

     

     


    Cet enfer provoqué pour lequel il est devenu si difficile de poser des mots tellement ils s'y épuisent en vain...

    Merci à jlmi et Au hasard de Connivences

    https://auhasarddeconnivences.eklablog.com

     

     

     

     

  • Chutney de pommes tombées non mûres

    Chutney de pommes tombées pas mûres.JPG

     

    Pour ne pas les perdre, j'ai récupéré 1 kg de morceaux sains non pelés de différentes pommes, pas mal étaient véreuses et fait deux pots de chutney avec oignons rouges, graines de coriandre et cumin, un bâton de cannelle, clous de girofle, gingembre, jus de citron (pour les pommes), un habanero quasi entier (congelé de ma production de l'an dernier), vinaigre de cidre et sucre. Il m'en reste un peu que j'ai mis dans un bol au frigo pour consommation rapide, il est délicieux !