Sasha Malisz - série Maps - Kraków - 2010
Je ne sais pas d’où je suis, de quelle planète je débarque.
cg in Journal 1995
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Je ne sais pas d’où je suis, de quelle planète je débarque.
cg in Journal 1995
combe et entaille
abrupte-moi
façonne mon corps
en creux étranges
territoire d’ombres chimères
libère-moi
de toute nostalgie
fête-moi
accomplit-moi
cg in Des volcans sur la lune
Avec quelle ferveur parlera-t-on d'amour ?
Quel sera le degré de sa brûlure ?
Avec quoi la vie caressera-t-elle ma peau ?
Soleil, pluie, vent ?
Ou bien tes mains ?
Y aura-t-il un arc-en-ciel ?
cg 1997
in Philosovie
je sens la force qui émane
des anciens sillons
je sens la chaleur des entrailles
la rougeur organique
les flux de la peur
et du désir qui tressaute
cg in Salines
Campagne mélancolique, romantisme poussiéreux, le ciel se glace, la lumière se retire et malgré la danse des arbres squelettes, malgré leur infinie grandeur, même l'écriture s'alourdit.
cg in Calepins voyageurs et après ?
Équilibre doré, léger, une bulle suspendue à l’éternité.
cg in Journal 1999
Ma princesse me raccroche au présent, tombée de son dragon, elle m’offre une baleine.
Voilà l’erreur, songer ailleurs, alors que c’est ici et maintenant, l’essentiel.
cg in Jardin du causse, 2004
quand le disque sera plein
il éclatera
mais nous
in extremis
serons évaporés
cg in Aujourd'hui est habitable
ça nous prend, ça nous tient, ça nous broie et ça nous valdingue dingue dingue
les infos les réseaux les bombes les pubs les décapitations les images les sons les épidémies et les innombrables prix
la fonte des glaces la tonte des classes les premiers hurlements les derniers cris le grand cirque des médias fantasmatiques les succions les pressions le coma de l’éthique les claques et les cliques
ça nous prend ça nous retourne et nous retourne encore ça nous décervelle nous ratatine
cg in (c)Ourse bipolaire
PROGRAMME GNI1234S5
Utiliser ou bazarder
abuser du rien (non-)faire
arrêter d’interrompre
en doutant sans arrêt
voir le lièvre qui danse
être – et occuper l’intérieur
cg in Bonzaïs hallucinogènes (à paraître en 2017)
je veux embrasser cette humanité cachée
être libre de réinventer la flamme et l’histoire
cette brûlure nommée âme
ce jus d’incendie cette porte
ce poids en nous de paradis
in Histoires d'amour, histoire d'aimer
Des bains de boue, des bains de mère, des mains qui savent guérir jusqu’aux plaies de l’âme, nettoyer les sens en profondeur, pour sentir à nouveau, ressentir. Les mots se dessèchent, racornissent, un blanc vient les recouvrir, les figer comme une sauce froide. Plus envie de parler, plus envie de dire, seulement sentir et respirer.
cg in Le livre des sensations
soumise
tel fut mon satori
ma beauté demeure
hors de ta portée
in Le Chant de la Vieille
Ici et maintenant, je jette des fleurs de poèmes aux pieds du maître Amour.
cg in Journal 1995
Tout est relatif, vice pour l’un, vertu pour l’autre et vice et versa. Je crois en une bonté innée, plus ou moins enfouie chez l’humain. Heureusement, sinon oui, le monde ne serait qu’un enfer. Ce qui n’empêche que je crains l’humain plus que n’importe quoi d’autre. J’ai peur de l’incompréhension, de la séparation, sources de toute misère. Je souffre des rapports humains autant que je les aime. Sans cesse attirée, repoussée. Je cherche l’équilibre, ce « lieu » où attraction et répulsion s’annulent. L’amour mais pas l’envie, le désir mais pas le besoin, la profondeur sans la chute, la hauteur sans vertige.
cg in Journal 1995