Jolène Casko
TOUJOURS PAPA
à ma table d’ombre
je me nourris de vent
demeure perdue
dans la ville close
en attente du monde
que tu devais m’offrir
est-ce toi que je vois
dans l’œil mutique des rues ?
as-tu poussé un cri
lors de mes premiers pas ?
ma main dans la tienne rêvée
et juste l’apparence des choses
sous le ciel irisé
des matins errants
in (c)Ourse bipolaire