Dominique Lemaire
La page que l’on croit superficielle et mate
Se révêle à un espace ébloui de comètes
Un ciel profond blanchi de traversées démentes
Météores, signaux de lumineuse émeute
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La page que l’on croit superficielle et mate
Se révêle à un espace ébloui de comètes
Un ciel profond blanchi de traversées démentes
Météores, signaux de lumineuse émeute
Marche en harmonie avec l'univers,
tout en étant en harmonie avec ce que tu es.
Incarnat désir
Glaïeul
À mes lèvres
Et le chant
Courroucé
Des herbes
Dans le soir
Dans le jardin
De menthe
Et d’aubépines fraîches
Je caresse
Ton sein
Ô mappemonde
in incarnat désir
Je me suis toujours beaucoup méfiée de l'actualité, en littérature, en art, dans la vie. Du moins, de ce que l'on considère comme l'actualité, et qui n'est souvent que la couche la plus superficielle des choses.
in Les yeux ouverts
Il avait aussi le plus grand respect de l'humour
parce que c'était une des meilleures armes
que l'homme eût jamais forgées pour lutter contre lui-même.
in Les Racines du ciel
la manie misérable d’accoucher ses cauchemars chats noirs
Ses ogres bossus aux manches de chandail
Luisantes de pailles et du mucus des limaces ?
in Le mémo d’Amiens
Rien n’est vraiment du travail, à moins que l’on n’ait envie de faire autre chose
Walk lightly in the spring;
Mother Earth is pregnant.
Une fenêtre qui donne sur le monde peut se couvrir avec un journal.
in Nouvelles pensées échevelées
Baby Boom : Né en 1945, j'ai cultivé l'étrange conviction d'appartenir à la première génération d'hommes civilisés qu'il y aurait sur la terre : finies la guerre, la religion, les censures, la violence, les tyrannies, l'injustice, le racisme, la misère et la faim. Je cherche où, par qui, cette atroce illusion m'a été inculquée. Je ne trouve sérieusement que... le Journal de Mickey !
in Abécédaire malveillant
il y a des déchets qui font pencher le jour
in Oncle Bo (TB 65)
Dire l’instant émerveillé devient insolence
Aux hommes obscurcis par trop de misère.
in L’éponge des mots
GEORGE Nous grattons tous des étiquettes, ma petite fille… Et quand on a gratté la peau, quand on a percé le cuir, toute la graisse, fouillé à travers les muscles et farfouillé à travers les organes (à NICK)… quand ils existent encore… (à HONEY) et quand on arrive enfin jusqu’à l’os… vous savez ce qu’on fait ? HONEY (très intéressée) Non. GEORGE Quand on arrive à l’os, il y a encore tout un travail à faire. (Il pointe un doigt, un léger temps, sadique.) Hé !... c’est qu’à l’intérieur de l’os il y a quelque chose qui s’appelle… la moelle… et c’est la moelle qui est bonne, délicieuse !... C’est ça qu’il faut extraire.
in Qui a peur de Virginia Woolf
Je ne sais pas si tout ce bordel que j'entrepose dans ta cervelle avec confusion et douceur t'aidera un jour dans quelque chose. Je ne sais pas si c'est des bâtons ou des roues que je te goupille et si ce n'est pas déjà fait, tu ne vas pas tarder à comprendre qu'il y a ceux qui ne comprennent rien et ceux qui se trompent, que la vie est douce et immonde, qu'il faut être bon parce que rien n'est juste, qu'on fait avec ce qu'on ne sait pas faire et que tous les hommes, moi le premier, toi le premier, sont des prairies dégénérées.