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CITATIONS - Page 104

  • Kate Braverman

     

    Figée sur place. Immobile. L’impression d’être plantée là depuis des années. Il ne te vient même pas à l’idée que tu peux remuer. Il ne te vient même pas à l’idée que tu peux enfreindre les règles. Le monde est un tissu de sortilèges et de vérités absolues.

     

    in Bleu éperdument

     

     

     

  • Pierre Anselmet

     

    Je n’ai rien à voir avec un nom, un sexe, une identité, je suis une chose et je ne peux survivre que dans les os, tout contre l’essence, à la racine même des mots de la fin, des ressentes lumières et de la toute dernière pluie.

     
    in La grande tueuse

    in Traction Brabant 65

     

     

     

  • Alexandra David-Néel

     

    Les vrais compagnons, ce sont les arbres, les brins d'herbe, les rayons du soleil, les nuages qui courent dans le ciel crépusculaire ou matinal, la mer, les montagnes. C'est dans tout cela que coule la vie, la vraie vie, et on n'est jamais seule quand on sait la voir et la sentir.

     

    in Journal de Voyage, Tome 1

     

     

  • Irvin D. Yalom

     

    Pour établir une relation avec autrui, il faut d'abord établir une relation avec soi-même. Si nous sommes incapables d'affronter notre propre solitude, nous ne faisons qu'utiliser les autres comme des boucliers.

     

    in Et Nietzsche a pleuré  

     

     

     

  • Pascal Ulrich

     

    Pas moyen de croire en quelque chose. Ce n’est pas dramatique. Ou bien trop.

    Vendre des fromages ou arroser le néant ? Et comme ils savent toujours quoi dire et comme ils sont savants et cons, cons, contents, satisfaits comme des losanges bleus au cirque d’hiver.

     

    extrait de « je me mouille et je glisse et me trisse » Le Sphincter Bleu, 2001

    in l’éclairage viendra de la nuit, plaquette, Traction-Brabant, février 2013

     

     

     

  • Anais Nin

     

    Toujours et partout, un morceau de moi-même qui vogue à la dérive, déconnectée, tragiquement rebelle, comme un morceau de puzzle qui n’aurait pas sa place dans le décor. 

     

     

  • Jack Kerouac


     127ème Chorus (Mexico City Blues / 2)

    Nul ne connaît l’autre côté
     de ma maison,
     Mon coin où je suis né,
     guitares poussiéreuses
     De ma pauv’e p’tite rue fatiguée
     où mes petits pieds
     Piétinaient et cajolaient
     mes sœurs tandis
     Que j’attendais le coucher de
     l’après-midi le cri
     De maman me ramenant au
     centre-dîner tendre
     corde choral à linges tortillas
     et haricots,

    Ce Pur Pays de Miel,
     de Mominou,
     Où j’ai vécu il y a une
     myriade de millions
     D’incalculables
     éons passés
     Quand blanc quand joyeux
     était aussi
     Centre du lac lumière

     

     

     

  • Anaïs Nin

     

    L’une s’éprend des mystiques et l’autre des terriens, fougueux et guerriers. Et donc, ce soir j’accepte cette division, cette scission et j’ai laissé couler les deux courants. 

     

     

  • Henri Michaux



    Prince de la nuit

    Prince de la nuit, du double, de la glande
     aux étoiles,
     du siège de la
     Mort,
     de la colonne inutile,
     de l'interrogation suprême.

    Prince de la couronne rompue
     du règne divisé, de la main de bois.

    Prince pétrifié à la robe de panthère.
     Prince perdu.

    1937