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CITATIONS - Page 110

  • Saïd Mohamed

      

    Accolé aux murs des villes, ton visage, ton sourire obsédant, ton ventre au mien accroché, où dedans le ventre s’engouffre, dans le salpêtre, la crasse, l’odeur des poubelles, je t’ai cherchée.

    Dans le repli de l’indifférence j’ai appris à regarder avec cette habitude à qui rien n’échappe, en tous lieux j’erre seul, heurté à la raison qui maintient les êtres dans leur camisole. Partout où tu as posé les pieds, je retourne la terre. J’hésite à te nommer, pour laisser en friches ces souvenirs qui me reviennent, m’accablent et me jettent dans les bras d’hier.

     

    in L'éponge des mots

     

     

     

  • Tristan Corbière

     

    Petit mort pour rire

    Va vite, léger peigneur de comètes !  

    Les herbes au vent seront tes cheveux ;  

    De ton oeil béant jailliront les feux  

    Follets, prisonniers dans les pauvres têtes...

    Les fleurs de tombeau qu'on nomme Amourettes  

    Foisonneront plein ton rire terreux...  

    Et les myosotis, ces fleurs d'oubliettes...

    Ne fais pas le lourd : cercueils de poètes  

    Pour les croque-morts sont de simples jeux,  

    Boîtes à violon qui sonnent le creux...  

    Ils te croiront mort - Les bourgeois sont bêtes -

    Va vite, léger peigneur de comètes !

     

    in Les Amours jaunes

     

     

     

  • Leo Buscaglia

     

    Nous ne devons pas avoir peur de toucher, de sentir, de montrer notre émotion. La chose la plus facile dans le monde est d'être ce que vous êtes, d'être ce que vous ressentez. La chose la plus difficile est d'être ce que les autres veulent que vous soyez. Ne les laissez pas vous mettre dans cette position.
     

     

     

  • Alexandre Jollien

     

    Accepter que nous ne guérirons peut-être jamais de nos carences ni de nos plaies, assumer que les coups du passé peuvent hanter une âme pour nous ouvrir aux dons du jour et, pourquoi pas, les partager. Voilà à peu près tout ce que nous pouvons faire !

     

    in Le Philosophe nu

     

     

     

  • Fernando Pessoa

     

    Ne rien lire, ne penser à rien, ne pas dormir,  Sentir la vie courir en moi comme une rivière dans son lit,  Là-bas, dehors, un grand silence, comme un dieu qui dort.   

     

    in Fragments d'un voyage immobile