Arthur Cravan
Qu'on le sache une fois pour toutes : je ne veux pas me civiliser.
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Qu'on le sache une fois pour toutes : je ne veux pas me civiliser.
Dans la vie, il faut parfois faire des choix,
et parfois ce sont les choix qui te font.
in Si je reste
Accepter que nous ne guérirons peut-être jamais de nos carences ni de nos plaies, assumer que les coups du passé peuvent hanter une âme pour nous ouvrir aux dons du jour et, pourquoi pas, les partager. Voilà à peu près tout ce que nous pouvons faire !
in Le Philosophe nu
quand on est un enfant rien n’est sale
in Oncle Bo (Traction Brabant 65)
Bon je me suis levé tôt… Il ne me reste plus qu’à aller me servir
dans ce monde qui m’appartient.
Ne rien lire, ne penser à rien, ne pas dormir, Sentir la vie courir en moi comme une rivière dans son lit, Là-bas, dehors, un grand silence, comme un dieu qui dort.
in Fragments d'un voyage immobile
Tel est le sort d'un être qui est né, c'est-à-dire qui, une fois et pour toujours,
a été donné à lui-même comme quelque chose à comprendre.
in Phénoménologie de la perception
L'enfer, c'est cette vie quand nous ne l'aimons plus.
Il faut une bonne dose d'indépendance et de liberté
pour se détacher de ses envies et de ses désirs.
nous sommes ces rêves qui défient l’usure des corps
Les idées arrêtées ne vont jamais bien loin
Il arrive qu’à 40 ans ou plus l’on reçoive un coup sur la tête
qui vous rend vos 17 ans ; mais dans quel état.
je sais le ciel sombre
et l’enfance maigre
au-delà de ces murs
où un écran ricane
ses rêves frêles
nous ne sommes pas devenus fou subitement,
cela a demandé du temps.
D’abord, on a vu l’étrange plaie
Qu’est la joie dans les yeux des autres.
in L'éponge des mots
Et c’est toujours demain
Demain demain demain
Toujours demain
Comme si aujourd’hui
N’était qu’un spectre
Un vieux rat malade
Demain et pourquoi pas
si celui-là m’offre
Le jour et l’horizon
Assez bleu pour vaincre ma nuit
in Commissures », les éditions du contentieux, 1995