Jean Michel Bongiraud
Les constellations gémissent à ta vue,
Affreuse est devenue ta robe
Maculée de graisse et d’outils
De mots éculés et de papiers aux figures despotiques.
in Pour retendre l’arc de l’univers
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Les constellations gémissent à ta vue,
Affreuse est devenue ta robe
Maculée de graisse et d’outils
De mots éculés et de papiers aux figures despotiques.
in Pour retendre l’arc de l’univers
Ta peau résiste aux siècles,
Même si ton corps se déchire
Sous l’acharnement des dents.
Jusqu’où tes pluies doivent-elles descendre
Pour effacer les traces des souillures humaines ?
in Pour retendre l’arc de l’univers
Never has the earth been so lovely nor the sun so bright, as today.
Toward calm and shady places,
I am walking on the earth.
Vers des lieux calmes et ombragés,
Je marche sur la terre.
Mais silence,
silence en–deça des tiges.
Silence, poinçon
sur la peau du monde
in Le temps du jour lorsqu’il a lieu
Dans mes veines montent la sève
Des feuilles poussent à mes doigts
Je démultiplie les vents
et j’écris comme on tire la langue
in Sous les couteaux des horloges (385ème Encres Vives)
Tu as laissé tes hanches
Sur mon âme
dans un certain ordre cosmique dont les termes se renouvellent sans fin soyons langue en ces heures inoubliables redécouvrons le corps dans la phase qui nous a émus au-delà du poème au-delà de la volonté de mort & des mots
in Livre d'Öpame
Alors, voici sa chambre, parfumée
de précédents et de demains, comme un œuf récent,
là où le miroir est suffisamment large pour loger l’univers
In Violin Obligado
Je remontais ta montre à tire d’aile
Et rendais à mes bras la vigueur des marins
A ton ventre la souplesse des vagues
A nos baisers l’envoûtement
Et nous avions vingt ans
De clichés
Sous ta gabardine légère
Et tout recommençait de l’orgasme du monde
Dans l’éblouissement soudain des blocs de neige
in Histoire de fjords (Saraswati n°10)
Puissent vos mocassins tracer des pistes heureuses dans d'innombrables neiges,
et que l'arc en ciel touche toujours votre épaule.
L’impossible est un univers clos. Néanmoins, nous en possédons la clé et, comme nous le soupçonnons depuis des millénaires, la porte s’ouvre sur un champ d’infinies possibilités. Ce champ, il nous appartient plus que jamais de l’explorer et de le cultiver. La clé n’est ni magique ni symbolique. Les Grecs anciens la nommaient « poésie », du verbe « poiein », construire, façonner, créer.
Sur sa chute de rein
Il pousserait de beaux arbres
Les truites frétilleraient
Dans le ventre d’un ruisseau
in poèmes pour les chats borgnes
Mais voilà, nous ne pouvons en aucun cas attendre. Nous ne pouvons pas attendre que la terre de nos ancêtres soit détruite, que notre culture meure, notre culture qui est si profondément enracinée dans la nature.
Je suis un rêveur
je voyage dans les endroits paisibles
des taches de lumière
in Leçon de danse