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CITATIONS - Page 168

  • Jean-François Sené

     

    Au matin tu étais grosse de rêves

     Inaccomplis

     Bercée encore par les cris

     Des oiseaux luminaires

     Dans le fouillis sans mots

     Des forêts anciennes

      

    in Amarante entre les lignes

     

     

     

     

  • Michel Talon

     

    Ta cigarette réveille le chat

     Qui la détrousse.

     Le musicien qui reste

     Souffle les mouettes

     Au téléphone, l’or des repentirs s’anime

      

     in Jeune fille

     

     

  • Franz Bartelt

     

    Dans les grands vaisseliers posés à l’horizon,

     Trésors empilés dans l’ombre poudreuse,

     Des frégates en flacon, des sirènes moisies,

     Des métaux hérissés de couleurs vantardes.

      

    Des tourbillons pétrifiés, des fugitifs à l’arrêt

     Et de longs autobus vernis à la main.

     

     

  • Werner Lambersy

     

     Le poème
    est un rapport inconnu
    à la vérité

    la mort aussi

    le poème n'est pas la mort
    mais il passe
    par là

    la mort
    comme le poème
    passe par là où l'on ne peut
    qu'être seul

    la mort est poétique
    en ce qu'elle est sans retour

    le poème
    est la mort de la mort

     

     

     

     

  • Fernando Savater

     

    moins on possède une culture authentique plus on a besoin de dépenser de l'argent pour se divertir le week-end ou pendant les vacances. Si personne ne vous apprend à vous créer des joies de l'intérieur, vous devez tout acheter au-dehors. Vous tombez alors dans l'échec dénoncé il y déjà des siècles par un sage taoïste : " L'erreur des hommes est d'essayer de réjouir leur coeur avec des choses, quand ce qu'ils doivent faire c'est réjouir les choses avec leur cœur. "

    in Pour l'éducation

     

     

  • Jean-Paul Gavard Perret

     

    Seule la nuit suce l’angoisse et la remue vibrante. Reprendre, répéter. Nudité du matin sur la ville. Le pont ne sert à rien. D’un bout à l’autre du jour, les débris d’insomnie autour des écrous noirs où se défait sa cambrure. Corps cassants, cassés déchirant le jouir. Peu d’histoire tout compte fait.

     

     in Les oignons et la glotte

     

     

  • Patrick Joquel

     

    Pour une joie éblouissante.

     Ruisselante.

     Je traverse la saison sans parler. Ou si peu. L’été je n’ai rien à dire. Ces profonds bleus m’étincellent et cela suffit.

     

     

  • Lucien Becker

     

    Seul, le ruisseau continue à couler,

     heureux enfin d’être entendu des herbes

     et de pouvoir aider la terre à tourner

     à l’intérieur du silence.

     

    in Plein d’amour