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CITATIONS - Page 171

  • Mahmoud Darwich

     

    Le présent nous étouffe et déchire les identités. C’est pourquoi je ne trouverai mon moi véritable que demain, lorsque je pourrai dire et écrire autre chose. L’identité n’est pas un héritage, mais une création. Elle nous crée, et nous la créons constamment. Et nous ne la connaîtrons que demain. Mon identité est plurielle, diverse. Aujourd’hui, je suis absent, demain je serai présent. J’essaie d’élever l’espoir comme on élève un enfant. Pour être ce que je veux, et non ce que l’on veut que je sois.

     

     

  • Jean-Yves Vallat

     

    Je veux parler d’un désert monstrueux, le désert parfaitement planétaire, parfaitement mondialisé. Le désert de l’Homme par l’Homme, celui qu’il édifie dans son cœur, lui l’orgueilleux qui marche sans mémoire.

     

     in Itinéraires vers le silence

     

     

  • André Laude

     

     

     

    Un enfant marche en sifflotant aux limites du visible

    il n'a pas du tout l'air craintif.

     

    A ses tempes des boucles de neige doucement tremblent

    Il est du pays d'au-delà des moissons déchiquetées

    par les pics d'au-delà les grands murs lépreux qui se taisent

    Il est du pays des alchimistes et des brûleurs de souches pourries

     

     

    in 19 lettres brèves à Nora Nord

     

     

  • Jean-Yves Vallat

     

    Souffles jumeaux de la marche et du métier de se taire. Celui de renoncer au silex des mots, à leur envie de puissance, à leur impatience de torrent, eux qui devraient toujours se cantonner à la source, où l’ombre porte encore nourriture et secret. 

     

    in Itinéraires vers le silence

     

     

  • Eric Simon

     

    Tout est devenu d’une incroyable simplicité 

    Même les montagnes on peut les voir à plat 

    De temps en temps pourtant la mer se soulève 

    Et rappelle qu’il reste encore des innocents

     

     in Chose Dite

     

     

  • Michel Talon

     

    Parfum 

    Comme un éclair 

    Dans les rues à rimmel. 

     

    Dans les fin fonds du ciel, 

    tout s’ouvre, tout se ferme : 

    Un brouillard d’anges 

    donne le ton, dessine un visage. 

     

    On va vers le sommeil

    Sans laisser d’adresse. 

    On ne sait déjà plus pourquoi.

     

      in Paris : les Halles