Jean-Marie Gourio
Il est con, tu trouves pas ?
- Il porte une cervelle postiche, c'est pour ça !
in L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993
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Il est con, tu trouves pas ?
- Il porte une cervelle postiche, c'est pour ça !
in L'intégrale des brèves de comptoir 1992-1993
Quand
il n’y a pas
d’arbre
le vent
peut vous
renverser
sans
que vous
l’entendiez !
vous le
saviez ?
in Turbulente anima
cette désolation si singulière qu'il y a toujours
dans le regard des monstres.
in Le Musée noir
La télé, c'est tellement con que même les pigeons
ne se posent plus sur les antennes.
in Brèves de comptoir
Le signe le plus évident d'un cancer social... c'est la disparition du sens de l'humour. Aucune dictature n'a toléré le sens de l'humour. Lisez l'Histoire et vous verrez.
in Qui a peur de Virginia Woolf ?
Tu connais le proverbe,
quand le sage montre la lune, le connard regarde le doigt.
- Eh alors ?! Il a raison, le connard ! Y'a rien sur la lune.
in L'intégrale des brèves de comptoir
Je désobéirai si la justice et la vérité le veut.
in Pensées
Le sentiment de l’injustice ne m’a jamais quitté (…)
ma fureur n’était pas seulement celle du forgeron poétique,
mais fureur d’adolescent persécuté.
Je cognerai encore trois fois
A votre porte
La première fois pour dire que j’existe
Depuis que le pain existe
La deuxième fois pour dire que j’existe
Puisque par moi vous existez
La troisième fois ce sera pour vous dire :
Il n’est pas de granit
Que n’use le vent et la pluie
Et mon vent à moi c’est ma faim
Ma pluie à moi c’est ma soif
Prenez garde
Je ne veux plus être orphelin.
La première chose à faire pour jouer du piano,
c'est soulever le couvercle.
in Brèves de comptoir - 1996
Quelle chimère est-ce donc que l'homme ? quelle nouveauté, quel monstre, quel chaos, quel sujet de contradictions, quel prodige ? Juge de toutes choses, imbécile ver de terre, dépositaire du vrai, cloaque d'incertitude et d'erreur, gloire et rebut de l'univers.
Qui démêlera cet embrouillement ?
in Pensées
Rien n’a changé.
Seules peut-être les manières, les cérémonies, les danses.
Le geste des mains protégeant la tête
Est cependant resté le même.
Le corps se tord, se débat, essaye de fuir,
Fauché, il tombe, plie les genoux,
Bleuit, enfle, salive et saigne.
in La torture
Le pays d’où je viens a la couleur des lampes
Que les enfants conduisent aux limites du sable
(…)
Le pays d’où je viens n’a jamais existé
Un vieil enfant de sable y pousse vers le large
Un bateau en ciment qui ne partira jamais
in Mon pays mon naufrage
Si les pierres se querellent, ce n’est pas à l’œuf de les séparer