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CITATIONS - Page 180

  • André Laude

    Quand tu seras devenue très belle

     A force de souffrir

     Quand tu seras devenue très belle

     Je m’approcherai sur la pointe des ailes

      

    Je toucherai tes paupières

     Ton torse tes seins

     Et surtout tes jambes

     Je toucherai aussi tes blessures

      

    Je tendrai l’oreille vers ton cœur

     Comme si la nouvelle saison

     Devait surgir du sud de ton être brûlé

     J’écouterai car dès aujourd’hui je crois aux oiseaux de ton sang

     

     In Riverains de la douleur

     

     

     

     

  • Yann Orveillon

     

      La femme se souvient

     qu’elle est poussière d’étoiles,

     transgresseuse d’interdits,

     veilleuse de nuit

     guetteuse d’évènements cosmiques,

     accoucheuse d’aurore.

     

     In Corps-architecte III

     

  • Jean-Marc La Frenière

     

    J’en ai assez qu’on trace des graffitis avec des corps vivants sur les champs de bataille, qu’on nous couse les lèvres avec du fil barbelé, qu’on nous casse les couilles sous les électrochocs et les agios bancaires, qu’on blanchisse les crimes sous la raison d’État. Je préfère la beauté avec son sexe mal caché, ses cheveux en désordre, ses fesses rondes comme la lune, ses grandes jambes d’azur chevauchant l’infini.

    in Parce que

     

     

  • Marie-Paule Blein

     

    j’écris pour me taire s’il vous plait taisez vous

     stop, écoutez, plus de paroles, plus de textes,

     des yeux, des mains, un corps,

    un arbre, s’il vous plait,

    le son de la feuille qui tombe

      

     in Tissages mouvants

     

     

     

     

  • Porfirio Mamani Macedo

      

     J’avance dans cette poussière humide

     Pour t’étreindre une fois de plus

     Et ne pas sentir cette solitude aiguë

     Cette rumeur des foules qui nous perdent.

     

     in Poème à une étrangère

     

     

  • Aglaé Vadet

     

     

    Je sculpte au couteau des pamplemousses

     Toujours j’émiette

     Souvent j’époutraille

     Je plante des banderilles aux fourmis

     Ramasse les éléphants fatigués à la petite cuillère.

     

     in Gribouillissime

     

     

     

     

     

  • Eve Lerner

      

    Il ne faut rien vouloir de l’île

     Car, dans le vouloir, la beauté s’annule

     Et l’idée devient fossile.

     

    in Île où Aile ?