Patrick Devaux
dans le flux
des mondes
on lit
l’heure sourde
sur les lèvres
d’une foule
que
pourtant
personne
n’habite
in Aire de départ
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dans le flux
des mondes
on lit
l’heure sourde
sur les lèvres
d’une foule
que
pourtant
personne
n’habite
in Aire de départ
Je m’éveille la nuit pour courir sur les routes
et lancer des cailloux dans le ruisseau du rêve,
celui qui ne gèle pas l’hiver pour accueillir les oiseaux.
in Parce que
Il ne faut rien vouloir de l’île
Car, dans le vouloir, la beauté s’annule
Et l’idée devient fossile.
in Île où Aile ?
Je passe au trot sur un cheval de bois, lapant l’eau des nuages dans les fossés du ciel, les yeux éclaboussés par l’avoine du soleil.
in Parce-que
J’additionne tout ET JE ME RETRANCHE,
pour ne pas ajouter au malheur
Comme un homme qui serait mourant depuis de longs jours déjà, l’homme dans vos villes est insensible à la puanteur.
Il ne sait rien d’elle,
Il la prend comme elle n’est pas
Il n’entend rien d’elle,
Elle n’attend rien de l’Ile
in Île où Aile ?
Je perds l’usage de la parole
Mes lèvres sculptent un silence
Alors pour me faire comprendre
Parmi les décombres je danse…
in Riverains de la douleur
Le Dieu-papa que nous proposent les religions leucémiques est une tentative aussi dérisoire et aussi cocasse d'apaiser notre soif que l'octroi d'une goutte de sirop à un déshydraté.
in La faim du tigre
La bêtise
Est
De toutes
Les cultures
in Le BA-BA de la bêtise
Nous z’autres humains vivons
Notre sarabande dérisoire
Enfermés dans nos tragédies touristiques
Notre râle écologique
L’indice des prix
Le droit de vote
Le droit d’applaudir
Nos petites guéguerres
La retraite à…
La traite dès que tu es en âge de pointer
Nos marginaux normalisés
Nos états d’âmes enregistrés, comptabilisés
Société du spectacularisé
Nos absolus à la petite semaine
leurs questions rebondissent
contre le mur
et reviennent vers eux
encore
et encore
le mur n’en finit pas de gagner
in Nouvelles du front de la fièvre
Il n’y pas de rampe à l’escalier du cœur,
on s’appuie sur un bras ou une épaule amie.
in Parce que
A chaque fois que je bois, c’est un baiser de l’eau.
in Parce que
Je suis venu ici faire amende honorable
dans l’exigence d’une solitude fondamentale
Ne juges pas.
laissez moi le temps
in Les élégies premières