Louis Savary
il faut savoir partager
la jubilation des mots
qui nous couvrent
de ridicule
in Mots de passe
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il faut savoir partager
la jubilation des mots
qui nous couvrent
de ridicule
in Mots de passe
Comprendront-ils un jour
Que la planète tourne
Simplement
Parce qu’on les oblige
A pédaler
Leur vie durant
Sur une terre plate
Et immobile
in Il ne faut pas les prendre que pour des printemps
comme des cordes
autour du cou
avec de tristes doigts
qui mordent...
in Les années chiennes, 2007
Qui a rayé de la carte du monde la VOLUPTÉ ?
in Schéhérazade porte des lunettes noires
L’homme n’est pas le sommet de l’évolution,
C’est un être de transition.
S’il ne peut pas se dépasser,
il sera dépassé.
Il vient un temps où l'esprit aime mieux ce qui confirme son savoir que ce qui le contredit, où il aime mieux les réponses que les questions. Alors l'instinct conservatif domine, la croissance spirituelle s'arrête.
in La formation de l'esprit scientifique
On devrait toujours se voir comme des gens qui vont mourir le lendemain. C'est ce temps qu'on croit avoir devant soi qui vous tue.
in Luna-Park
N’être plus, savez-vous, n’être plus qu’une étoile au front de l’inconnaissable, dans la chaude haleine de son respir.
in Les élégies premières
La peur est un insecte mort,
une coquille vide qui craque sous les pas.
in Parce que
Le génie n'est que le chant du rouge-gorge à l'aube
d'un printemps indolent.
in Le sable et l'écume
Comment ne pas être fleuve
Pour te donner l’herbe
Et l’âme de l’herbe
in Poème à une étrangère
Dormeur, emmène-moi là-bas, je t’en supplie
Où musiquent les sources.
in Stances du verbe amour
Je n’ai rien à vous vendre, rien à vous prendre, tout à apprendre. Je ne fais que passer sans posséder le monde comme un simple ruisseau.
in Parce que
Tes mémoires tu les as d’outre-ciel et tu ne sais pas si elles
te viennent d’avant ou d’après ton destin.
in Mémoires d’outre-ciel
Chaque jour je m’enfonce dans ton corps
et le soleil vient bruire dans mes veines
mes bras enlacent ta nudité sans rivages
où je déferle pareil à l’espace sans bords
in L’homme rapaillé, 1970