Jean-Marc La Frenière
Il n’y pas de rampe à l’escalier du cœur,
on s’appuie sur un bras ou une épaule amie.
in Parce que
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Il n’y pas de rampe à l’escalier du cœur,
on s’appuie sur un bras ou une épaule amie.
in Parce que
A chaque fois que je bois, c’est un baiser de l’eau.
in Parce que
Je suis venu ici faire amende honorable
dans l’exigence d’une solitude fondamentale
Ne juges pas.
laissez moi le temps
in Les élégies premières
Les hommes qui travaillent la terre ont les doigts comme des racines. Ceux qui portent un fusil ont des yeux de gâchette.
in Parce que
Qui toujours recule gagne le fond du lit
Les mots s’engloutiront dans l’encre, je le sais,
Mais c’est sur la portée du vent que j’écrirai.
in L’adieu à l’île
on ne met pas
les mots d’amour
au pied du mur
in Mots de passe
Un écrivain n’est qu’un silence qui ne veut pas se taire.
in Parce que
Un jour se terminera le temps.
Un jour tout sera oublié dans un panier.
in Poème à une étrangère
Les Indiens étaient religieux dès les premiers instants de la vie. Nous pensions que l’influence spirituelle de la mère, de l’instant où elle prenait conscience d’avoir conçu jusqu’à la fin de la deuxième année de vie de l’enfant – cette période étant la durée habituelle de l’allaitement – était d’une importance suprême. (…)La naissance se vit de préférence dans la solitude, pour que nul ne l’embarrasse de sa curiosité.
J’habite la lumière où mes mots font un bruit
de chevaux emballés.
in Parce que
ressentir entre les lignes
un bruissement des sens
que suscite
un frottement de mots
in Mots de passe
Continuer à souiller votre propre lit,
et une nuit vous suffoquerez dans vos propres déchets.
il faut savoir partager
la jubilation des mots
qui nous couvrent
de ridicule
in Mots de passe
Comprendront-ils un jour
Que la planète tourne
Simplement
Parce qu’on les oblige
A pédaler
Leur vie durant
Sur une terre plate
Et immobile
in Il ne faut pas les prendre que pour des printemps