Edgar Morin
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Ce serait une connerie de rentrer maintenant.
Ce monde moderne me fatigue, il me crève.
en 1969, dans la première course en solitaire
Dans l’épaisseur du moment
passer par l’entaille de la lenteur
entrer dans l’espace noir
vaguer de songes de sel en vertiges quantiques
chaleur de pierre aux creux des mains
Grimpe en douceur
petit escargot -
tu es sur le Fuji !
Il n'existe pas de bonheur durable dans les choses que nous connaissons. Le bonheur est étrange, il vient sans qu'on le cherche. Lorsque vous ne faites pas d'efforts pour être heureux, alors, mystérieusement, sans qu'on s'y attende, le bonheur est là, né de la pureté, de la beauté qu'il y a dans le simple fait d'être.
in Le sens du bonheur
Je ne crois pas aux mots mais à l'énergie de quelqu'un. Les gens peuvent vous dire n'importe quoi, mais leur énergie finit par tout vous dire.
Comment ne suis-je pas morte dans la neige ?
Ou dans les escaliers du désir
où mordent les baisers ?
Comment n'ai-je pas continué de danser
en rêve alors que mon corps tombait
dans le puits où j'ai suivi Alice,
qui elle-même suivait le lapin en retard ?
Envie de chaleur, envie de danser, de vibrer, de vivre !
L’homme en couple est pesant.
On n’attrape pas les papillons avec du plomb.
in Journal 2001
Je suis devenue une âme errante au corps de nuage, je rencontre tour à tour chacun des esprits qui zozotent en dansant sur le fil de la nuit, mes amis sont les oiseaux-mouches et tous les êtres minuscules.
in Zoartoïste
nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire
d’imaginer nos yeux de chiens hallucinés
nous n’avons plus le temps pour les larmes & les rires
plus le temps d’éviter à nos corps de sombrer
les rats inoculés ont quitté l’arrière-cour
& les mouches tombent avant de goûter aux festins
quand de joyeux banquiers cherchent un nouveau tambour
pour battre le retour du veau d’or clandestin
Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres