Ghandi
Je ne crois pas aux mots mais à l'énergie de quelqu'un. Les gens peuvent vous dire n'importe quoi, mais leur énergie finit par tout vous dire.
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Je ne crois pas aux mots mais à l'énergie de quelqu'un. Les gens peuvent vous dire n'importe quoi, mais leur énergie finit par tout vous dire.
Comment ne suis-je pas morte dans la neige ?
Ou dans les escaliers du désir
où mordent les baisers ?
Comment n'ai-je pas continué de danser
en rêve alors que mon corps tombait
dans le puits où j'ai suivi Alice,
qui elle-même suivait le lapin en retard ?
Envie de chaleur, envie de danser, de vibrer, de vivre !
L’homme en couple est pesant.
On n’attrape pas les papillons avec du plomb.
in Journal 2001
Je suis devenue une âme errante au corps de nuage, je rencontre tour à tour chacun des esprits qui zozotent en dansant sur le fil de la nuit, mes amis sont les oiseaux-mouches et tous les êtres minuscules.
in Zoartoïste
nous n’avons plus le temps d’imaginer le pire
d’imaginer nos yeux de chiens hallucinés
nous n’avons plus le temps pour les larmes & les rires
plus le temps d’éviter à nos corps de sombrer
les rats inoculés ont quitté l’arrière-cour
& les mouches tombent avant de goûter aux festins
quand de joyeux banquiers cherchent un nouveau tambour
pour battre le retour du veau d’or clandestin
Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres
La poésie, toujours, a sa demeure dans le ventre des montagnes
là où toutes les pierres ont un visage
Regarde-moi dans le bleu
au vif de ma coupure
là où je suis intacte
là où je suis si pure
ma lueur vient du froid
du cri fauve de mes morts
Je suis une terre sauvage
sous ma peau des braises
des poussées interdites
le chant fertile des femmes
à faire des racines, du lien
Dans les ruines et les drames
j’ai bâti de l’amour
Vois, il suinte du poème
de l’encre et des secrets
ma tendre rage de vivre
in Bleu en écho avec Domi Bergougnoux
Je pense 99 fois et je ne trouve rien.
J'arrête de penser, nage en silence, et la vérité vient à moi.
coule-moi dans tes mains de ciel de soie
la tête la première pour ne plus revenir
si ce n'est pour remonter debout à ton flanc
nouveau venu de l'amour du monde
constelle-moi de ton corps de voie lactée
Nous l’avons tous compris
nous sommes poussière
mais le sable n’est pas né ainsi
il fut rocher il fut falaise
inutile de se pulvériser avant l’heure
in Pas de côté (éditions Sauvages, mai 2022)
Notre séparation les uns des autres est une illusion d'optique.