Caitlyn Siehl
Stars are not small or gentle. They are writhing and dying and burning. They are not here to be pretty. I am trying to learn from them.
in Sky Poemwind
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Stars are not small or gentle. They are writhing and dying and burning. They are not here to be pretty. I am trying to learn from them.
in Sky Poemwind
L’homme tourne en rond dans la pièce, marche autour du lit en se grattant le menton, en se claquant les joues et en se grondant la bite. Puis il se jette par la fenêtre.
in Chroniques du Diable consolateur
La Ville-Pays est ainsi faite : les filles sont libres, démocratiques et indépendantes. La misère achève la honte et vos signes de politesse.
in Tram 83
À la Saint-Matthieu, s'il fait bleu, c'est qu'il fait beau, prépare tes tonneaux
Dompteuse
Elle vint dans Ninive énorme, où sont les fous
Qui veillent dans les lits et dorment sur les tables,
Et le théâtre est cendre où, les soirs ineffables,
Elle noyait sa tête aux crins des lions doux.
Fixant sur eux des yeux charmeurs comme en des fables,
Elle allait, éteignant leurs cris dans ses genoux,
Calme, et trouvant l'odeur des palmes et des sables
Au souffle de leur gueule errant sur ses seins roux.
Ses cheveux fiers, sa main doucement suspendue,
Ses robes dans leur fleur ne l'ont point défendue.
Un jour la griffe immense et tranquille la prit.
La foule ayant fui blême, un parfum pour des âmes
Sembla mêler, le long des promenoirs à femmes,
Le sang de la Dompteuse aux roses de la Nuit.
You are immortal; you exist for billions of years in different manifestations, because you are Life, and Life cannot die. You are in the trees, the butterflies, the fish, the air, the moon, the sun. Wherever you go, you are there, waiting for yourself.
in The Mastery of Love
Succession de hauts et
de bas
de doux vallons
et de hautes montagnes
pierreuses
le temps
d’une vie
présente les mêmes aspérités
qu’une toile
entre les mains
d’un maître
qui n’en finirait plus
de boire un
dernier verre
puis
de tout recommencer
sans trouver
jamais la justesse
à la fin.
in Le Cow-boy de Malakoff
La lampe torche. Le PQ aussi.
L’hiver est continu le présent nous bombarde
ses rayons dardent puis nous charrient
dans les allées des centres commerciaux.
in Je te vois
Le vent a des hurlements de bête féroce. Au moment de quitter sa voiture, Yu a l’impression qu’un molosse enragé se jette sur lui. Il a un mouvement de recul. Le long des rues, papiers sales et sacs plastique tourbillonnent sous la bourrasque. Quelques véhicules cahotent sur la chaussée éventrée en soulevant des nuages de poussière ocre. Les rares passants, silencieux, font la gueule.
in Ici comme ailleurs
Il danse, il a un trou rouge à l’arrière de la tête.
in seul le bleu reste
Ils ont besoin de la souffrance et de la peur
ceux qui possèdent, car ils règnent sur du néant.
in Yawar fiesta
dans l’aube esquintée
dans la nuit de chlore
J’étais là, une barre au crâne, comme nu, et les passants ressemblaient à des limaces géantes qui défilaient en rampant et en grognant dans la boue, survolées par des hiboux klaxonnant.
in Chroniques du Diable consolateur
“Where do you live? What is it that you are doing? What are your relationships? Are you in right relation? Where is your water? Know your garden. It is time to step forward and speak your Truth. Then create your communities Be good to each other. And do not look outside yourself for the leader.”