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CITATIONS - Page 99

  • Hugh Howey

     

    Cet espoir mortel et inexprimé qui vivait en chaque habitant du silo. Un espoir ridicule, fantastique. L’espoir que, peut-être pas pour soi, mais pour ses enfants, ou pour les enfants de ses enfants, la vie au-dehors redevienne un jour possible.

     

     in Silo

     

     

     

  • Yu Hua

     

    Ici errent de tous côtés des silhouettes sans sépulture. Ces formes qui ne peuvent trouver un lieu de repos ressemblent à des arbres en mouvement. Tantôt ce sont des arbres isolés, tantôt des pans de forêts.

     

    in Le septième jour

     

     

     

  • Patrick Devaux

     

     

     

    Elle avait, en tout cas, nettement, les yeux gris.

    Un gris de ciel d’automne à faire mourir d’amour un parapluie.

     

      

    in Les mouettes d’Ostende

     

     

     

     

     

     

     

  • Federico Garcia Lorca



    Mort au petit matin

    Nuit aux quatre lunes
     avec un seul arbre,
     une seule ombre,
     un seul oiseau.

    Je cherche sur mon corps
     la chaleur de tes lèvres.
     La source baise le vent
     sans le toucher.

    J’ai le Non que tu m’offris
     dans la paume de ma main
     comme un citron de cire
     presque blanc.

    Nuit aux quatre lunes
     avec un seul arbre.
     À la pointe d’une aiguille
     tourne, tourne mon amour !



    in Chansons de lune. Poésies 1921-1927

     

     

  • David Almond

     

    Dinosaures, pain perdu & voyage aux enfers

    Choux de Bruxelles, sarcasmes & mystères du temps

    Roulé aux figues, urine, crachat, transpiration et tous les mots qui expriment la joie

     

    in Je m’appelle Mina

     

     

     

  • Kate Braverman

     

    Elle examina sa main et l’air qui semblait bleuir à l’extrémité de ses doigts. C’est juste un glacis bleu, se dit-elle. Et sur les bords, une sorte de gaze bleue panse la blessure universelle.

     

    in Bleu éperdument

     

     

  • Medoruma Shun

     

    Moi j’aimais bien me tenir dans la clairière du sanctuaire, les yeux fermés j’écoutais le chant des oiseaux, les insectes et le bruissement des feuilles, je respirais l’odeur de la forêt, un mélange de feuilles mortes, de terre, d’eau, de fleurs et d’écorce d’arbre, je sentais que les divinités de la forêt sacrée me regardaient. Je restais debout et j’avais l’impression de devenir un arbre ou une plante, mon corps bourgeonnait ici et là, des fleurs s’épanouissaient au bout de mes doigts, je devenais légère comme un voile de mariée, prêt à s’envoler, c’était comme si mon corps se déployait pour se mêler à la forêt. Je pouvais passer des heures là-bas sans m’en lasser.

     

    in L’âme de Kôtarô contemplait la mer

     

     

     

  • Guénane

     

    Poète funambule danseur de corde

    sur la ligne de vie nul ne sait

    si le balancier dépend du poids de ta peine

     

    Voltige n’est pas le contraire de profondeur

     

    in La sagesse est toujours en retard (Rougerie mars 2016)

     

     

     

  • Renée Vivien

     

    J'ai si longtemps respiré l'air des forêts, l'air vibrant de neige, je me suis si souvent mêlée aux

    Blancheurs vastes et désertes, que mon âme est un peu l'âme des louves fuyantes.

     

     

  • Guillaume Apollinaire

     

    Ma queue éclatait sous tes lèvres  

    Comme une prune de Juillet  

    La plume au vent qu’on taille en rêve  

    N’est pas plus folle je le sais  

    Que la volage aux amours brèves

    Il me souvient de Félicie  

    Que je connus le jour de Pâques  

    Et dont la moniche roussie  

    S’ouvrait en coquille Saint-Jacques  

    De septembre à la fin Avril

    Il me souvient de la Dona  

    Qui faisait l’amour en cadence  

    Et dont la figue distilla  

    Un alcool d’une violence  

    Mais je ne vous dis que cela.

     

    in Poésies libres