Thierry Roquet
- c’est comme ça qu’on avance, je crois
un peu comme une mouche
attirée par
le cul d’une vache.
in Le cow-boy de Malakoff
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- c’est comme ça qu’on avance, je crois
un peu comme une mouche
attirée par
le cul d’une vache.
in Le cow-boy de Malakoff
La seule source de lumière dans toute la maison est l’allumette qui embrase sa cigarette. Et elle réalise que la seule source de lumière au monde est la flamme qui nous consume à petit feu.
in Bleu éperdument
Je peins sur la lumière j’écris dans l’atelier du diable !
je suis un prophète à la retraite anticipée achève t-il
in Oncle Bo
in Traction Brabant 65
dans sa dent creuse
un soleil
endormi
in Juste après la pluie
Or, les autres devenaient des bêtes sauvages à cause de leur aspiration à agir rationnellement, alors qu’il était un homme sensé du fait de son obéissance à une règle irrationnelle que tout le monde ignorait. C’était la plus réelle des magies et elle était plus forte que toutes les constructions de l’intellect.
in Les nombres
On ne peut pas vivre toute la vie sous les lois du marché qui ne sont pas des lois, qui sont seulement l’incarnation des instincts les plus bas comme le profit et l’écrasement d’autrui. L’homme vaut mieux que cela non ?
in Les maîtres du printemps
Il y avait la peur. Il y avait la peur partout. Aujourd’hui, les hommes ont peur pour un rien ; autrefois ils craignaient la nuit et la mort. Même avec un révolver dans la poche. Peu importait l’arme qui pesait dans l’étui.
in avaler du sable
Qui n'aime pas les loups n'aime pas la nuit, la nuit pour ce qu'elle est,
c'est-à-dire la face obscure de notre immense liberté.
in En territoire Auriaba
Vos cœurs sont aussi durs que les talons
avec lesquels vous marchez sur la figure des pauvres.
in Le Talon de fer
Il ne faut pas fermer la porte mais la claquer derrière soi et partir pour toujours.
in La Patagonie
Agénor avait vécu retiré avec sa femme aux limites du cimetière, cultivant dans la solitude de sa chaumière un goût de la singularité qui avait ouvert la porte à tous les fantasmes. Il dormait le jour, péchait la nuit, rentrait à l’aube, sa tête et son panier pullulant de poissons aussi gros que l’église. Les hommes du village le disaient bizarre. Certains insinuaient même qu’il était fou. Ils l’avaient jugé différent pour mieux opposer à cette différence une attitude collective dans laquelle entraient sans aucun doute la crainte, l’envie, la jalousie sinon la haine.
in Les possédés de la pleine lune
A Venise
apprendre avec les chats
l'art de s'évanouir
in Venise ruse
Idiot indécent qui crie sa joie sans attendre de réponse.
Pareil à une litanie qui de voûte en voûte va
En roulant jusque sous les portes.
in L’éponge des mots
Je bois dans ta déchirure
Et j'étale tes jambes nues
Je les ouvre comme un livre
Où je lis ce qui me tue.
in L'archangélique
Mes émotions, mon amour, sont d’une violence si incontrôlable et me laissent vulnérable. Si vulnérable.
in Mon amour