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CITATIONS - Page 103

  • Eric Dejaeger

     

    L’amour est un cloporte schlass

    Qui cuve sous un vieux pot

    À fleurs

     

    Ne l’ennuie pas !

    Ne le réveille pas !

    Ne l’écrase pas !

    Peut-être que comme dans les contes

    Quand l’immonde bestiole

    En sera quitte

    De sa gueule de bois

    Elle se transformera

    En princesse charmante !

     

     in Une femme à gros seins qui court le marathon

     

     

     

  • Jérôme Lafargue

     

    J’ai toujours pensé que ce monde ci est trop petit, ou plutôt que ce que l’on nous donne pour réalité ne constitue qu’une infime partie de l’infinité du monde. 

     

    in En territoire Auriaba

     

     

  • Nii Ayikwei Parkes

     

    Ah. Peut-être c’est ça l’histoire que tu cherches. Mais ce n’est pas moi qui peux te dire si c’est vrai. Je te raconte une histoire seulement. Sur cette terre ici, nous devons bien choisir quelle histoire nous allons raconter, parce que l’histoire là va nous changer. Ça va changer comment nous allons vivre après. 

    in Notre quelque part

     

     

     

  • Anaïs Nin

     

    Une grande partie de ma sensualité ne se perd t-elle pas dans les extases que me procure l’écriture, la beauté et autres sensations sans paroxysme ? Est-ce que je ne passe pas le plus clair de ma vie suspendue au-dessus du monde ou en marge de lui ? Ne suis-je pas peut-être un autre Rimbaud, qui ne fut que toute innocence ou toute obscénité, incapable de nuances humaines ? 

     

     

     

  • Olivier Gay

     

    Il y a deux jours, j’ai renoncé à descendre chercher le pain ; l’ascenseur pue la pisse.

    C’est peut-être pour ça que les gens se jettent par-dessus les rambardes…

    De toute façon, l’escalier est une torture, il n’y a plus de rampe et plus d’humanité.

    C’est ici que les gamins déchirent leurs cahiers et que les semelles glissent sur des seringues.

     

     

  • Louis Calaferte


     Temps mort

    Caillou rouge
     un bouillon
     une écume
     une averse
     II tangue des minuits bleus comme
     des matrices
     un envol
     un froid sourd

    Quelle liesse en vous
     Que vous fûtes cruelles
     roses des lents jardins
     mes gifles
     mes canons
     mes orgasmes
     mes crânes
     Latentes tragédiennes
     mes louves
     mes crépons
     mes ongles
     mes encens
     J'ai bu J'ai bu
     Je bois
     ces laitances de mort
     Je m'ivre à vos maigreurs
     sereines cantatrices
     mes couvents
     mes fourrures
     mes folles
     mes courroux
     Roses
     harpons de chair
     mes pépites de soie
     Une fugue
     Un fracas

    La longue nuit de gel se brise sur ma tempe
     On s'y perdait partout...

    Que vous fûtes lascives
     outrages à midi
     mes dragons
     mes drapeaux
     mes vierges
     mes indiennes

    Voici, la vague vient
     la vague de si loin venue

    À plus tard ou jamais mes enfances déçues



     in Rag-Time, suivi de Londoniennes et de Poèmes ébouillantés

     

     

     

  • Julie Bonnie

     

    Avec le temps, j’ai appris à montrer beaucoup plus que mon corps. J’ai exposé mes blessures, exhibé mes émotions. J’ai dévêtu mon corps puis déshabillé mon âme.

     

     in Chambre 2