CATHY GARCIA-CANALES - Page 1193
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Gábor Béla - Belso tersz 1 - 2013
Les stigmates de la froideur se posent sur les vitres qui me séparent de l’autre. Je ne me livre jamais complètement malgré mon apparente facilité à dire les choses telles qu’elles m’apparaissent, et non comme on m’a dit qu’elles devaient apparaître. Les gens aiment peut-être ce que je fais, je voudrais qu’ils aiment ce que je pense. Je pense donc je suis. Je pense donc je fuis, ça c’est la mienne. Je pense donc j’écris. J’écris ce que je ne sais pas dire. Le gouffre entre le semblant et le réel. Réel morcelé, multiplié par un coefficient inconnu, un prisme, un miroir à mille facettes. Toute parole est attaquable, transformable, critiquable. Toute parole pourrait être vaine et pourtant nous avons besoin de ce moyen imparfait de communication, nous sommes des êtres communiquant, nous sommes même des vases communiquant. La réalité est absurde. Parler de réalité est absurde. Alors, se raccrocher à quoi ?
À une fleur, à la graine qui va peut-être germer, au nuage qui passe. A un rayon de lune ou de soleil. C’est ça la poésie et pas autre chose, c’est trouver une réalité à laquelle s’accrocher. La nature, la douleur, l’amour, la haine. La possibilité d’échapper à sa propre carcasse.
cg 7 avril – 2h21
in Journal 2001
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Cathy Garcia - Tea time passé
MINUTE ZEN
Lac bouillonnant, barques de cannelle.
Thé vert en pluie, Bouddha parfait.
cg in Purgatoire du Quotidien
Mi(ni(crobe) 32, janvier 2012
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Francis Wu - Blind Love - 1950's
Loin du compte
S’ils regardent bien leur vie
et ce qu’ils ont partagé
lui et elle
ils sont loin loin loin du compte
parfois un coup de folie
c’est vrai, la reprend
et sans plus réfléchir
elle vient lui parler
comment peut-elle
oublier la règle
hier soir encore
elle est désolée, désolée
elle a encore oublié la règle
et elle est venue lui parler
c’est clair il est temps
qu’elle nettoie son grenier
tout plein de poussière
de vieilles toiles d’araignées
et des rats qui nichent dans une terre
où rien n’a jamais poussé
elle y a vu pourtant une porte
qui donne sur l’extérieur
et une très grande fenêtre
comme une belle baie vitrée
elle y a même porté à bout de bras
une machine à laver
et elle ne croit pas que cela soit impossible
de venir à bout de toutes ces saletés
elle pourrait même en faire un bel atelier
mais elle sait, elle doit faire attention
dans son rêve, un cristal
sur son bureau était brisé
qu’il ne s’en fasse pas, elle se gardera bien
de venir lui en parler
elle n’oubliera plus la règle
quelle écervelée elle fait
de ne pas avoir encore compris
à quel point ils sont
loin loin loin du compte
loin loin loin du conte de fée.
cg in Le baume, le pire et la quintessence
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Michael Wolgensinger - Andalousie, Espagne - 1950-1951
Almerías
Route de Cadiz
Castillo de Locubin
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Michael Wolgensinger - Portugal - 1956
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Michael Kenna
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Angelina Nové - Les petits rubis
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Gábor Béla - Between houses
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Laurence Demaison
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Michael Wolgensinger - Népal - 1964-65
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Proverbe persan
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Donnez un cheval à celui qui dit la vérité, il en aura besoin pour s'enfuir.
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Michael Kenna
Les gens ne supportent pas la vérité, ils la confondent avec autre chose. Pourtant, la vérité c’est la tentative d’être le plus sincère possible, avec soi-même et avec les autres, c’est là-dessus seulement que l’on peut commencer à construire.
cg in Journal 2002
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Marcus Leatherdale - Strawman - Muria, Adivasi tribe - Inde - 2000
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Theo Jansen
Theo Jansen est un artiste sculpteur néerlandais du courant de l'art cinétique, qui se base sur l'art du mouvement que ce soit à travers des œuvres mobiles ou des illusions d'optiques.