Daiqing Tana - Ongmanibamai
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
il y a peut-être un sens à l'insensé, atroce compris, vu de l'autre côté de ce monde qui se croit matériel. Pour savoir il faut voir, pour croire il faut toucher, pensaient les uns, disaient les autres, alors nous voyons jusqu'où peuvent aller les ténèbres humaines, nous touchons le fond des blessures les plus purulentes, nous nous enfonçons dans la matière avec une arrogance et un désespoir sans fin. Un claquement de doigt, une nano-fraction de seconde à l’échelle du temps cosmique, avant de retrouver notre intégrité véritable, atomisée d'amour
in Philosovie
À sa naissance, l’homme est faible et malléable. Quand il meurt, il est dur de chair et de cœur. Le bois de l’arbre qui pousse est tendre et souple. Quand il sèche et perd sa souplesse, l’arbre meurt. Cœur sec et force sont les compagnons de la mort. Malléabilité et faiblesse expriment la fraîcheur de l’existant. C’est pourquoi ce qui a durci ne peut vaincre.
Séries "Insoumission" & "Retour aux origines"
aux jours et heures d'ouverture du Caf'Causse, café associatif situé à Assier (46) :
le mercredi de 12h à 14h et de 17h30 à 20h ; le vendredi de 18h à 00h
et le samedi de 18h à 00h.
Entrée libre - Tél : 06 51 88 13 65
Et nous y jouons aussi "Le Souffle des Origines", ce soir, 18 mars, 20h30,
avec Guillaume Roussilhe et David Reynier !
Plus d'infos ici : http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2022/03/14/le-souffle-des-origines-deux-representations-6371307.html
Il a dévalé la colline
Ses pieds faisaient rouler des pierres
Là-haut, entre les quatre murs
La sirène chantait sans joie
Il respirait l'odeur des arbres
De tout son corps comme une forge
La lumière l'accompagnait
Et lui faisait danser son ombre
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il sautait à travers les herbes
Il a cueilli deux feuilles jaunes
Gorgées de sève et de soleil
Les canons d'acier bleu crachaient
De courtes flammes de feu sec
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il est arrivé près de l'eau
Il y a plongé son visage
Il riait de joie, il a bu
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il s'est relevé pour sauter
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L'a foudroyé sur l'autre rive
Le sang et l'eau se sont mêlés
Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau
Le temps de porter à sa bouche
Deux feuilles gorgées de soleil
Le temps de rire aux assassins
Le temps d'atteindre l'autre rive
Le temps de courir vers la femme
Il avait eu le temps de vivre.