Jean Azarel
J’ai connu un temps
où les forêts étaient épaisses,
le gibier joyeux.
Ce qui vivait au dessus
était mû par le règne
du dessous.
in Le ciel du dessous
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
J’ai connu un temps
où les forêts étaient épaisses,
le gibier joyeux.
Ce qui vivait au dessus
était mû par le règne
du dessous.
in Le ciel du dessous
Ce spectacle est un hommage à toutes les femmes qui durant des siècles et des siècles d'oppression ont lutté et continuent à lutter pour maintenir vivant leur être sauvage, et qui réclament leur droit à danser et courir librement par les rues et les places de notre société.
Este espectáculo es un homenaje a todas las mujeres que durante siglos y siglos de opresión han luchado y siguen luchando para mantener vive su yo salvaje, y que reclaman su derecho de bailar y correr libremente por las calles y plazas de nuestra sociedad.
Henné, encre noire, gouache blanche
Une graine en moi est prête à germer,
et je ne sais absolument pas ce qui va en sortir...
C'est ça qui est fascinant !
cg in Journal 1997
par la réalisatrice de Tomboy
Aussi finissent-elles souvent solitaires
En quête, peut-être, de leur double éphémère,
Un complice, un papillon de lumière !
cg in Journal 1991
MON LOUP D’AMAZONIE
A Punch
Il y avait un ruisseau au fond du potager, l’Amazone, et au-delà c’était la forêt, la grande, la vraie. Et puis toi et moi, à la belle aventure. Toi, chien loup de noir et de fauve et moi, intrépide héroïne chaussée de caoutchouc vert.
Le pont d’allumettes franchi, on glissait dans le lit sauvage du ru, pour remonter son cours et pister ses secrets, humer l’acidulé des pommes humides, le frisson phosphorescent d’étoiles grenouilles sur l’argile moussue.
Nous apprenions la langue de l’eau, entre le chuchotis des rives vierges, les méandres périlleux et l’obscur ensorcellement des racines.
On galopait, bondissait entre ronces et lianes, s’enfonçait au plus profond de la mer végétale pour connaître soudain la joie ivre et farouche de se savoir enfin perdus. Quand Réel et Imaginaire tissaient le Temps du Jeu alors TOUT devenait possible !
Je m’abandonnais heureuse à cette magie du monde qui m’a tout enseigné.
Et toi beau loup fidèle sans faute toujours, à la civilisation tu me ramenais.
Civilisation dont l’entrée se situait à hauteur exacte
De la première rangée de carottes du potager.
2005