John Mumaw - Colorado Plateau, Arizona
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Je ne bois jamais à outrance, je ne sais même pas où c'est.
la muraille des os qui se cabre
Les chevaux du Temps
Quand les chevaux du Temps s’arrêtent à ma porte
J’hésite un peu toujours à les regarder boire
Puisque c’est de mon sang qu’ils étanchent leur soif.
Ils tournent vers ma face un œil reconnaissant
Pendant que leurs longs traits m’emplissent de faiblesse
Et me laissent si las, si seul et décevant
Qu’une nuit passagère envahit mes paupières
Et qu’il me faut soudain refaire en moi des forces
Pour qu’un jour où viendrait l’attelage assoiffé
Je puisse encore vivre et les désaltérer.
in Les Amis inconnus, 1934
Je ne suis nulle part. A cheval entre deux mondes qui ne sont pas plus miens l’un que l’autre.
cg in Journal 1999
J’emmerde l’aqua-bonisme
Mettre les poissons dans un bocal
et les laisser nous regarder
tourner en rond
Trois poèmes extrait de ce premier recueil paru aux Ed. de l'Aigrette, en septembre 2016.
Illustration en couverture de Diane Saint-Honoré.
Voir ici ma note de lecture à son propos :