sébastien colmagro
j’exhale une ville
qui n’a pas le temps
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j’exhale une ville
qui n’a pas le temps
L'endoctrinement n'est nullement incompatible avec la démocratie. Il est plutôt, comme certains l'ont remarqué, son essence même. C'est que, dans un Etat militaire, ce que les gens pensent importe peu. Une matraque est là pour les contrôler. Si l'Etat perd son bâton et si la force n'opère plus et si le peuple lève la voix, alors apparaît ce problème. Les gens deviennent si arrogants qu'ils refusent l'autorité civile. Il faut alors contrôler leurs pensées. Pour se faire, on a recours à la propagande, à la fabrication du consensus d'illusions nécessaires.
in un interview à la radio étudiante American Focus
La propagande est aux démocraties
ce que la violence est aux dictatures.
Photo de Fabrice Monteiro, série Marrons, les esclaves fugitifs
en savoir plus sur cette série : http://cathygarcia.hautetfort.com/arc...
Site du photographe : http://fabricemonteiro.viewbook.com/
Ceci est mon très modeste hommage à tous ceux qui ont souffert et souffrent encore aujourd'hui de l'abomination de l'esclavage,
et à Atahualpa Yupanqui et Mercedes Sosa.
Con amor
Cette société durera, avec ses souffrances et ses injustices, tant et aussi longtemps qu'on prétendra que les engins de mort créés par les hommes sont limités, que la Terre est inépuisable et que le monde est une poubelle sans fond. A ce stade de l'histoire, il n'y a plus qu'une alternative. Ou bien la population prend sa destinée en main et se préoccupe de l'intérêt général guidée en cela par des valeurs de solidarité ou bien c'en sera fait de sa destinée tout court.
le poète rendra l’oreille
à tout homme
qui la lui prêtera
La nuit je suis le vagabond dans le pays du cerveau
Étiré sur la lune en béton
Mon âme respire domptée par le vent
Et par la grande musique des demi-fous
Qui mâchent des pailles en métal lunaire
Et qui volent et qui volent et qui tombent sur ma tête
A corps perdu
Je danse la danse de la vacuité
Je danse sur la neige blanche de mégalomanie
Tandis que toi derrière ta fenêtre sucrée de rage
Tu souilles ton lit de rêves en m'attendant
Voix : Cathy Garcia Canalès
la photo aussi
De l'album Soleil cherche futur d'Hubert-Félix Thiéfaine (1982)
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