Laurent Gauthier - La véridique victoire de Samothrace - 2013
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Grands cheveux, jambes à l’air,
Et par-dessus, un vent rouge et rose
Tout est relatif, vice pour l’un, vertu pour l’autre et vice et versa. Je crois en une bonté innée, plus ou moins enfouie chez l’humain. Heureusement, sinon oui, le monde ne serait qu’un enfer. Ce qui n’empêche que je crains l’humain plus que n’importe quoi d’autre. J’ai peur de l’incompréhension, de la séparation, sources de toute misère. Je souffre des rapports humains autant que je les aime. Sans cesse attirée, repoussée. Je cherche l’équilibre, ce « lieu » où attraction et répulsion s’annulent. L’amour mais pas l’envie, le désir mais pas le besoin, la profondeur sans la chute, la hauteur sans vertige.
cg in Journal 1995
N’être
ni le passeur
ni le trépassé
ni le chien féroce
ni la barque
être
l’eau
in Passage
ne soyez pas dupes des turbulences
bulles sur le miroir agité de la mer
nous préparons de nouvelles moutures
la lune comme un jaune d’œuf
entre les dents du caniveau
la candeur d’une pluie
sur la cambrure du matin
cg in Aujourd'hui est habitable