Mercedes Sosa - Soy pan, soy paz, soy más
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Ou alors c’est la nuit
qui s’éveille et se promène dans ma tête
et court dans ma poitrine sans un bruit
en plein jour
Ce sentiment d’échec et de solitude, d’impuissance aussi et pourtant je n’ai pas envie de céder à ça. Je veux avancer, je cherche la clarté. Je ne connais que trop la facilité de baisser les bras, se vautrer dans le marasme. Les blessures à l’ego ne me font pas aussi mal que le sentiment d’être à jamais condamnée à l’errance, à l’exil. Le voyageur qui n’a que la route pour maison, qui ne peut s’enraciner nulle part. La défiance que je provoque, malgré moi souvent. Ne jamais être acceptée telle que je suis dans ma totalité, avec ce besoin de me sentir parfois libre, sans que cela doive nécessairement blesser autrui ou tout remettre en cause.
cg in Journal 2007
À n'en pas douter, là où la poésie est dérisoire
la société est une société des amis du crime,
les hommes y vivent et meurent ensemble en enfer.
Le temps se rétrécit à force de mettre des trucs dedans.
Quelque chose nous appelle, simple autant qu’inaccessible.
cg in A la loupe
Oiseaux fous,
Oiseaux ivres,
Portant haut
Le vaste drapeau déchiré
Du ciel
in Pandémonium I (Clapàs éd. 2001)
La végétation seule
détient notre arrivée.
Pourriture, veux-tu inventorier
mes branches ?
in Tranquillement tranchant
Consens à la brisure
C’est la que germera
Ton trop-plein de crève-cœur
Que passera un jour
A ton insu
La brise.
Courir dans les champs,
sentir le vent,
ce n'était pas assez.
...Comme tous ceux
qui n'ont rien dans la tête,
moi aussi j'ai cru
qu'il fallait faire des choses.