Hansel Mieth
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Je n’irai nulle part, ne sachant
d’où je viens.
in Sirènes
Prenant une pierre
Pour oreiller, je voyage
Avec les nuages
un éclat qui se dissimule
une broussaille enfouie
et la clairvoyance du sang
à travers les racines
in Sang & Broussailles
Nous irons célébrer l’élan
Avant le vermoulu de la neige
Et du vieux bois d’hiver
Quand les sarments seront noirs
Et qu’il nous faudra être chaste
À cause des filets tendus
Pour les papillons perdus
cg in Mordre les temps de mort
même pas l’os blanc
ni le sable
tout juste la cendre
du silence
in Saraswati n°10
Sept fois à terre, huit fois debout
ici l’obscurité a des reflets
au fond des puits précieux
gisent des clés
mais rien ne se dit
tout se tait
ici s’achèvent les cycles
grande mer minérale
sa longue chevelure
agitée d’oiseaux
cg in Chroniques du hamac, 2008