Jean-Christophe Philippi
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Le cri de l’air jette les gens à leur fenêtre
Un déchirement des nuages
labourés de lumière
et plein les bras
des jours noués en gerbes.
in Que la musique
Ce dont je me rappelle de l'enfance,
c'est le vent.
Aujourd'hui
il ne reste plus du tout de vent.
Plus de vent
...et plus d'oiseaux.
Que va-t-il arriver ?
Je dis à l’oiseau
il faut que je m’envole.
L’oiseau agite
le mode d’emploi.
Ailleurs
Je voudrais vivre Ailleurs.
Dans de petites villes brodées à la main.
Rencontrer ceux
qui ne viennent pas au monde.
Nous serions enfin heureux solitaires.
Pas une station ne nous attendrait.
Nulle arrivée. Nul départ.
Au musée du temps qui passe.
Pas une seule guerre ne se battrait pour nous.
Pas une humanité. Pas une armée. Pas une arme.