Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

RÉSONNANCE & COPINAGES - Page 5

  • C'était il y a 20 ans...

    "Quelques oranges émergent de la terre... Ici, les oranges ne sont pas accrochées à des branches, elles sortent de terre. Ici on ne cueille pas les oranges, on les déterre.Ces orangers de Gaza mis à bas, détruit, enfouis sous terre par les bulldozers israéliens sont, comme les oliviers arrachés de Cisjordanie, une image du peuple palestinien, que l'armée israélienne veut arracher à sa terre. Quand elle ne peut pas arracher, elle enfouit. Mais comme ces oranges qui restent à fleur de terre et donnent couleur au terrain détruit, les Palestiniens continuent à vivre et à résister à cette occupation sauvage, puisqu'à côté des orangers et des palmiers arrachés, des fraises rouges et joufflues semblent narguer les machines destructrices."
    Iman Abu Kmil, 15 ans, 2003


    C'était il y a 20 ans, en 2003, avec leur professeur Ziad Medoukh, les élèves du collège Ramla, collège public de jeunes filles situé dans un quartier défavorisé à Gaza, participent à la Journée de la Terre en Palestine par des poèmes, récits, histoires... écrits en français et dédiés à tous les francophones solidaires de la Palestine. 


    Que sont devenues ces jeunes adolescentes ? Où sont-elles aujourd'hui ?

     

     

  • Mahmoud DARWICH - La Palestine comme une métaphore

    à lire ou à relire en ces temps où il faudra bien affronter ce qui est réel et remettre de la dignité et de la justice partout sur cette planète, partout où elles ont été ignorées, détournées, occultées... faisant le lit de toutes les horreurs, les désespoirs, de tous les extrémismes violents et haineux...

     

    9782742739455.jpg

     
    Dans ces entretiens, Mahmoud Darwich revient sur ses années d’apprentissage et l’expérience de l’exil, livrant en même temps son “art poétique”, au croisement de la tradition classique et de la grande aventure de la modernité. De ses premiers poèmes, qui en ont fait le porte-parole de tout un peuple, jusqu’à ses derniers ouvrages, autrement complexes par leurs structures et leurs matériaux historiques ou mythiques, le récit de son itinéraire devient un témoignage d’une brûlante actualité sur les multiples facettes de l’identité palestinienne.
     
    Actes Sud, septembre 2002

    https://www.actes-sud.fr/node/12476

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Mahmoud Darwich

    Les souvenirs sont parfois l’identité des étrangers. Mais le temps s’unit au souvenir. Il enfante des réfugiés que le passé abandonne et laisse sans souvenir.

     

     

    (…)

     

    Il y a des morts qui sommeillent dans des chambres que vous bâtirez. Des morts qui visitent leur passé dans les lieux que vous démolissez. Des morts qui passent sur les ponts que vous construirez. Et il y a des morts qui éclairent la nuit des papillons, qui arrivent à l'aube pour prendre le thé avec vous, calmes tels que vos fusils les abandonnèrent. Laissez donc, Ô invités du lieu, quelques sièges libres pour les hôtes, qu'ils vous donnent lecture des conditions de la paix avec les défunts.

     

     in La terre nous est étroite et autres poèmes (2000)

  • Perrine Le Querrec - WARGLYPHES

     

    "WARGLYPHES" - Poésie - aux éditions Bruno Doucey - parution janvier 2023

    WARGLYPHES commémore toutes les guerres et participe à l’élaboration d’une mémoire collective. Par le langage poétique, je traque la forme de la guerre, sa forme mouvante, ses déplacements, je me heurte à ses tragiques répétitions, parcours son atlas, écris son anthropologie.

     

     

     

  • Hubert Reeves 

     

    Il ne s'agit pas de fuir la réalité, mais de la vivre avec passion. L'éveil de la jubilation est, je crois, l'antidote le plus efficace contre l'absurde à tous les degrés. 

     


    in L'Heure de s'enivrer : L'univers a-t-il un sens ? 

     

     

    Bon retour vers les étoiles Monsieur Reeves, sûr qu'elles vont vous faire bon accueil ! ✨

     

     

     

  • Luc Diétrich

     

    Mais ce monde a pour toit l'éther massif, dur comme l'acier noir, froid comme le basalte sans veine, tombeau de toutes les gloires et de tous les désastres, bronze où sonne le moindre bruit, cire vierge où les gestes secrets s'impriment pour toujours. Lieu solide gardant nos mondes mous. Vide que toute voix émeut, qu'un mouvement d'algue anime, qu'un doute raye ; champ de nébuleuses et sillons de soleils épaissis de nos morts innombrables. Océan froid où brûlent les comètes, où les trajectoires s'enchevêtrent, où les astres se cassent sans souci de durée.
     
    Alors l'homme cherche Dieu entre les branches de la nuit.



    in La chaîne des éléments