Rania Matar - de la série SHE

Kefa, Knox, Ohio, 2018

Alae Khiyam - Liban - 2019

Rayven, Miami Beach, Florida
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Kefa, Knox, Ohio, 2018

Alae Khiyam - Liban - 2019

Rayven, Miami Beach, Florida

Matu Chin, Southern Chin Stat

Laytu Chin, Western Rakhine





Auteur anonyme : les quatre derniers aborigènes tasmaniens non-métissés vers 1860
Truganini, la dernière survivante de l'ethnie, est assise à droite
"Les aborigènes de Tasmanie (nom aborigène : Palawa ou Pakana) sont un peuple indigène d'Australie, ayant vécu sur l'île de Tasmanie.
En l'espace de 30 ans (1803-1833), la population des aborigènes de Tasmanie a été réduite de 5 000 à 300 individus. Cette chute de la population s'explique largement par les maladies apportées par les colons britanniques mais aussi par les conflits entre aborigènes et colons européens, certains de ces derniers considérant les premiers comme du gibier : selon Alain Testart, il s'agit d'une extermination ciblée voulue par la puissance colonisatrice. Depuis 1876, cette ethnie est éteinte puisque Truganini, la dernière femme à n'avoir que des ancêtres indigènes, est morte à cette date. (...)"
Suite : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aborig%C3%A8nes_de_Tasmanie

Truganini, 1866
Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Truganini
&
https://fr.wikipedia.org/wiki/Black_War
Et si on regarde l'Histoire d'autres génocides dont on refuse toujours de dire le nom, on comprend bien ce qui a pu se passer, malgré les controverses qui sont souvent idéologiques. On le sait, l'Histoire est écrite par les vainqueurs mais le métissage par le viol est un génocide, l'acculturation forcée est aussi un génocide. C'est le sort de la plupart des peuples autochtones de la planète, une honte sans commune mesure pour tout autre peuple impliqué.

Pauvert 2020
"Queensland, nord-est de l'Australie, décembre 1918. Une odeur de printemps salé.. Kader, bouleversé regarde le corps défait de sa femme Lislei, mourante. D'étranges dieux ont présidé à leur rencontre. En 1870, Lislei, l'Alsacienne, est emportée dans la tourmente sanglante de la Commune tandis que Kader, l'Algérien, est fait prisonnier au cours de la révolte des tribus sahariennes contre les colons français. Tous deux sont déportés en Nouvelle-Calédonie et réussissent à s'évader sur le même rafiot se dirigeant vers l'Australie. A son bord, ligoté, gémit un drôle de petit garçon : Tridarir. Dernier représentant des aborigènes de Tasmanie décimés par les colons australiens, l'orphelin courageux tente de retrouver les mythiques Sentiers des Rêves de son peuple
Roman d'aventures et d'amour à couper le souffle, L'Enfant du peuple ancien entraîne le lecteur aux confins d'une humanité très lointaine, nourrie de rêves magiques et fondateurs ... Ce voyage initiatique, conjugué à une traversée délicieusement romanesque de l'Histoire, confirme l'humanisme désarmant d'Anouar Benmalek."
Romanesque mais cru sur la violence coloniale, la violence du plus fort, la violence de l'idéologie conquérante, la violence du sentiment de supériorité, du racisme, la violence de l'homme et qui évoque le génocide le plus oublié sans doute et le plus radical aussi qui a abouti à la disparition de toute la population autochtone tasmanienne non-métissée, et qui dit métissage, dit viol, femmes et enfants, un génocide qui m'avait déjà fortement marquée notamment par le film Manganinnie de John Honey (1980), voir ici : http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2013/01/19/manganinnie-de-john-honey-1980.html
C'est vraiment un arrache-cœur ce roman, très cinématographique par ailleurs, heureusement vient se poser comme un baume, ce qu'il y a de plus beau aussi dans la nature humaine : la tendresse, l'empathie, le courage et je dirais même la tendresse, l'empathie et le courage des femmes qu'elles font grandir par leur exemple dans le cœur des hommes.
CGC
Anouar Benmalek est né à Casablanca en 1956. Auteur de nombreux romans, dont Les Amants désunis, Le Rapt, Ô Maria, Fils du Shéol et L’Amour au temps des scélérats, Grand Prix SGDL 2022 de fiction, traduit dans une dizaine de langues, le romancier franco-algérien Anouar Benmalek a été l’un des fondateurs du Comité algérien contre la torture. Enseignant-chercheur dans une université parisienne, parlant le russe, il a passé cinq ans dans l’ancienne URSS entre Kiev, Odessa, Moscou et Leningrad à préparer une thèse de doctorat en mathématiques, le thème de son dernier livre paru en août dernier chez Emmanuelle Collas éd. : Irina, un opéra russe.








