Herr Nilsson
Le problème c’est que la « trop réalité » la dégoûte tant parfois qu’elle préfère continuer à ne pas s’en imprégner.
cg, 1995
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Le problème c’est que la « trop réalité » la dégoûte tant parfois qu’elle préfère continuer à ne pas s’en imprégner.
cg, 1995
dans ce pays taillé au burin
pour les initiés à la solitude
la foudre frappe t’elle encore
pour désigner le sorcier ?
cg in Je l'aime nature
Je pars avec des bagages de lumière.
cg in Journal 1999
Alors elle creuse un tunnel sous les tombes qui mène au vaste ciel, à la mer tiède du ventre, à la bouche de sève qui fait pousser les arbres, au souffle d’où naissent toutes les musiques.
cg in Le baume, le pire et la quintessence
La mélancolie est une fatigue de l’âme.
cg in Un vanity de vanités
Quand le temps se ralentit, l’ancienne malle à trésors oubliés s’entrouvre et toute chose retrouve sa mémoire, le souvenir de ce qui n’a pas encore tout à fait disparu.
cg in à la loupe
Maintenant qu’elle a été nettoyée
que sont tombées une à une les croûtes d’illusions
que les fils uns à uns se sont résorbés
elle peut voir l’ampleur de la plaie
les contours de la blessure
elle peut y promener ses doigts sans trembler
elle pourrait encore pleurer
si ce n’était qu’un énième apitoiement sur soi
jamais plus elle ne confondra, dit-elle
le coton et le couteau
cg in Le baume, le pire et la quintessence
Le Brésil l’a marquée au feu, comme les esclaves qu’on y a emmenés. Fer rouge.
Souffre et sueur. Jamais dieu et diable ne se sont côtoyés de si près.
cg, 1995
la caresse des fumées
la rosée des broussailles
et le poivre des dentelles
cg in Aujourd'hui est habitable, Cardère 2018
Le mot juste, un souffle. Le premier déchire les poumons. Le dernier les recoud.
Le mot juste, pas un soufflet. Le mot juste ne dit pas je t’aime mais le fait. Il ouvre le cœur, ça fait mal, mais l’air est juste.
L’air qui sépare le mot de la mort.
cg in Les mots allumettes, Cardère 2012
au bord des lèvres
le décousu du temps
l’enfance tourterelle
à tire d’aile tire de l’aile
(tout fout le camp) lambeaux
de beaux restes réinventés
le ciel n’en souffle mot
à peine quelques colères
pour arroser les fleurs
immenses plaines
petites douleurs
les morts ne repoussent pas
in (c)Ourse bipolaire
La misanthropie me guette. L’élan et le mur, l’espace entre les deux est de plus en plus mince. Restent les territoires du rêve à arpenter de jour comme de nuit. Le pouvoir colle aux doigts d’une élite poisseuse, pour d’autres c’est une patate ardente et partout, de nuit comme de jour, le mensonge est roi. Ceux qui veulent remettre de l’ordre par la force, ne font que semer encore plus de désordre et dans la confusion, les plus salauds se remplissent les poches. Ce n’est pas d’ordre dont nous avons besoin mais d’amour, d’amour et de confiance, pas dans les mots, pas dans les sourires de façade mais dans les actes.
cg in (c)Course bipolaire
La machine, cette perfection si faillible devrait nous interroger
sur notre avidité de maîtrise, notre besoin de contrôle.
in (c)Ourse bipolaire
Sais-tu ce que signifie le mot Dieu, car dieu est un mot ? Le lumineux.
Lucifer ? Le porteur de lumière. Lugh, le dieu celte, poète et guerrier, musicien, magicien, expert dans tous les métiers (omniscient donc), son nom signifie lumière...
cg in Universelle