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CITATIONS - Page 119

  • Alphonse de Lamartine

     

    Cependant la nuit marche, et sur l’abîme immense

    Tous ces mondes flottants gravitent en silence,

    Et nous-mêmes, avec eux emportés dans leurs cours

    Vers un port inconnu nous avançons toujours !

     

     in Les étoiles

     

     

     

  • Muriel Modély

     

    Tu sais briser les fers

    L’azur ouvre les bras

    Il t’offre des abeilles

     

    Est-ce que cela fait mal

    D’arracher les dards

    De la tête du ciel ?

     

    in Penser maillée

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    On relit ce qu’on a écrit sans le reconnaître.

    Ivresse de la prière païenne qui se nourrit d’elle-même

    À laquelle aucun parler n’est comparable.

    Ce mystère ne nous appartient pas.

    En bouche vient le fleuve,

    Message jamais interrompu ni commencé.

     

    in L'éponge des mots

     

     

  • Daniel Biga

     

    Je ne serai jamais plus libre – je veux dire jamais plus indépendant

    je veux dire jamais plus responsable de moi je veux dire jamais plus individu

    je veux dire jamais plus seul qu’en ce moment

     

     

  • Daniel Biga

     

    On perd le sens du vivre quand

    La pensée s’emballe

    Le mental tournant à vide voudrait rentabiliser

    le moindre geste hiérarchiser chaque action

    Ainsi vient l’impression de « perdre son temps »

    alors qu’on perd seulement le sens du vivre

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    Comment apprécier l’insolence des moineaux

    et convaincre l’ombre du bien-fondé de la lumière

    Survivre aux ratages de l’existence et à cette nostalgie qui éreinte.

     

    in L’éponge des mots

     

     

  • Daniel Biga

     

    L’amour avec la peur l’amour stérile l’amour sans amitié l’amour injuste par manque insuffisance que ce soit dans un lit un nid dans les buissons l’amour s’il n’est pas expansion universelle dans chaque fibre de matière chaque rayon de conscience l’amour sans amour est inutile

     

    in L’Amour d’Amirat

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    Pris dans la tourmente des loups dépouillés

    Qui guettent l’étrange et le dérisoire.

     

    Partout avec ces mots de pauvre, aller

    Dans la perception des miroirs

    En traversant sur les passages cloutés.

     

    in L'éponge des mots

     

     

     

  • Cioran

     

    On vous demande des actes, des preuves, des œuvres, et tout ce que vous pouvez produire, ce sont des pleurs transformés.

    in Pensées étranglées