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CITATIONS - Page 119

  • Saïd Mohamed

     

    On relit ce qu’on a écrit sans le reconnaître.

    Ivresse de la prière païenne qui se nourrit d’elle-même

    À laquelle aucun parler n’est comparable.

    Ce mystère ne nous appartient pas.

    En bouche vient le fleuve,

    Message jamais interrompu ni commencé.

     

    in L'éponge des mots

     

     

  • Daniel Biga

     

    Je ne serai jamais plus libre – je veux dire jamais plus indépendant

    je veux dire jamais plus responsable de moi je veux dire jamais plus individu

    je veux dire jamais plus seul qu’en ce moment

     

     

  • Daniel Biga

     

    On perd le sens du vivre quand

    La pensée s’emballe

    Le mental tournant à vide voudrait rentabiliser

    le moindre geste hiérarchiser chaque action

    Ainsi vient l’impression de « perdre son temps »

    alors qu’on perd seulement le sens du vivre

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    Comment apprécier l’insolence des moineaux

    et convaincre l’ombre du bien-fondé de la lumière

    Survivre aux ratages de l’existence et à cette nostalgie qui éreinte.

     

    in L’éponge des mots

     

     

  • Daniel Biga

     

    L’amour avec la peur l’amour stérile l’amour sans amitié l’amour injuste par manque insuffisance que ce soit dans un lit un nid dans les buissons l’amour s’il n’est pas expansion universelle dans chaque fibre de matière chaque rayon de conscience l’amour sans amour est inutile

     

    in L’Amour d’Amirat

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    Pris dans la tourmente des loups dépouillés

    Qui guettent l’étrange et le dérisoire.

     

    Partout avec ces mots de pauvre, aller

    Dans la perception des miroirs

    En traversant sur les passages cloutés.

     

    in L'éponge des mots

     

     

     

  • Cioran

     

    On vous demande des actes, des preuves, des œuvres, et tout ce que vous pouvez produire, ce sont des pleurs transformés.

    in Pensées étranglées

     

     

     

  • Saïd Mohamed

     

    J’ai connu les ventres outragés et le rire des singes,

    L’ombre du feu avec dans la bouche

    Les cendres des morts comme seule preuve de vie

    Et combien de corbeaux, de singes, de najas,

    D’étranges banyans et d’immenses

    Oiseaux de nuit.

     

    in L’éponge des mots 

     

     

     

  • Louis Raoul

     

    Il vous faut rester là longtemps

    Jusqu’à que ce que cette barque qui est vous

    Prenne âge de toute part

    Et le chant cèdera

    Qui vous retenait au monde. 

     

    in Triptyque du veilleur