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CITATIONS - Page 217

  • Albert Jacquard

     

     Exprimer une idée est une activité difficile à laquelle il faut s'exercer ; la télé supprime cet exercice ; nous risquons de devenir un peuple de muets, frustrés de leur parole, et qui se défouleront par la violence.

     

    in Petite philosophie à l'usage des non-philosophes

     

     

  • William Butler Yeats

     

    Dites-leur, à ceux qui hantent le séjour de paix, que je voudrais bien mourir et aller vers celle que j'aime. Les ans, comme de grands bœufs noirs, foulent le monde. Dieu, leur gardien, les pousse de son aiguillon, et moi, leurs sabots m'ont meurtrie au passage.

     

    in La comtesse Cathleen

     

     

  • Hermann Hesse

     

     

    Car l'homme n'est point une création solide et durable mais plutôt un essai et une transition; il n'est pas autre chose que la passerelle étroite et dangereuse entre la nature et l'esprit.

     

    in Le loup des steppes

     

     

  • Cees Nooteboom

     

    La victoire n'est rien, mon garçon, la victoire ne laisse pas de traces, c'est un assouvissement passager. La vie, c'est la défaite. 

     

    in Le chant de l'être et du paraître

     

     

     

  • Christian Bobin

     

    Peu de livres changent une vie. Quand ils la changent c'est pour toujours, des portes s'ouvrent que l'on ne soupçonnait pas, on entre et on ne reviendra plus en arrière.

     

    in La plus que vive

     

     

  • Hermann Hesse

     

     

    Celui qui a grandi dans la montagne, il peut bien pendant des années étudier la philosophie ou l'histoire naturelle et faire table rase des vieilles croyances: quand il sent à nouveau le foehn ou entend une avalanche dévaler à travers les bois, son cœur tremble dans sa poitrine et il songe à Dieu et à la mort.

     

    in Peter Camenzind

     

     

  • Louis-Ferdinand Céline

     

    Les êtres vont d'une comédie vers une autre. Entre-temps la pièce n'est pas montée, ils n'en discernent pas encore les contours, leur rôle propice, alors ils restent là, les bras ballants, devant l'événement, les instincts repliés comme un parapluie, branlochants d'incohérence, réduits à eux-mêmes, c'est-à-dire à rien. Vaches sans train. 

     

    in Voyage au bout de la nuit

     

     

  • Marcel Proust

     

    [...] il vient dans la vie une heure [...] où les yeux las ne tolèrent plus qu'une lumière, celle qu'une belle nuit comme celle-ci prépare et distille avec l'obscurité, où les oreilles ne peuvent plus écouter de musique que celle que joue le clair de lune sur la flûte du silence.

     

    in Du côté de chez Swann