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CITATIONS - Page 29

  • Paracelse


    Ce mysterium magnum (grand mystère) a été une mère pour tous les éléments et en eux, de même une grand-mère pour toutes les étoiles, pour tous les arbres et pour les créatures de chair ; car toutes les créatures sensibles et insensibles et toutes les autres formes de vie sont nées du mysterium magnum, comme des enfants naissent d’une mère, et il est un mysterium magnum, une mère unique de toutes les choses mortelles, et elles ont leur origine en elle …

     

     

     

  • Eric Baret

    Quand vous ne pensez pas, quand vous ne prétendez pas être quelque chose de particulier, ce qui reste n’est ni un esprit, ni un corps... C’est un état d’écoute. 

    C’est cet état d’écoute que vous avez en commun avec l’humanité. C’est pour cela que vous pouvez aimer quelqu’un, c’est pour cela que vous pouvez aimer un chien, c’est parce qu’il y a cette même origine, cette même écoute, qui est cette unité que l’on vit tous profondément. 

    Tout le reste, c’est anecdotique. Que vous soyez un dromadaire, un homme, ceci ou cela, c’est pour la décoration du tableau, mais ce qui est profondément important, c’est l’écoute. 

    C’est cela qui fait la joie de vivre, c’est cela qui fait la joie de rencontrer un autre, c’est de sentir cette écoute. 

    Dans l’écoute, il y a l’unité. 


    in De l'Abandon

     

     

     

  • Carl Gustav Jung

     

    Il est le Plein qui s’unit au vide.
    Il est l’accouplement sacré.
    Il est l’amour et son meurtre.
    Il est le saint et son traître.
    Il est la plus claire lumière du jour et la nuit la plus profonde de la folie.
    Le voir, c’est la cécité,
    Le connaître, c’est la maladie,
    L’adorer, c’est la mort,
    Le craindre c’est la sagesse,
    Ne pas lui résister, c’est le salut.

     

    Les Sept Sermons aux Morts  -  1916

     

     

     

  • Claude Ber

     

    Le ciel contre les cils. Comme au tréfil des doigts
    de la reconnaissance d'un visage. Le rideau d'un
    lyrisme italien tombe en bouillonné de scène.
    Sur le zigzag des routes. Sur un couchant d'opéra.
    Dans la pagaille du réel. Dans une chambre d'hôtel
    où des marins montent et les femmes tapinent près
    de la gare. A faire ses courses aux rayons de la vie,
    rien ne se perd, rien ne se crée. Apostrophe inévitable
    entre l'histoire et son récit. Une secousse sismique.
    Un trou d'air à ras du sol. Et il dégringole des quasars
    dans un vase de porcelaine. Du précieux dans les
    tuyauteries de l'évier. Au lieu de la paupière c'est
    l'arcade qui cligne. Et sur la nacre d'un coquillage
    l'expéditif de la pensée. Son rationnement. Simplement
    donc l'ombre des cils sur le cerne d'un visage fatigué.
    Un demi cercle orange derrière le dôme de la cathédrale.
    Du brouillé rosâtre autour. La rue beige sous les lampadaires.
    Du véridique énorme et calibré de cake débité à la coupe
    automatique. Capitonné au corps. Collé à la cornée. Je
    débloque l'issue de secours d'un coup de pied. Et je sors
    par mon dos.

     

    La mort n'est jamais comme, 2003

     

     

  • Lionel Mazari

     

    Nos yeux sont les larmes du ciel

    Nos larmes sont les yeux du diable

    Y’a du laisser-aller

    chez les laissés-pour-compte ;

    on n’va pas s’entraider ;

    on n’est pas dans un conte.

    Nos yeux sont les larmes du ciel

    Nos larmes sont les yeux du diable

    Pourtant je ne vois que des pages :

    du noir sur blanc,

    quelques images,

    et pas un seul grand.

    Nos yeux sont les larmes du ciel

    Nos larmes sont les yeux du diable

    A perte de vue :

    des enfants perdus.

    Pas-encore-des-hommes,

    c’est ce que nous sommes.

    Nos yeux sont les larmes du ciel

    Nos larmes sont les yeux du diable

    ...

    © l'impossible séjour

     

     

  • Jung

     

    Tous mes écrits sont pour ainsi dire des tâches qui me furent imposées de l’intérieur. Ils naquirent sous la pression d’un destin. Ce que j’ai écrit m’a fondu dessus, du dedans de moi-même. J’ai prêté la parole à l’esprit qui m’agitait.

     

     in Ma vie

     

     

     

     

  • François Corvol

    Avis

    Cherche être vivant

    Perdu le : date inconnue

    Nom : Doux et sonore

    Entraperçu pour la dernière fois quelque part aux environs du jour, parmi les nuages, ou forçant le pas dans une foule rapide. Le temps d’un courant d’air, à peine, tout juste. Peut-être déboussolé.

    Si trouvé, merci de ne pas me contacter, ni de contacter quiconque d’ailleurs à ce sujet, seulement le choyer comme il se doit, et l’étreindre longtemps, longtemps.

     

     

     

  • Nietzsche

    La notion de révélation, au sens ou soudain, avec une sûreté et une finesse indicible, quelque chose devient visible, audible qui ébranle et bouleverse au plus profond, cette notion décrit simplement l’état de fait. On entend, on ne cherche pas ; on prend on ne demande pas qui donne ; tel un éclair une pensée vous illumine, avec nécessité, sans hésitation dans la forme, – jamais le choix ne m’a été laissé.

     

    in Ecce homo

     

     

     

     

     

  • Anne Jullien

     

    mais le réel c’était ça, une âme

    grandiose à terre précipitée

    emmaillotée dans un corps dès le début

    qui ne voulait qu’exulter à hauteur

    d’étoiles et d’espaces et de vibrations

                                         

    in l’envol du bœuf