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CITATIONS - Page 43

  • Thierry Metz

     

    Un homme marche dans les feuilles,
    non loin du pavillon. Il se déplace si
    lentement, avec tant de précautions
    qu’il ne s’aperçoit pas qu’un arbre le
    suit.

    in L'homme qui penche

     

     

  • Emily Dickinson

     

    Il y a une solitude de l’espace
    Une solitude de la mer
    Une solitude de la Mort, mais toutes
    Sont société
    Comparées à ce lieu plus profond
    Cette intimité polaire
    D’une âme se visitant elle-même

     

     

     

  • Bakhtiar Ali

     

    je n’avais rien tenu d’autre dans mes mains qu’un fusil. Ce qui était important pour moi, c’était de tirer sur le monde depuis quelque part. Je ne savais pas pourquoi je faisais la guerre, je ne savais pas qui faisait la guerre, je ne savais pas qui je tuais ni qui me tuait… Mais rien de tout cela n’était important. Ce qui était important, c’était que je tire sur le monde depuis quelque part. (…) J’étais aussi sale que les guerres que je faisais.

     

    in Le dernier grenadier du monde

     

     

     

  • André Velter

     

    L’espace nous est donné sans limites. Je ne parle pas de la caverne aux étoiles mais des lointains sur terre où sont nos équipages, de ce désir à perte de vue qui a goût de poussière, de pierre à feu, qui a goût d’autre temps et de sueur mêlés.

    L’instant nous est donné sans partage. Je ne parle pas du sablier jeté contre le mur mais du réel soudain plus vaste dans une herbe qui tremble, sous le sabot d’un cheval, au fond d’un puits saturé de sel.

    L’inconnu nous est donné sans crainte. Je ne parle pas de vallées invisibles mais de rendez-vous dévoilés, volés à l’insomnie du jour, à la carapace de miroirs rouillés pour éclairer le grand rythme du cœur...

     

     

     

     

     

  • Michel Baglin

     

    Cette vie, la porter
    jusqu’à l’incandescence
    comme un bouquet fragile
    d’étincelles sauvées
    dont seul l’éclair fertile
    aurait un peu de sens.
    La porter comme un feu
    au temps des hommes nus,
    comme un noyau de braises
    à transmettre à tous ceux
    qui refont la genèse
    en paradis perdu.


    Michel Baglin in De chair et de mots

     

     

     

  • Debra Bernier

    Debra Bernier d.jpg

     

    Sorcières, meneuses de nuées, batteuses d’eau

    Panseuses de secret, remégeuses, rebouteuses

     

    Le serpent lové dessine un sein

    Femme, terre, serpent

    Maudite par l’homme

     

    cg in Universelle

     

     

     

     

  • Michel Baglin

    Cette vie, la jouer
    un peu de jazz au ventre
    pour panser la blessure
    et que l’eau du large entre
    délayer la saumure
    des sanglots ravalés.
    La jouer triomphante, 
    s’il le faut contre nous
    quand la peur nous défait,
    mais n’oublier jamais
    cet abîme au-dessous
    des ailes qu’on s’invente.

     

    in De chair et de mots

     

     

     

  • Michel Baglin

     

     

    Cette vie, l’agrandir
    par le corps réveillé,
    l’infini paysage
    qui nourrit le désir
    de trouver un passage
    et de reprendre pied.
    L’agrandir par la mer,
    par la vague et par l’aile,
    par la voile et le vent.
    L’inventer fraternelles
    par les yeux grands ouverts
    qui nous font plus présents.

     

    in De chair et de mots


     

     

  • Andreï Tarkovski

     

    Nous sommes crucifiés dans une seule dimension, quand l'univers, lui, est multidimensionnel. Nous le sentons et souffrons de ne pouvoir connaître la vérité. Mais connaître n'est pas nécessaire. Ce qu'il faut, c'est aimer. Et croire. Car la foi, c'est la connaissance par l'amour.