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CITATIONS - Page 46

  • Marina Tsvetaieva

     

    Je suis exclue de naissance, du cercle des humains, de la société. (...)

    Je suis sans âge et sans visage. Peut-être suis-je la Vie même.

     

    in Vivre dans le feu

     

     

     

     

     

     

     

  • Kahil Gibran

    Vous serez vraiment libres non pas lorsque vos jours seront sans soucis et vos nuits sans désir ni peine,

    Mais plutôt lorsque votre vie sera enrobée de toutes ces choses et que vous vous élèverez au-dessus d'elles, nus et sans entraves.

    Et comment vous élèverez-vous au-dessus de vos jours et de vos nuits sinon en brisant les chaînes qu'à l'aube de votre intelligence vous avez nouées autour de votre heure de midi ?

    En vérité, ce que vous appelez liberté est la plus solide de ces chaînes, même si ses maillons brillent au soleil et vous aveuglent.

    Et qu'est-ce sinon des fragments de votre propre moi que vous voudriez écarter pour devenir libres ?

    Si c'est une loi injuste que vous voulez abolir, cette loi a été écrite de votre propre main sur votre propre front.

    Vous ne pourrez pas l'effacer en brûlant vos livres de lois ni en lavant les fronts de vos juges, quand bien même vous y déverseriez la mer.

    Et si c'est un despote que vous voulez détrôner, veillez d'abord à ce que son trône érigé en vous soit détruit.

    Car comment le tyran pourrait-il dominer l'homme libre et fier si dans sa liberté ne se trouvait une tyrannie et dans sa fierté, un déshonneur ?

    Et si c'est une inquiétude dont vous voulez vous délivrer, cette inquiétude a été choisie par vous plutôt qu'imposée à vous.

    Et si c'est une crainte que vous voulez dissiper, le siège de cette crainte est dans votre coeur, et non pas dans la main que vous craignez.

    En vérité, toutes ces choses se meuvent en votre être dans une perpétuelle et demi-étreinte, ce que vous craignez et ce que vous désirez, ce qui vous répugne et ce que vous aimez, ce que vous recherchez et ce que vous voudriez fuir.

    Ces choses se meuvent en vous comme des lumières et des ombres attachées deux à deux.

    Et quand une ombre faiblit et disparaît, la lumière qui subsiste devient l'ombre d'une autre lumière.

    Ainsi en est-il de votre liberté qui, quand elle perd ses chaînes, devient elle-même les chaînes d'une liberté plus grande encore.

     

     

     

  • Masanobu Fukuoka

     

    Je n'aime pas particulièrement le mot "travail". Les êtres humains sont les seuls animaux qui ont à travailler, je pense que c'est la chose la plus ridicule au monde. Les autres animaux gagnent leur vie en vivant, mais les gens travaillent comme des fous, pensant qu'ils doivent le faire pour rester en vie. Plus le travail est important, plus le défi est grand, plus ils pensent que ce travail est formidable. Il serait bon d'abandonner cette manière de penser et de mener une vie facile et confortable avec beaucoup de temps libre. Je pense que la manière dont vivent les animaux sous les tropiques, sortir le matin et le soir pour voir s'il y a quelque chose à manger, faire une longue sieste l'après-midi, doit être une vie formidable.

    Une vie d'une telle simplicité serait possible si l'on travaillait pour produire directement le nécessaire quotidien. Dans une telle vie, travailler n'est pas travailler au sens habituel du mot, mais simplement faire ce qui doit être fait.

     

    in La révolution d'un seul brin de paille

     

     

  • Dan Katchongva, dernier leader hopi du Clan du Soleil d'Hotevilla (1860 env. - 1972)

     

    La nature nous parlera avec le souffle puissant du vent. Il y aura des tremblements de terre, des inondations et des feux étranges en différents endroits causant de grands désastres, des changements dans les saisons. Le temps aussi changera et la vie sauvage disparaîtra. La famine apparaîtra sous différentes formes. La corruption et la confusion grandiront parmi les leaders et les peuples à travers la terre entière, et les guerres surgiront comme des vents puissants.

     

     

     

     

  • Jg Tartar(e)

     

    Le migrant est ce frère qui parie contre la mort. Il quitte tout et repart de zéro. Il n'est pas victime de la détresse mais avocat de l’espoir, il n’appelle pas la charité mais le partage. Figure de proue de l’humanité promise aux pires défis, son exemple est crucial. L’ignorer est un suicide.