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CITATIONS - Page 46

  • Noam Chosmky

     

    On ne peut plus contrôler les gens par la force. Ainsi, pour ne pas qu’ils se rendent comptent qu’ils vivent dans des conditions d’aliénation, d’oppression, de subordination etc., il est nécessaire de modifier leur conscience.

     

     

  • Noam Chomsky

     

    Le tableau du monde présenté aux gens n’a pas la plus petite relation avec la réalité, car la vérité sur la moindre affaire est enterrée sous des montagnes de mensonges.

     

     

     

  • Noam Chomsky

     

    A maints égards, certes, la société états-unienne est ouverte et les valeurs libérales y sont honorées. Toutefois, comme les pauvres, les Noirs et les membres des autres minorités ethniques ne le savent que trop, le vernis libéral est très mince. Comme l’a écrit Mark Twain, “c’est par la bonté de Dieu que notre pays dispose de trois choses infiniment précieuses : la liberté de parole, la liberté de conscience et la prudence de ne pratiquer aucune des deux”. Ceux à qui cette prudence fait défaut pourraient bien en payer le prix.

    in Quel rôle pour l’État ?

     

     

  • Noam Chomsky

     

    Un corollaire de la mondialisation de l’économie, c’est l’implantation chez nous de traits caractéristiques du tiers-monde : la dérive constante vers une société à deux vitesses dans laquelle de vastes secteurs sont devenus inutiles à l’accroissement de la richesse des privilégiés. Encore plus que par le passé, il faut contrôler la canaille tant idéologiquement que physiquement, l’empêcher de s’organiser et d’échanger des idées, condition préalable à toute pensée constructive et à toute action sociale.

     

    in L’An 501, la conquête continue, 1993

     

     

     

  • Francis Picabia

     

    Il est une espèce d’oiseau d’une grande rareté et bien difficile à connaître, car ces oiseaux ne se posent jamais ; la femelle pond ses œufs dans les airs à une grande hauteur et l’éclosion des petits a lieu avant qu’ils n’aient eu le temps d’arriver jusqu’à terre ; volant sans cesse, ignorant le repos les battements de leurs ailes sont semblables aux battements de notre cœur ; arrêt signifie mort. Ces oiseaux existent partout, ils ont, semble-t-il, toujours existé, mais d’où proviennent-ils, de quelle planète. La connaissance de leur origine préoccupe beaucoup de cerveaux…


    in J
    ésus-Christ Rastaquouère
    Au Sans Pareil éditeur,1920

     

     

     

  • Heptanes Fraxion

     

    vent salopard dans la belle lumière au dessus des ruelles urinoirs
    le sublime me percute et je reste interdit comme le couillon de base
    la nuit va vite dans cette douceur chargée de virus et de fleurs fanées
    les amoureux ont l'air heureux
    sûrement des figurants
    rien à foutre d'eux
    rien à foutre de moi

     

     

     

  • René de Obaldia

     

     

     

    Cherche un beau ténébreux un poète
    Vivant sous les toits
    (…)
    Bel enfant
    Brûlant des feux d'Orient et d'Occident
    Exilé
    Dans quelques mètres carrés :
    Une table une chaise
    Un placard branlant
    Un réchaud j'en suis fort aise
    Un nuage épinglé au-dessus du divan.
    Sans autres armes

    Que certains soirs un flot de larmes.