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CITATIONS - Page 66

  • Marc Tison

     

    Il y a tant d’espaces délabrés que tu revisites plein d’espoir, incrédule.

    L’avant ne s’est pas peint d’éternité.

     

    in Des abribus pour l’exode

     

     

     

  • Louis Calaferte

     

    Haïssez celui qui n’est pas de votre race
    Haïssez celui qui n’a pas votre foi
    Haïssez celui qui n’est pas de votre rang social
    Haïssez, haïssez, vous serez haï.
    De la haine, on passera à la croisade,
    Vous tuerez ou vous serez tué
    Quoi qu’il en soit, vous serez les victimes de votre haine
    La loi est ainsi :
    Vous ne pouvez être heureux seul
    Si l’autre n’est pas heureux, vous ne le serez pas non plus,
    Si l’autre n’a pas d’avenir, vous n’en aurez pas non plus,
    Si l’autre vit d’amertume, vous en vivrez aussi,
    Si l’autre est sans amour, vous le serez aussi.
    Le monde est nous tous, ou rien.
    L’abri de votre égoïsme est sans effet dans l’éternité.
    Si l’autre n’existe pas, vous n’existez pas non plus.

     

     

     

  • Marc Tison

     

    Les notes juteuses - qui touchent le corps – se sont tirées des clips maniérés. Parties continuer la fête ailleurs. (…) Nous appelons alors musiques les dérangements sonores qui habillent les cliquetis des caisses enregistreuses des supermarchés.

     

    in Des abribus pour l’exode

     

     

  • Marc Tison

     

    Les animateurs des émissions d’actualité et de divertissement des chaines de télévision ont des trous dans leurs mots. A travers passent d’immenses tristesses de rien. Alors les téléspectateurs tombent dedans.

    Ceux qui n’ont pas de parachute s’écrasent méchamment le dedans de la tête.

     

    in Des abribus pour l’exode

     

     

     

  • Sébastien Ménard

     

    Nos peaux sels soleils et sales. On pose une carte sur la table. On prononce le nom des villes. Le nom des lieux. On cherche le nom des vents. On monte un campement. Graminées. L’eau est tiède. Les lendemains ont le nom des routes. Tout s’embrase.

     

    in Je suis un monstre des chemins

     

     

     

  • Jean Bédard

     

    Partout où nous posons l’œil, nous rencontrons un savoir dense qui fait le cosmos. Nous seuls, les hommes, ne savons pas nous comporter et dédaignons de l’apprendre.

    Pourtant, certains jours, le corps que nous méprisons de façon si hautaine nous rappelle à l’ordre. Alors que nous flânons dans les vastes solitudes de notre inconnaissance, nous gaussant des coqs et des ânes, notre corps fait soudain appel à nous.

    in Marguerite de Porète

     

     

     

     

  • Allen Ginsberg

     

    Les corps chauds

    brillent ensemble dans l'obscurité,

    la main s'avance vers le centre

    de la chair, la peau tremble

    de bonheur et l'âme vient

    joyeuse à l’œil

     

    in Song

     

     

  • Federico Mastrogiovanni

     

    Dans les zones de conflit, où règnent violence et pétrole, la disparition forcée des personnes et une stratégie des plus efficaces pour semer la terreur parmi la population. Avec les assassinats massifs, la torture ou les décapitations, c’est un des éléments les plus sûrs pour que les gens abandonnent par vagues entières leurs foyers et leurs villages.

    in Ni vivants, ni morts – La disparition forcée au Mexique comme stratégie de terreur

     

     

     

  • Michelle Caussat

     

    Il faut secouer la poussière de mes sandales, parfum noir de dérision et de peine, sur chacun des seuils de ces langues, qui brodent des tartufferies dans les pages de l’Ombre.

    in Traction Brabant 76