Walt Whitman
Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin.
Cherchez ce qui vous fait vibrer.
Parce que ce dont le monde a besoin, c'est de personnes qui vibrent avec la vie.
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Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin.
Cherchez ce qui vous fait vibrer.
Parce que ce dont le monde a besoin, c'est de personnes qui vibrent avec la vie.
ne jamais dire que tout est fini car c’est aussi faux que tout le reste, que tout ce qu’on fait, que tout ce qu’on dit, tout est clairement faux et rien n’a jamais vraiment commencé, on est toujours au milieu, en plein milieu de l’ignorance, de la grande ignorance, de celle qui n’a jamais commencé et qui ne finira jamais, celle qui vous fait passer devant un Homme à terre sans le voir parce qu’on ne l’a pas vu commencer, on ne l’a pas vu finir, on passe devant, c’est tout, parce qu’on est au milieu du regard, du regard qui est aussi faux que tout le reste, qui n’a jamais commencé, qui ne finira jamais parce que notre ignorance nous dit que cet Homme à terre est fini, alors on passe, en plein milieu, en s’occupant de tout le reste, de tout ce qui est vrai, de notre corps qui passe, de ce qu’on va bouffer, de la vérité à porter pour soi, de tout ce qu’il reste à faire pour continuer à passer les mains dans les poches, en plein milieu de cette foule de passants
Le seul trésor qui perdure après la mort,
c'est tout ce que l'on a donné.
J’ai les pieds sur terre.
Je veux avoir les pieds sur terre.
A chaque instant j’ai besoin de me le répéter
de me rappeler que je ne suis pas en train de flotter
dans des constellations sans nom, dans de gigantesques déserts.
Un verre ou deux
à la fermeture des bars
pour prolonger la nuit,
pour se dire
qu'il est encore temps
de s'occuper de nos vies
in Espaces de respiration
in Traction Brabant 71
quand je n’ai rien dans la poche
j’ai la poésie
quand je n’ai rien dans le frigo
j’ai la poésie
quand je n’ai rien dans le cœur
je n’ai rien
in des milliers d’arbres solitaires
Seulement parce que je me trompe je réussis :
je me construis.
Marge d'erreur :
marge de liberté.
Les Brésiliens ne parlent pas, ils vibrent, ils se caressent de diminutifs.
in Demain 17 heures Copacabana
entre ce que je vois et dis,
entre ce que je dis et tais,
entre ce que je tais et rêve,
entre ce que je rêve et oublie :
la poésie.
Elle glisse.
On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser.
Chaque fois que nous affirmons une part de nous-mêmes, nous en nions une autre.
L’ombre des actes est indélébile.
Pas de différence entre corps et esprit.
C’est pareil à la feuille de papier,
on ne peut pas acheter l’endroit sans l’envers !
la Sagesse n’est pas dans les livres, elle est dans le vent et l’espace. Pas dans le plein mais dans le Vide. Pas dans les lettres mais dans les espaces entre les lettres. Le silence, et non la parole, est la conscience de l’univers.
in Le Monastère de l’aube