Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CITATIONS - Page 82

  • Tony Schwartz

     

    Laissez tomber la certitude. L’inverse n’est pas l’incertitude. C’est l’ouverture, la curiosité et la volonté d’embrasser le paradoxe, plutôt que de choisir les bons côtés. Le défi ultime est de nous accepter exactement tels que nous sommes, mais sans jamais cesser d’essayer d’apprendre et de grandir.

     

     

     

  • Jean-Bertrand Pontalis

    Ce qui nous attire dans l'enfance vient aussi de là : c'était le temps où, le plus souvent silencieux, nous ressentions, observions sans l'écran du savoir et des mots, où tous nos sens étaient en éveil, où nous étions sensuels et visionnaires, où nous inventions le monde.

     

     

  • André Pyera de Mandiargues


     

    Sur lui, comme sur le dos d'un ponton, sont montés des crapauds autant qu'il peut en tenir. Les uns sur son ventre, sur sa poitrine et sur son visage, les autres sous les roseaux et sous les épines, tous ensemble ils poussent des coassements toujours plus furieux et plus rauques ; et alors, dans la nuit, c'est comme un chant d'amour fanatique sur deux notes infiniment répétées, qui monte vers la grande femme ténébreuse et nue, tandis que du haut du pont elle contemple ses amants batraciens, et leur victime, avec indifférence. 

    in Soleil des loups (1951)

     

     

     

  • Aghoreshwar Baba Bhagvan Ramji

     

    C'est la Vérité que je connais, c'est la Vérité que je connais, celui qui désire les richesses, celui qui désire les éloges, s'insulte lui-même sur cette terre, c'est la Vérité que je connais, c'est la Vérité que je connais.  

     

     

     

     

     

  • Aghoreshwar Baba Bhagvan Ramji

     

    Je, Aghoreshwar, me meus librement partout, en tout temps. Je, Aghoreshwar, suis présent dans les rayons du soleil, dans les rayons de la lune, dans les molécules de l’air, dans chaque goutte d’eau. Je, Aghoreshwar, suis présent dans tous les êtres de la terre, dans les arbres, les vignes, les fleurs, dans la végétation. Je, aghoreshwar, suis présent dans chaque atome de l’espace, entre la terre et le ciel. Je suis dans la lumière et aussi dans les ténèbres. J’ai une forme, et Je suis sans formes. Je suis dans la joie et aussi dans la peine. Je suis dans l’espoir et aussi dans le désespoir. J’erre dans le passé, le présent et le futur au même moment. Je suis connaissable et aussi inconnaissable. Je suis libre et également enchainé. Vous Me trouverez dans n’importe laquelle des formes ou vous Me chercherez, avec dévotion, et comme votre allié. Vrai, vrai, vrai.  

     

     

     

  • Heptanes Fraxion

     

    j'attends la nuit
    la livraison de quelques plans d'évasion
    de quelques masques
    de quelques raccourcis vers le maquis
    de quelques frasques
    les premiers soins du crépuscule
    les longs brouillards de la cité dortoir
    j'attends la nuit
    au fond de ma cellule familiale
    rien de spécial
    rien d'anormal
    à part le néant
    à part l'ennui
    et les liens du sang qui font mal
    et les murmures de la muraille
    et le bruit de fond des non-dits
    j'attends la nuit
    et la tension qui va avec
    la tension que rien ne réduit
    ni le feu des télévision
    ni le feu des conflits
    j'attends la nuit
    dont sont faits les jours fériés
    les faits divers les contes de fées
    les êtres humains en fil de fer
    les paradis et les enfers
    les plus pourris
    les plus parfaits
    j'attends la nuit
    et je grouille et je macère et je bataille
    et je ressasse dans la graisse et le ressac
    et je fourmille et je fermente et je ferraille
    et je rouille dans la brique et la barbaque
    j'attends la nuit

    (2010)

     

     

     

  • Isabelle Bonat-Luciani

     

    On va se séparer doucement, là
    voilà,
    gentiment,
    comme on est venus
    de l'un à l'autre
    de l'autre à l'un.
    On va apprendre à se désapprendre,
    là, doucement
    comme on est devenus
    un peu
    de l'un en l'autre
    à se chercher l'horizon.
    On va en rester là, les deux pieds
    alignés bien droits.
    On va garder pour après
    C'est toute une vie ça, tu sais.
    Et tout sera comme avant.

    Il suffit d'écarter le coeur
    et le ventre
    De couper à la racine
    que ça ne repousse pas
    Couper chaque membre
    l'un après l'autre
    et demeurer silencieux à ce qu'on croit bouger encore.

    Il suffit d'arracher les yeux
    qu'il n'y ait plus de ciel trop grand
    Il suffit d'ôter la peau, qu'une autre vienne
    la même
    mais pas tout à fait.
    Il suffit de tailler les hanches
    comme on taille les arbres pour qu'un printemps plus vif renaisse
    Il suffit de remuer ce qui n'est pas tout à fait mort
    Ailleurs
    Laisser la place à ce qui fut
    Chercher d'où vient le courant des eaux mortes du fleuve
    Etreindre une fois encore les regrets
    les mêmes
    sans que l'on sache lequel est usure lequel est usé
    On n'a jamais su vraiment
    si on voulait savoir tout à fait

    Il suffit d'être
    sans toi
    Il suffit qu'aimer ne suffit pas
    là, gentiment
    du fond de nos inutiles

     

     

     

     

  • Marc Chagall

     

    J’ai vu hélas dans la vie un cirque ridicule :

    Quelqu’un tonitruait pour effrayer le monde, et

    Un tonnerre d’applaudissements lui répondait.

    J’ai vu aussi comment on se pousse vers la gloire et

    Vers l’argent : c’est toujours le cirque.

    Une révolution qui ne conduit pas vers son idéal

    Est, peut être aussi, un cirque.

    Je voudrais toutes ces pensées et ces sentiments,

    Les cacher dans la queue opulente d’un cheval de

    Cirque et courir après lui, comme l’autre petit clown,

    En demandant la pitié afin qu’il chasse la tristesse

    Terrestre.

     

     

     

     

  • Parole de psy

     

    "Certaines personnes ont besoin pour vivre de projeter leur souffrance sur quelqu'un d'autre, elles projettent aussi les parties d'elles-mêmes qu'elles ne tolèrent pas en elles. Par exemple quelqu'un qui a un profond mépris de soi va traiter l'autre de manière méprisante, quelqu'un qui aurait tendance à s'angoisser va faire en sorte d'angoisser l'autre ou encore très fréquemment c'est la culpabilité qui est projetée. C'est une forme d'abus narcissique de l'autre qui est déchu de son statut d'être humain pour devenir une sorte de "poubelle" dans laquelle on déverse tout ce qui ne va pas. Et lorsque la violence monte d'un cran, on attaque chez l'autre ces côtés projetés de soi-même. Lorsque c'est à un enfant que le rôle de poubelle est dévolu, il y a de graves conséquences pour sa vie d'adulte puisqu'il va devoir évacuer à la place du parent toutes ces facettes noires qui de fait ne sont même pas les siennes. (...) Cette relation est éminemment destructrice "

     

    source : forum de psychologie.com