Henry David Thoreau
Il n’est jamais trop tard pour renoncer à vos préjugés.
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Il n’est jamais trop tard pour renoncer à vos préjugés.
L’œil ne voit que ce que l’esprit est prêt à comprendre.
Vos préjugés sont vos fenêtres sur le monde.
Nettoyez-les de temps en temps, ou la lumière n’entrera pas.
Laissez tomber la certitude. L’inverse n’est pas l’incertitude. C’est l’ouverture, la curiosité et la volonté d’embrasser le paradoxe, plutôt que de choisir les bons côtés. Le défi ultime est de nous accepter exactement tels que nous sommes, mais sans jamais cesser d’essayer d’apprendre et de grandir.
Ce qui nous attire dans l'enfance vient aussi de là : c'était le temps où, le plus souvent silencieux, nous ressentions, observions sans l'écran du savoir et des mots, où tous nos sens étaient en éveil, où nous étions sensuels et visionnaires, où nous inventions le monde.
Sur lui, comme sur le dos d'un ponton, sont montés des crapauds autant qu'il peut en tenir. Les uns sur son ventre, sur sa poitrine et sur son visage, les autres sous les roseaux et sous les épines, tous ensemble ils poussent des coassements toujours plus furieux et plus rauques ; et alors, dans la nuit, c'est comme un chant d'amour fanatique sur deux notes infiniment répétées, qui monte vers la grande femme ténébreuse et nue, tandis que du haut du pont elle contemple ses amants batraciens, et leur victime, avec indifférence.
in Soleil des loups (1951)
C'est la Vérité que je connais, c'est la Vérité que je connais, celui qui désire les richesses, celui qui désire les éloges, s'insulte lui-même sur cette terre, c'est la Vérité que je connais, c'est la Vérité que je connais.
Je, Aghoreshwar, me meus librement partout, en tout temps. Je, Aghoreshwar, suis présent dans les rayons du soleil, dans les rayons de la lune, dans les molécules de l’air, dans chaque goutte d’eau. Je, Aghoreshwar, suis présent dans tous les êtres de la terre, dans les arbres, les vignes, les fleurs, dans la végétation. Je, aghoreshwar, suis présent dans chaque atome de l’espace, entre la terre et le ciel. Je suis dans la lumière et aussi dans les ténèbres. J’ai une forme, et Je suis sans formes. Je suis dans la joie et aussi dans la peine. Je suis dans l’espoir et aussi dans le désespoir. J’erre dans le passé, le présent et le futur au même moment. Je suis connaissable et aussi inconnaissable. Je suis libre et également enchainé. Vous Me trouverez dans n’importe laquelle des formes ou vous Me chercherez, avec dévotion, et comme votre allié. Vrai, vrai, vrai.
Je rends grâce à cette terre d’exagérer à tel point la part du ciel.
in Patagonie
j'attends la nuit
la livraison de quelques plans d'évasion
de quelques masques
de quelques raccourcis vers le maquis
de quelques frasques
les premiers soins du crépuscule
les longs brouillards de la cité dortoir
j'attends la nuit
au fond de ma cellule familiale
rien de spécial
rien d'anormal
à part le néant
à part l'ennui
et les liens du sang qui font mal
et les murmures de la muraille
et le bruit de fond des non-dits
j'attends la nuit
et la tension qui va avec
la tension que rien ne réduit
ni le feu des télévision
ni le feu des conflits
j'attends la nuit
dont sont faits les jours fériés
les faits divers les contes de fées
les êtres humains en fil de fer
les paradis et les enfers
les plus pourris
les plus parfaits
j'attends la nuit
et je grouille et je macère et je bataille
et je ressasse dans la graisse et le ressac
et je fourmille et je fermente et je ferraille
et je rouille dans la brique et la barbaque
j'attends la nuit
(2010)
Sans le malheur, la vie est insupportable.
in Sombre printemps
On va se séparer doucement, là
voilà,
gentiment,
comme on est venus
de l'un à l'autre
de l'autre à l'un.
On va apprendre à se désapprendre,
là, doucement
comme on est devenus
un peu
de l'un en l'autre
à se chercher l'horizon.
On va en rester là, les deux pieds
alignés bien droits.
On va garder pour après
C'est toute une vie ça, tu sais.
Et tout sera comme avant.
Il suffit d'écarter le coeur
et le ventre
De couper à la racine
que ça ne repousse pas
Couper chaque membre
l'un après l'autre
et demeurer silencieux à ce qu'on croit bouger encore.
Il suffit d'arracher les yeux
qu'il n'y ait plus de ciel trop grand
Il suffit d'ôter la peau, qu'une autre vienne
la même
mais pas tout à fait.
Il suffit de tailler les hanches
comme on taille les arbres pour qu'un printemps plus vif renaisse
Il suffit de remuer ce qui n'est pas tout à fait mort
Ailleurs
Laisser la place à ce qui fut
Chercher d'où vient le courant des eaux mortes du fleuve
Etreindre une fois encore les regrets
les mêmes
sans que l'on sache lequel est usure lequel est usé
On n'a jamais su vraiment
si on voulait savoir tout à fait
Il suffit d'être
sans toi
Il suffit qu'aimer ne suffit pas
là, gentiment
du fond de nos inutiles
Ce que la chenille appelle la fin du monde, le Maître l'appelle un papillon
J’ai vu hélas dans la vie un cirque ridicule :
Quelqu’un tonitruait pour effrayer le monde, et
Un tonnerre d’applaudissements lui répondait.
J’ai vu aussi comment on se pousse vers la gloire et
Vers l’argent : c’est toujours le cirque.
Une révolution qui ne conduit pas vers son idéal
Est, peut être aussi, un cirque.
Je voudrais toutes ces pensées et ces sentiments,
Les cacher dans la queue opulente d’un cheval de
Cirque et courir après lui, comme l’autre petit clown,
En demandant la pitié afin qu’il chasse la tristesse
Terrestre.
"Certaines personnes ont besoin pour vivre de projeter leur souffrance sur quelqu'un d'autre, elles projettent aussi les parties d'elles-mêmes qu'elles ne tolèrent pas en elles. Par exemple quelqu'un qui a un profond mépris de soi va traiter l'autre de manière méprisante, quelqu'un qui aurait tendance à s'angoisser va faire en sorte d'angoisser l'autre ou encore très fréquemment c'est la culpabilité qui est projetée. C'est une forme d'abus narcissique de l'autre qui est déchu de son statut d'être humain pour devenir une sorte de "poubelle" dans laquelle on déverse tout ce qui ne va pas. Et lorsque la violence monte d'un cran, on attaque chez l'autre ces côtés projetés de soi-même. Lorsque c'est à un enfant que le rôle de poubelle est dévolu, il y a de graves conséquences pour sa vie d'adulte puisqu'il va devoir évacuer à la place du parent toutes ces facettes noires qui de fait ne sont même pas les siennes. (...) Cette relation est éminemment destructrice "
source : forum de psychologie.com